Dossier d’œuvre architecture IA66006084 | Réalisé par
  • recensement du patrimoine thermal
Grand café de l'Aude et de l'Hérault, puis le carrefour puis le select, résidence Marie-Rose
Œuvre repérée
Copyright
  • (c) Inventaire général Région Occitanie
  • (c) Université de Perpignan Via Domitia, laboratoire CRESEM

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Pyrénées
  • Commune Amélie-les-Bains-Palalda
  • Adresse 15 avenue du Vallespir
  • Cadastre 2020 C2 281
  • Dénominations
    café, hôtel de voyageurs
  • Appellations
    Grand café de l'Aude et de l'Hérault

Le café et la résidence aux étages se situent sur l’actuelle avenue du Vallespir, autrefois nommée grande route d’Arles à Perpignan ou route nationale. Sur le cadastre de 1833, cette route apparaît, mais aucune construction ne la borde. Le village est alors concentré autour des thermes, et gagne au fur et à mesure de son développement cette route.

Cet édifice est construit après 1833, nous n’avons pas trouvé sa date précise de construction. Il est mentionné dans les matrices cadastrales en 1943 comme étant la propriété des héritiers de Philippe Grill, cafetier à Amélie-les-Bains. Grill est également propriétaire du café Grille près de la gare, dans le quartier de la Petite Provence.

Les documents iconographiques permettent d’identifier l’évolution du lieu au fil de son histoire. Le café s’est tour à tour nommé le grand café de l’Aude et de l’Hérault, puis le carrefour, et se nomme aujourd’hui le Sélect. Les étages accueillent une résidence qui s’appelait autrefois Belle Vista. Elle porte aujourd’hui le nom de résidence Marie-Rose

  • Période(s)
    • Principale : limite 19e siècle 20e siècle

Cet édifice est composé d’un rez-de-chaussée et de trois étages. Les vues anciennes ne montrent que le rez-de-chaussée et ne permettent pas de comparaison architecturale avec l’état actuel. La façade est édifiée en moellons et recouverte d’un enduit, rose au rez-de-chaussée et orangé dans les élévations. Les chaines d’angles présentent un décor de bossage régulier. Un mur gouttereau constitue la façade, orientée nord-ouest. Le toit est recouvert de tuiles. Il comporte cinq travées.

Le rez-de-chaussée accueille un café. Le porte d’entrée est encadrée de deux baies vitrées, séparées par des panneaux à grands-cadres aux couleurs de l’établissement. A gauche, une porte permet l’accès à la résidence aux étages. Au premier étage, un balcon régnant ouvre sur cinq portes fenêtres. Il est entouré d’un garde-corps en fer forgé. Au-dessus de chaque ouverture, un claveau et un décor en damier ornent la façade. Ce décor se retrouve sur chaque ouverture du premier et second étage. Le nom de la résidence est inscrit sur la façade au premier étage dans un cartouche, « résidence Marie-Rose », accompagné d’une fleur. Au deuxième étage, les mêmes décors et typologies de fenêtres se retrouvent. Seul le balcon est réduit à des balconnets devant chaque baie. Ils sont entourés d’un garde-corps en fer forgé. Au troisième étage, les fenêtres sont plus petites mais présentent également un balconnet entouré du garde-corps identique à l’étage inférieur. Sous la toit, l’entablement est composé de deux bandes décoratives. La première, juste au-dessus des fenêtres du troisième étage, est constituée d’une succession de tables oblongues, tour à tour encadrées et simples. Au-dessus, une frise présente un décor de damier identique à celui visible sur les fenêtres aux premier et deuxième étages.

L’ensemble de l’édifice est assez fidèle aux vues sur les cartes postales anciennes, sur lesquelles on devine les balcons, les claveaux et les décors en damier. Les décors sont modestes, mais assez efficaces. Ils confèrent à la façade un cachet, rehaussé par le choix des couleurs choisis pour la restauration de la façade, bien que celles-ci ne correspondent probablement pas aux coloris d’origine.

  • Murs
    • maçonnerie enduit
  • Toits
    tuile
  • Étages
    3 étages carrés
  • Élévations extérieures
    élévation à travées
  • Couvertures
    • toit à longs pans
  • Statut de la propriété
    propriété privée

Documents d'archives

  • 15NUM1024W3/SU/2 cadastre napoléonien section dites des Bains d’Arles, 1833.

    AD Pyrénées-Orientales : 15NUM1024W3/SU/2
  • ADPO 1027W3 Matrices cadastrales 1883-1913.

    AD Pyrénées-Orientales : 1027W3
  • AD Pyrénées-Orientales : 1119W3

Bibliographie

  • Amélie-les-Bains, Palalda, Montalba, Station thermale, climatique et touristique, Maury Imprimeur, 1983.

  • CAILLIS, Jean Jacques, II siècles d’histoire au village d’Amélie-les-Bains, 1659-1880, Créatech, Amélie-les-Bains, 1999.

  • CAILLIS, Jean Jacques, Mon village dans le siècle, Amélie-les-Bains Palalda, 1880-1999, Créatech, Amélie-les-Bains, 2000.

Date(s) d'enquête : 2019; Date(s) de rédaction : 2020
(c) Inventaire général Région Occitanie
(c) Université de Perpignan Via Domitia, laboratoire CRESEM