La villa l’espérance occupe l’angle de la rue Paul Pujade sur l’avenue du Vallespir. Sa situation singulière la contraint à un plan triangulaire. Elle est édifiée en moellon et recouverte d’un enduit clair, rehaussé d’un bossage léger. Elle se compose d’un rez-de-chaussée, de deux étages et d’un étage de comble. La villa l’espérance est percée de quatre travées. Un cordon mouluré sépare les différents étages sur la façade principale, orientée nord-ouest.

Sur l’avenue du Vallespir, la partie basse de la façade au rez-de-chaussée est décorée de pierres apparentes. L’entourage de la porte d’entrée est souligné par un enduit ocre, tandis qu’un claveau la couronne, de la même teinte que la façade. Elle présente un décor de crossettes. Au-dessus de la porte, le nom de la villa est inscrit, « l’espérance » en lettres majuscules. Une échoppe récente se trouve sur la partie gauche de la villa. A droite de la porte d’entrée, une fenêtre présente un entourage de couleur différente du reste de la façade.

Les premiers et deuxièmes étages sont strictement identiques. Ils sont percés de trois portes fenêtres qui ouvrent sur un balconnet, protégé par un garde-corps en fer forgé. L’entourage des fenêtres est souligné par un enduit orangé, et un claveau les couronne. Les angles sont décorés de crossettes. Sur la parie droite, les fenêtres sont de dimension plus réduite.L’étage de comble présente des oculi dans l’alignement des ouvertures des étages. Entre chaque, un décor de cartouche en enduit ocre souligne la ligne de la toiture.

Sur la face qui correspond à la pointe de la villa, deux balconnets courent pour rejoindre la face sur la rue Paul Pujade. La toiture est recouverte de tuiles. L’avant toit repose sur des solives de bois.

La singularité de cette villa réside dans la contrainte de son plan lié à la jonction de deux axes urbains, mais également de la forte déclivité du terrain. L’ensemble est d’une grande sobriété et les décors simples.