Le chalet Ste Thérèse se situe à l’angle de l’actuelle avenue du Vallespir et de la rue des palmiers. Sur le cadastre de 1833, l’avenue du Vallespir apparaît sous le nom de route nationale ou grande route d’Arles à Perpignan. Toutefois, elle n’est alors bordée d’aucune construction. C’est avec le développement de l’activité thermale au milieu du XIXe siècle, que la ville d’étend en s’éloignant peu à peu des thermes. Et plus on avance dans le temps, plus les constructions avancent dans l’espace. Ici, le quartier s’est développé dans les années 1930. Le chalet Ste Thérèse date probablement de cette période. Il est destiné à la location saisonnière pour les curistes en soins aux thermes d’Amélie-les-Bains.
- recensement du patrimoine thermal
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- (c) Inventaire général Région Occitanie
- (c) Université de Perpignan Via Domitia, laboratoire CRESEM
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Pyrénées
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Commune
Amélie-les-Bains-Palalda
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Adresse
2 rue des palmiers
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Cadastre
2020
C2
157
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Dénominationsmaison
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Précision dénominationmaison de villégiature
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AppellationsSainte Thérèse
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Période(s)
- Principale : 2e quart 20e siècle
Le chalet Ste Thérèse est situé au centre de sa parcelle et est bordé d'un jardinet. Il est composé d’un rez-de-chaussée, d’un étage et d’un étage de comble. Il est édifié en moellon et recouvert d’un enduit clair. Le toit est recouvert de tuiles mécaniques. La façade côté avenue du Vallespir est orientée sud-est. Le rez-de-chaussée est composé de deux portes d’entrées, permettant l’accès aux différents appartements. Un escalier droit de quatre degrés permet l’accès aux intérieurs. Les portes sont vitrées et comportent des traverses horizontales à gauche et verticales à droite. Au premier étage, deux portes fenêtres ouvrent sur deux balconnets maçonnés. Ils sont fermés par de petits garde-corps en fer forgé. Entre les deux fenêtres, une plaque porte l’inscription du nom du chalet, chalet Ste Thérèse.
Entre le premier étage et l’étage de comble, deux cordons moulurés de couleur marron encadrent une frise en céramique représentant des motifs floraux. Cette frise court également sur la façade du côté de la rue des palmiers. Une seule fenêtre ouvre le dernier étage sur l’avenue du Vallespir. Au-dessus, le toit à croupe avance sur la façade. L’avant toit est soutenu par de grandes consoles en bois, qui rappellent la couleur des deux cordons de la frise. Une rive de toit en zinc borde l’avant toit.
Le chalet Ste Thérèse mélange les codes de l’architecture des années trente, avec quelques clins d’œil au style chalet.
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Murs
- maçonnerie enduit
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Toitstuile plate mécanique
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Étages1 étage carré, étage de comble
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Couvertures
- toit à longs pans demi-croupe
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Statut de la propriétépropriété privée
- (c) Inventaire général Région Occitanie
- (c) Université de Perpignan Via Domitia, laboratoire CRESEM
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- (c) Université de Perpignan Via Domitia, laboratoire CRESEM
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Documents d'archives
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15NUM1024W3/SU/2 cadastre napoléonien section dites des Bains d’Arles, 1833.
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Bibliographie
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CAILLIS, Jean Jacques, II siècles d’histoire au village d’Amélie-les-Bains, 1659-1880, Créatech, Amélie-les-Bains, 1999.
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CAILLIS, Jean Jacques, Mon village dans le siècle, Amélie-les-Bains Palalda, 1880-1999, Créatech, Amélie-les-Bains, 2000.
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Amélie-les-Bains, Palalda, Montalba, Station thermale, climatique et touristique, Maury Imprimeur, 1983.