Dossier d’œuvre architecture IA66004920 | Réalisé par
  • Recensement immeubles MH
  • recensement du patrimoine thermal
Thermes romains
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Inventaire général Région Occitanie
  • (c) Université de Perpignan Via Domitia, laboratoire CRESEM

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Pyrénées - Arles-sur-Tech
  • Commune Amélie-les-Bains-Palalda
  • Cadastre 2019 C02 396
  • Dénominations
    établissement thermal
  • Appellations
    thermes

Une exploitation antique des sources

La fréquentation du site des Bains d'Arles (ancien nom du bourg) est attestée à l'époque gallo-romaine par différents vestiges et il semble que la présence d'eau chaude explique la permanence de l'habitat. En 1845, lors de travaux menés par Antoine Puiggari, officier du génie pour améliorer le débit, sont découvertes des inscriptions sur des feuilles de plomb qui mélangent le latin et une langue locale et invoquent les divinités des eaux, les Kantas Niskas (lettre d'A. Puiggari à son oncle Pierre datée du 24 juin 1845). D'après Pierre Ponsich, le terme de "Kantas Nikas" signifierait "brillantes jeunes filles". C'est peut-être par mémoire et par consonance que l'église construite sur place au IXe siècle aurait été dédié à Saint-Quentin, dédicace unique à ce saint dans le Roussillon (Ponsich, 1952, p. 228-229). En 1868 les plombs font l'objet d'une note du commandant Ratheau mentionnant les fouilles récentes exécutées par Péligot (Congrès archéologique de France, XXXVe session, 1869, p. 218). On identifie une autre piscine romaine ainsi qu’un aqueduc creusé en partie dans la roche vive, pour amener les eaux froides du Mondony.

Lors de la crue de 1940, une vingtaine de blocs gravés bien antérieurs, estimé à 800 av. J.-C., ont été mis au jour, peut-être enterrés après le capitulaire de Charlemagne en 789 interdisant les vœux et offrandes païens aux fontaines. Ils indiquent l'ancienneté et la continuité de l'occupation du site. Les thermes antiques sont alors abandonnés jusqu’en 778.

Le site des thermes serait connu à l'époque latine sous le nom d'Arulae, désignant de petits autels, sans doute près des sources, qui auraient été détruit à l'époque paléo-chrétienne. Les premiers thermes construits par les Romains au 1er siècle de notre ère, sont probablement détruits en 406.

L'Anonyme de Ravenne au VIIe siècle, guide de voyageurs, propose un itinéraire dans le Roussillon : "Narbonne, Combusta, Ruscinone, Aquae Calidae, Pyreneum". Aquae Calidae (eaux chaudes) est la forme romaine des Escaldes, site thermal en place dès l'époque romaine. Mais cela pourrait plutôt renvoyer aux Bains d'Arles (Amélie-les-Bains) à proximité de la route entre Ruscino (Château-Roussillon sur la commune de Perpignan) et le Perthus (Pyreneum).

En 778, un groupe de moines bénédictins, dirigés par l’abbé Castellan, fonde une église aux Bains d’Arles, dans les ruines des thermes antiques. Elle est dédiée à saint Quentin. Le 17 septembre 820, Louis Ier le Pieux accorde l’immunité à Castellan. La population s’organise autour de l’abbaye et un village se crée. Les moines restaurent les griffons, canalisent les sources. En 832, Castellan meurt.

La bonne réputation des eaux

Durant la période médiévale, peu d’informations concernent l’exploitation des sources. Les bains sont communs aux deux sexes, ce qui ne convient pas à la morale. De plus, aux bains d’Arles, une piscine est réservée aux lépreux. L’utilisation des eaux par les malades engendre des problèmes d’hygiène et un risque de contamination.

Toutefois, à la fin du XIVe siècle, la reine Yolande, épouse de Jean 1er d’Aragon, effectue un séjour aux bains d’Arles dans l’espoir de guérir de sa stérilité. La réputation de ces eaux sont maintenues intactes jusqu’au XVIIe siècle. Le village est alors composé de quelques chaumières groupées autour des thermes. Les thermes et l’église Sain-Quentin sont propriétés des moines.

Le 26 mai 1605, Henry IV crée la surintendance générale des bains et fontaines minérales du royaume, exprimant ainsi un intérêt pour le thermalisme. De fait, le patrimoine thermal est amélioré afin de soigner les malades. Mais sous Louis XIII, les thèses de médecines ne relèvent pas encore de la science.

En 1712, les thermes deviennent propriété de la commune. Colbert s’intéresse au thermalisme et fait distiller toutes les eaux minérales qui se trouvent dans les provinces pour connaître leurs différentes qualités et savoir à quoi elles sont propres. Les analyses chimiques se multiplient, ainsi que les publications de traités et de notices sur les eaux des Bains d’Arles. En 1756, Carrère publie le traité des eaux minérales du Roussillon et note la présence de glairine aux Bains d’Arles. Cet intérêt de la science pour les eaux entraîne une amélioration des thermes en 1781.

A la fin du XVIIIe siècle, les installations romaines sont toujours en place à Amélie : l'intendant du Rousillon Louis-Hyacinthe Raymond de Saint-Sauveur décrit en 1779, lors de leur réaménagement un bassin rectangulaire mesurant environ 50 pieds du 26 (soit 15, 3 m sur 8). Des gradins sont installés sur les deux grands côté et sur le petit côté du fond. Le bassin est divisé en deux parties inégales par un mur : un tiers est dévolu aux bains des militaires tandis que les deux autres sont destinés au public. Il signale, dans les grands côté, la présence de niches qui auraient abrité des statues ainsi que des renfoncement carrés. Le bassin est couvert d'une voûte en berceau, en plein cintre, percée d'une large ouverture carré permettant un éclairage zénithal. Au nord, sont aménagés quatre cabinets de bains particuliers ainsi que deux étuve (Frenay, 1987, p. 11) L'intendant fait construire un bassin supplémentaire pour les militaires, découpe la piscine en 5 baignoires qui restent connues pendant plus d’un siècle sous le nom de bains de l’intendant.

Un arrêté du 5 mai 1781 invite les intendants à étudier les sources, protéger les griffons, et surtout, assurer que les malades soient reçus dans de bonnes conditions. A cette époque le bain est fixé à 12 sous, la boisson à 3 sous par jour avec gratuité pour les pauvres et les habitants de la commune.

Les Bains d’Arles sont alors un petit village de dix-neuf foyers. Anglada termine un essai sur la nature, les vertus et les usages des eaux thermales des bains d’Arles. Il conclut à la nature sulfureuse des eaux. Mais la révolution est peu propice à la publication d’études scientifiques.

En 1813, la commune vend les thermes à Pierre Hermabessière pour la somme de 19 323 F, qui réalise d’importantes améliorations dans les années 1830. Dès 1832, il demande la création d’un hôpital militaire aux Bains d’Arles.

L’ouverture de la concurrence

Entre 1838 et 1842, le Docteur Pierre Pujade (salarié d'Hermabessière dans les années 1820) entreprend la construction des thermes Pujade qui fait concurrence aux thermes Hermabessière, d'autant plus que les deux ne se s'apprécient pas (Frenay, 1987, p. 103-107).

Pierre Hermabessière fils, docteur en médecine, succède à son père en 1840 et procède à de nombreuses améliorations des bains romains : il réaménage les logements, fait reprendre la distribution des eaux, améliore la qualité de la nourriture proposée. Il fait placer 24 cabines de bains sous la voûte romaine, équipées de baignoires en marbre dont 12 possèdent les appareils pour les douches variées et les bains de vapeur. Le nombre de baigneurs qui fréquentent l'établissement passent de 285 (pour 3 114 bains et 1742 douches) en 1833 à 499 en 1839 (5 119 bains et 3 531 douches) auxquels il faut ajouter 1 050 bains donnés à des militaires (Notice sur les eaux thermales sulfureuses d'Arles-les-Bains, 1840).

En 1855, les logements comportent 57 chambres meublées convenablement complétées par une salle à manger, un salon de compagnie doté de journaux, livres et piano. Les installations sont alors adaptés à l'exploitation hivernale grâce au chauffage de l'établissement et de ses dépendances au moyen de l'eau thermale qui est entre 40° et 60°.

En 1863, Isaac Pereire rachète les thermes romains, après la mort du docteur Hermabessière en 1862, et les modernise. A cette date, les deux bains d'Amélie les Bains génèrent un revenu qui s'élève à 3 990 F aux thermes Pujade et 4 300 F aux thermes Hermabessière. Ils sont dépassés par Moligt (revenu de 7 183 F) et par Vernet dont les deux bains conjugués ont un revenu de 6 725 F (AD 66 M n. 848, cité par Frenay, 1987 p. 106).

En 1902, la façade des thermes romains est modifiée, et la société Pereire crée la terrasse annexe au café-restaurant des thermes.

Les "restes des thermes romains dans l'établissement thermal" ont été classés en 1905 sans que ces restes ne soient précisés. La grande salle romaine conserve sa voûte en brique ponctuée de niches. Les recherches archéologiques ont mis au jour dans une salle voisine deux puits hexagonaux voisin, en béton aggloméré, sans doute des bains d'étuve, ainsi que plusieurs grandes baignoires (2 m sur 3 m) en marbre blanc précédées d'un bassin rectangulaire (La Gaule thermale, 1908). Des cabinets et une petite piscine de 10 m sur 4 complétaient l'équipement de cette salle, richement décorée de placages en marbre.

En 1940, les thermes romains sont vendus à la société immobilière des thermes Pujade.

L’aiguat, où la fin d’une époque

Les inondations de 1940 à Amélie et Palalda marquent durablement le paysage et freine les activités liées au thermalisme. Le bilan est de 23 morts et 200 sans-abris. La gare et le chemin de fer sont emportés, ainsi qu’un grand nombre de villas, hôtels, le casino. La reconstruction est lente et douloureuse.

En 1954, les thermes romains deviennent une simple annexe des thermes Pujade : la piscine dite romaine est utilisée et la grande salle romaine désaffectée.

Les thermes romains sont consolidés, dégagés et modernisés entre 1972 et 1978. La campagne est dirigée par l’architecte des Monuments Historiques, Michel Hermite. La grande salle romaine devient une salle d'attente et de repos : elle est dégagée de tous les habillages et cloisonnements qui l'encombraient et masquaient son appréhension générale. La galerie du XIXe qui en faisait le tour est alors détruite, tout comme les fermes métalliques qui étayent la voûte. La restauration a conservé les parements anciens, laissé apparente autant que possible les brèches montrant le matériau du gros œuvre, limiter les reprisses au strict nécessaire pour conforter les maçonneries.

En 1977 l’ensemble des établissements thermaux Pujade et romains sont achetés par la Chaîne thermale du Soleil, qui exploitent aujourd’hui encore les sources thermales d’Amélie-les-Bains.  

Les vestiges antiques

 Les vestiges antiques conservés comprennent deux salles juxtaposées : la grande salle romaine et la piscine dite romaine.

La grande salle romaine est une vaste salle romaine voûtée en plein cintre. Une salle plus vaste encore était occupée, en son centre, par une piscine. Le pavé est en petites briques (arêtes de poisson) reliées par un ciment très fin. Des cabinets, situés à différents niveaux, communiquaient entre eux. L'un d'eux renfermait une baignoire en marbre blanc. Quelques traces de tuyaux ont été conservées. Usage général de placages en marbre blanc. Le bâtiment ancien se trouvait réuni par une voûte cylindrique à un autre bâtiment dont l'emplacement est en partie occupé par une église du 12e siècle. L'eau thermale qui alimentait le bain vient de la montagne voisine qui conserve des murs de soutènement renversés et quelques fondations autour de la source.

D'après l'historiographie du site, les relevés de fouilles du XIXe siècle et les observations archéologiques récentes, l'établissement antique devait s'étendre autour des constructions actuelles. Il existait à cet endroit un monastère paléo-chrétien installé par Castellan dans les anciens bains thermes romains en 778. Le sarcophage en marbre blanc orné d'un chrisme (Ve siècle) conservé depuis le XIXe siècle sur le parvis de l'abbatiale d'Arles-sur-Tech proviendrait de la nécropole de ce monastère. En 1835 ces vestiges sont décrits par l'historien Henry (Henry, 1835, p. 38-40).

La piscine dite romaine a été très remaniée à la fin du XVIIIe siècle et au début du XIXe siècle.

  • Période(s)
    • Principale : 1er siècle
    • Principale : Gallo-romain
    • Principale : 3e quart 19e siècle
    • Secondaire : 3e quart 20e siècle

La façade du bâtiment actuel des thermes romains date des années 1970. Elle est orientée nord-est. L’entrée principale se trouve sur l’emplacement de l’ancienne église Saint Quentin. L’entrée ouvre sur la grande salle romaine construite sur un axe nord-est/sud-ouest. De plan rectangulaire, en maçonnerie et moellons, couverte d’une voute en plein cintre d’origine romaine (1er siècle de notre ère). La salle est, avec les thermes gallo-romains de Cluny, la seule en France à avoir conservé sa voûte d'origine. Au centre, il y avait un bassin commun, autour duquel courraient 5 marches. Le bassin a été comblé en 1840. Des carreaux du XIXe siècles recouvrent le sol. Les murs latéraux sont aménagés en niches semi-circulaires, alternant avec des niches à fond plat sous arc en plein cintre. La voute est percée d’un lanterneau d’éclairage au XIXe. Entre 1973 et 1978, les thermes romains font l’objet d’une restauration par les Monuments Historiques. Ils procèdent à la transformation et à la modernisation des thermes romains, la salle voutée devient une salle d’accueil du public.

On accède par au sud-est à la piscine romaine.  A l’extérieur, les 3 ailes du bâtiment couvertes de tuiles encadrent une verrière. A l’est, la galerie supérieure date du XIXe siècle et présente une trace d’ouverture correspondant à l’accès à l’étage de la salle depuis l’extérieur. Ornée de masques, c’est un carré couvert d’une voûte en arc de cloitre en briques rouges et pierre calcaire. Elle est très remaniée fin XVIIIe et début XXe, puis restaurée en 1974. Au centre, une piscine de 10 m sur 4 m. Une tête de lion déversait de l’eau dans la piscine. Couverte de roche à l’origine, elle sert ensuite de socle à une statue représentant une danseuse, aujourd’hui déplacée. Les voutes de la galerie ont été remaniées. Des arcs doubleaux subsistent et retombent sur des piliers récents. Une seconde galerie de circulation superposée à la première, est bordée de fenêtre aujourd’hui condamnées, d’où l’on pouvait observer les baigneurs. Ces fenêtres superposées aux arcades du rez-de-chaussée, sont géminées. Elles reprennent l’arcature en plein cintre et le jeu de la brique et du marbre des bases, des abaques, des claveaux. L’espace est clos par une voûte à écoinçons en brique rouge. Des oculi permettent l’éclairage zénithal et naturel de l’espace.

  • Statut de la propriété
    propriété d'une société privée
  • Intérêt de l'œuvre
    à signaler
  • Protections
    classé MH, 1905/07/05
  • Précisions sur la protection

    Thermes romains (vestiges) , dans l'établissement thermal : classement par arrêté du 5 juillet 1905

  • Référence MH

Site archéologique : 66 003 1 AH ; Site inscrit 24 10 1944 (arrêté)

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Documents d'archives

  • 15NUM1024W3/SU/2 cadastre napoléonien section dites des Bains d’Arles, 1833.

    AD Pyrénées-Orientales : 15NUM1024W3/SU/2
  • 175EDT20 et 21 Chambre d'Industrie thermale et climatique, 1921

    AD Pyrénées-Orientales : 175EDT20 et 21
  • 175EDT200, 201et 202 Association des maires des stations classées 1949-1959?

    AD Pyrénées-Orientales : 175EDT200
  • 5M149 Amélie, La Preste, Vernet, le Boulou, les Escaldes stations thermales

    AD Pyrénées-Orientales : 5M149
  • 3L108 Taxe de séjour station de tourisme de Perpignan 1926-1937.

    AM Perpignan : 3 L 108

Bibliographie

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    En ligne : https://books.google.fr/books?id=GU_u8O9zDs8C&pg=PA149&lpg=PA149&dq=anglada+trait%C3%A9+eaux&source=bl&ots=xb_KbPEA1_&sig=V2KAK7gAKD7Rf85zjvOER50zV6o&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwjDopvVmYDaAhWF6RQKHe9hAWwQ6AEISDAG#v=onepage&q=anglada%20trait%C3%A9%20eaux&f=false

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    AD Pyrénées-Orientales : H1-84
  • CARRERE, Thomas(1714-1764), Traité des eaux minérales du Roussillon, J.B. Reynier, Perpignan 1756 réimpression 1898. [En ligne]

  • COMPANYO, Louis, Pavillon des eaux minérales et thermales des PO à l’exposition universelle de Paris, rapport, 1878.

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    AM Perpignan : BIB82
  • FUZIER, Théodore, De Béziers à Molitg : croquis à la mine de plomb, 1859. [https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k35029h]

    Bibliothèque nationale de France
  • Guide Joanne, Vernet-les-Bains, Perpignan, le Canigou, la Cerdagne, Hachette et Cie, Paris, 1912.

  • LAMBRON, Ernest, Études historiques dur les principaux établissements thermaux des Pyrénées au point de vue de la fortune publique, 1853. (Vernet, les Escaldes, Molitg, La Preste, Amélie)

  • MENGEL, Octave, Les eaux thermales des Pyrénées Orientales, 1938 (BIB 87 AM)

  • MONY, Adolphe, Du Vernet à Ax-les-Bains par la montagne : notes de voyage extraites d’un ouvrage en réparation, « Pyrénées », 1897.

  • PORCHERON, Louis (Dr). Villes d'eaux, les stations climatiques françaises. 1911. [https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5849135c]

  • RUIZ, Sophie, Les stations thermales du Languedoc Roussillon, étude Monuments Historiques, 1999, non publié.

  • SOUTADE, Gérard. Les inondations d'octobre 1940 dans les Pyrénées Orientales. Archives départementales des Pyrénées Orientales. 1993.

    AD Pyrénées-Orientales : UH81
  • CAILLIS, Jean Jacques, Mon village dans le siècle, Amélie-les-Bains Palalda, 1880-1999, Créatech, Amélie-les-Bains, 2000.

  • CAILLIS, Jean Jacques, II siècles d’histoire au village d’Amélie-les-Bains, 1659-1880, Créatech, Amélie-les-Bains, 1999.

  • Notice sur les eaux thermales sulfureuses d'Arles-les-bains (Amélie les Bains), département des Pyrénées-Orientales, et sur un projet de société pour l'exploitation de ces eaux, 1840, 39 p.

  • VERDO Benjamin, Précis sur les eaux minérales des Pyrénées et de la Gascogne et sur les bains de mer, Paris, 1855, 310 p.

  • ROLIN François, Notice sur les anciens et les nouveaux thermes romains d'Amélie, impr. de C. Latrobe :Perpignan, 1867, 68 p.

  • BONNARD Louis, La Gaule thermale : sources et stations thermales et minérales de la Gaule à l'époque gallo-romaine, Plon-Nourrit : Paris, 1908, 521 p.

Périodiques

  • BATTLE, Monica. GUAL, Ramon. 1940 "l'aiguat. in Revue Terra Nostra n°42. Prades. 1990.

    collection particulière

Documents figurés

Date(s) d'enquête : 1992; Date(s) de rédaction : 1992, 2024
(c) Inventaire général Région Occitanie
(c) Monuments historiques