• recensement du patrimoine thermal
église paroissiale Saint-Quentin ou Notre-Dame de Vie
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Inventaire général Région Occitanie
  • (c) Université de Perpignan Via Domitia, laboratoire CRESEM

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Arles-sur-Tech
  • Commune Amélie-les-Bains-Palalda
  • Adresse 5 rue des Thermes
  • Cadastre 2019 C02 139
  • Dénominations
    église paroissiale
  • Vocables
    Saint-Quentin ou Notre Dame de Vie

L’église primitive dédiée à St Quentin a aujourd’hui disparu. Edifiée au IXe siècle à l’emplacement des thermes du Mondony, elle a été remplacée par l’actuelle église Saint-Quentin. Ce premier édifice aurait été construit à l'emplacement d'une fontaine miraculeuse (certainement une source thermale). Au XIIIe siècle, elle aurait été transformée par la construction d'un clocher et d'un portail. Désaffectée suite à la construction de la nouvelle église, l’édifice sert tout à tour d’écurie, de remise et de garage. Pourtant protégée au titre des monuments historiques, cette église primitive est déclassée et détruite en 1932.

 La première pierre de l’actuelle église Saint Quentin est posée le 10 décembre 1868. Elle est consacrée en décembre 1871 par Monseigneur Ramadié, évêque de Perpignan, et Monseigneur Perth, alors en cure à Amélie-les-Bains. Le clocher est édifié le 15 août 1894 et les cloches sont baptisées. L'église conserve une statue en bois de la Vierge à l'Enfant qui proviendrait de la première église d'Amélie-les-Bains.

  • Période(s)
    • Principale : 19e siècle

L’église Saint-Quentin suit un plan à vaisseau unique bordé de chapelles et terminé par un choeur à cinq pans. Elle n’est pas orientée. Elle est édifiée en moellons au décor de bossage et surmontée d’un toit recouvert de tuiles. Le clocher surplombe la façade.

La façade se compose du portail principal en plein cintre. Deux colonnes supportent une archivolte en plein cintre, décorée de dents d’engrenage. Le fut des colonnes est lisse, et deux chapiteaux feuillagés les surmontent. Un cordon orme la façade en dessous de l’archivolte et règne sur l’ensemble de l’édifice. De part et d’autre du portail, deux fenêtres surmontées d’une archivolte. Au premier étage, trois fenêtres jumelées éclairent l’espace qui reçoit l’orgue. Elles sont surmontée d’une architrave décorative. Au-dessus, un oculus quadrilobé orné la façade. La corniche est décorée de modillons sobres. Le clocher est percé de fenêtre triples, dons l’archivolte repose sur des colonnettes sobres. La corniche se compose de dents d’engrenage et de modillons. Une horloge est présente à la base du toit. Le tout de base polygonale, est constitué d’une flèche. La voûte est composée de croisées d’ogives. Les chapelles latérales sont surmontées d’un oculus orné d’un vitrail. Une chaire maçonnée trône dans la nef. Le chœur est habillé de stalles en bois. De forme polygonale, chaque pas est percé d’une fenêtre ornée d’un vitrail.

Cette église se compose d’éléments décoratifs empruntés à l’architecture romane, tout en adoptant des solutions techniques inspirée de l’architecture gothique. Cette église est d’inspiration néo médiévale.

Il s'agit d'une église spacieuse mais qui n'offre rien de particulier au point de vue architectural, si ce n'est sa façade monumentale sur laquelle se dresse le clocher. Les cloches acquises par la paroisse sont l'oeuvre de Farnier Bulteaux. Elles ont été baptisées le 15 août 1894, et sont décorées des objets de la dévotion populaire de la paroisse. La première cloche s'appelle Marguerite (note : mi-bémol), la seconde s'appelle Valentine de note Fa, la troisième Eugénie de note sol, et la quatrième Amélie de note Si bémol. Le clocher renferme en tout sept cloches au total, et trois supplémentaires utilisées pour l'horloge. L'église conserve une Vierge romane qui provient de l'église primitive et des retables.

  • Murs
    • calcaire maçonnerie enduit
  • Toits
    tuile creuse, tuile plate
  • Plans
    plan allongé
  • Étages
    1 vaisseau
  • Couvrements
    • voûte d'ogives

Champs annexes au dossier - Architecture

  • NOTB_G
  • NOTB_S
  • APPA
  • APRO
  • ARCHEO
  • AVIS
  • CCOM
  • CHARP
  • CHARPP
  • COORLB93
  • COORMLB93
  • COORMWGS84
  • COORWGS84
  • ENCA
  • EPID
  • ESSENT
  • ETACT
  • FEN
  • FEN2
  • FENP
  • INTER
  • MHPP
  • NOPC
  • OBSV
  • PAVIS
  • PETA_MA
  • PLU
  • PSAV_FA
  • SAV_FA
  • SELECT oeuvre repérée
  • TAILL
  • TAILLP
  • TOITU
  • USER IVR73_SCPMIDIPYR
  • VALID accessible au grand public ; non validée
  • VISI
  • VISIB
  • VOIR_AUSSI
  • Statut de la propriété
    propriété de la commune

Bibliographie

  • RAIMBAULT,Eric et CAILLIS, Christel, Fa temps, autrefois Amélie-les-Bains Palalda Montalba, éditions hier et aujourd’hui, Toulouse, 2014.

  • CAILLIS, Jean Jacques, II siècles d’histoire au village d’Amélie-les-Bains, 1659-1880, Créatech, Amélie-les-Bains, 1999.

  • CAILLIS, Jean Jacques, Mon village dans le siècle, Amélie-les-Bains Palalda, 1880-1999, Créatech, Amélie-les-Bains, 2000.

  • Amélie-les-Bains, Palalda, Montalba, Station thermale, climatique et touristique, Maury Imprimeur, 1983.

Date(s) d'enquête : 2005; Date(s) de rédaction : 2005, 2024