Chapelle à une nef à deux travées voutées d'ogives, tout comme le chœur (6 arcs).

La chapelle est un édifice de petite taille : l’entrée, sur laquelle est inscrite la mention de monsieur François Poyato, est une porte en bois intégrée dans un arc en plein cintre, dont les claveaux de brique sont apparents. L’édifice est fait de matériaux régionaux, principalement galets et brique. Une seconde arche orne le mur de la façade sud-est : plus imposantes que la porte d’entrée, elle est visible par la disposition de briques en arc cintré, surmontant une lucarne fermée par un croisillon en fer forgé et une grille métallique. C’est un édifice de plan allongé, couvert par un toit à double pans et des tuiles creuses mécaniques. Un clocheton est disposé sur le toit, il est fait en brique et surmonté d’une croix posée sur un couvrement à double pans de brique. La chapelle fut agrandie au XVIIème siècle, et surmontée d'un clocheton.

Les poussées sont régulées à l’aide de dix contreforts. Sur la façade du chœur, la disposition des matériaux régionalistes est plus représentative de son époque, moins aléatoire que la façade de l'entrée. Le bâtiment est dans un bon état de conservation, aucune trace d’infiltration sur les façades extérieures. C’est un bâtiment fermé qui dispose d’une surélévation interne qui se remarque sur la toiture. Les murs Nord et Sud comprennent les vestiges de baies comblées par des pierres, probablement utilisées comme niches de statues votives. Les contreforts sont caractérisés par des pierres de taille en angle.

Une plaque commémorative dédiée à Pierre Mestres est posée à même le sol dans le parc devant elle.

Située en bordure de la départementale 612, reliant Perpignan à Thuir, la chapelle se trouve sur un terrain arboré d’oliviers, caractéristiques d'un paysage méditerranéen. On accède à la chapelle par un étroit passage compris entre un épicéa et une murette de briques, de pierre et de mortier et surmonté d’un support plat en terre cuite.