Dossier d’œuvre architecture IA66004023 | Réalisé par
Laguillermie Sarah (Rédacteur)
Laguillermie Sarah

Étudiante de Master 2 à l'université de Perpignan-Via-Domitia

Cliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.
;
  • dossier ponctuel
Fortifications
Œuvre recensée
Copyright
  • (c) Université de Perpignan Via Domitia, laboratoire CRESEM

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Thuir - Les Aspres
  • Commune Thuir
  • Adresse
  • Dénominations
    enceinte
  • Précision dénomination
    remparts , tours
  • Destinations
    enceinte
  • Parties constituantes étudiées
  • Parties constituantes non étudiées
    logis

 Thuir connaît un développement urbain au cours du XIIIe siècle. Il est donc décidé de clore le village par une muraille fortifiée. Le roi Jaume Ier ordonne donc en 1286 la construction d’une nouvelle enceinte pour protéger la ville. Elle sera défendue par des archères puis des meurtrières. Au XIVe siècle, on estime que l’enceinte possède une vingtaine de tours. Ces éléments défensifs sont remaniés et bénéficient de campagne de réparations jusqu’au XVIIIe siècle.

En 1820, lors de la création du cadastre, il n'en reste que quatorze. Cette enceinte comporte également cinq portes dont la plus importante est celle de Perpignan, en face de la cave de Byrrh. Toutes ces portes sont ouvertes vers l’extérieur de la ville et ramènent à la cellera. Leur destruction est progressive et s'étend entre les XIX et XXe siècles. En 1973, ces éléments sont décrits par un ensemble de « 7 tours et partie d’une ; 4 portes au moins [ont été] également détruites ; des longueurs importantes de courtine subsistent avec le chemin de ronde ».

Une partie des vestiges sont sur des propriétés privées, la seule tour aujourd’hui dans le domaine public est celle du musée des arts et traditions populaires. La tour qui lui fait face appartient à la famille Vilar et la chapelle Saint Jean y est accolée.

Ces éléments de fortifications servent aujourd'hui de murs d'appuis et de murs-maîtres pour diverses constructions. Les tours sont souvent utilisées par les propriétaires.

  • Période(s)
    • Principale : 1ère moitié 14e siècle, 16e siècle , daté par source

Le rempart mesure environ 6 m de hauteur.

Certains éléments sont encore visibles mais en mauvais état. Une partie des vestiges sont sur des propriétés privées rendant l’accès difficile. Néanmoins, la seule tour aujourd’hui dans le domaine public est celle du musée des arts et traditions populaires. Les fortifications de la ville Thuir sont relativement simples, elles sont faites d’un mur de chemise en moellons : « Les fortifications consistaient en un simple mur de chemise en cailloux roulés sans grands aménagements défensifs car en 1286 lorsque la cellera fut réparée, roi ordonna d'y construire des créneaux: Reparetur cellaria, repercutendo de calce intus et extra et faciendo dentellos. Actuellement seuls quelques pans de murs la plupart engagés dans des constructions particulières subsistent dans la cellera.  

Suite à cette réparation, une seconde enceinte fut érigée afin de répondre à la croissance démographique de Thuir.

« Cette seconde enceinte, flanquée de tours, percée de meurtrières, protégea la ville jusqu’au XIXe siècle, il en demeure encore aujourd'hui des restes assez importants.  Ces vestiges actuels et le plan de la ville dans le cadastre de 1820 donnent une idée exacte de ce qu’étaient ces fortifications. Un mur en pierre roulé, puissant, de cinq à sept mètres de haut, percé de meurtrières bien construites flanquée de nombreuses tours espacées de vingt à quarante mètres les unes des autres, hautes de plus de dix mètres. Le plan de 1820 nous permet de compter quatorze tours mais manifestement certaines ont déjà été détruites, aux portes principalement. Au XIVe siècle plus de vingt tours défendaient le village. Cette enceinte était percée de cinq portes toutes bien fortifiées. Les maisons d’habitations dont certaines possédaient des « patios » se trouvaient dans la cellera bien sûr mais surtout entre cette cellera et cette nouvelle enceinte. C’est là que se rassemblait la population au XIVe siècle.».

  • Murs
    • pierre moellon
  • Toits
    tuile creuse mécanique
  • Couvrements
  • Énergies
  • Typologies
    tour ;
  • Techniques
  • Précision dimensions

    La courtine devait avoir au moins 7 m de hauteur, les tours 10 m. L’épaisseur des murs était de 2 m au moins, les tours ont un diamètre intérieur voisin de 3,20 m. Percées de meurtrières, elles étaient espacées de vingt à quarante mètres les unes des autres.

  • Statut de la propriété
    propriété publique
    propriété privée
Date(s) d'enquête : 2023; Date(s) de rédaction : 2023
(c) Université de Perpignan Via Domitia, laboratoire CRESEM
(c) Inventaire général Région Occitanie
(c) Conseil départemental des Pyrénées-Orientales
Laguillermie Sarah
Laguillermie Sarah

Étudiante de Master 2 à l'université de Perpignan-Via-Domitia

Cliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.
Articulation des dossiers
Parties constituantes