Dossier d’œuvre architecture IA66004017 | Réalisé par
  • inventaire topographique
ancien presbytère, actuellement maison
Œuvre recensée
Copyright
  • (c) Inventaire général Région Occitanie
  • (c) Communauté de communes Conflent Canigó
  • (c) Conseil départemental des Pyrénées-Orientales

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Conflent-Canigou
  • Commune Baillestavy
  • Cadastre 1831 A4 494  ; 2022 A1 236

La date de construction de l’édifice n’est pas connue. Il est question au cours du XVIIIe siècle d’y réaliser des travaux de réparation. Par souci de préserver en priorité l’église de Saint-André, les travaux ont été réalisés seulement au XIXe siècle, suite à une lettre du curé Sales adressé au préfet en 1865, indiquant l’état de délabrement de l’édifice. Il explique que la toiture « est tombée en trois endroits, de manière qu’il n’est nullement nécessaire aujourd’hui pour entrer (à l’intérieur) de passer par la porte, et (…) dans les jours de pluie, le presbytère n’est autre chose qu’un étang. (…) Le plafond de la chambre du curé est tombé le 19 septembre dernier » (Revue d’Ille et d’Ailleurs, janvier 1988, p. 28). Le presbytère sera finalement rénové suite à cette protestation.

Le presbytère apparait sur le cadastre napoléonien de 1831. Si le presbytère comprend la totalité de la parcelle 236, la parcelle 357 était au XIXe siècle comprise dans l’édifice comme l’atteste le cadastre napoléonien.    

  • Période(s)
    • Principale : 18e siècle , daté par travaux historiques , (incertitude)

La façade principale développée sur une partie d’une ruelle, présente un remaniement important marqué par des transformations apparentes des maçonneries. Les fenêtres ont été reconstruites dans le temps ; seule une petite ouverture à volet bois unique semble plus ancienne. Au-dessus de celle-ci, une terrasse ouverte sur le deuxième étage est maintenue par des piliers de briques rouge. Cette partie est postérieure à la construction de l’édifice.

Quelques éléments témoignent du statut plus ou moins aisé de l’ancien propriétaire, en l’occurrence ici le curé, comme le pigeonnier. Ce dernier présente des ouvertures dispersées sur la façade principale, dont la plus grande au dernier niveau avec une table d’envol en schiste. Trois autres petites ouvertures de même facture sont localisées sur le côté droit de la façade.

Au centre de la façade principale se trouve un cadran solaire de forme rectangulaire. L’ensemble du rectangle est recouvert d’un enduit écaillé de couleur beige. A l’intérieur est gravé un cercle enduit de rouge, dans lequel se trouve les chiffres romains. Ces derniers sont reliés par des rayons au cercle central.

Le schiste est le principal matériau employé pour la maçonnerie de l’édifice. Traitée de façon plus ou moins grossière, cette roche a été travaillée pour le linteau de la porte d’entrée, de façon à ce qu’elle soit disposée en rang. La porte d’entrée en bois de type bâtarde semble d’époque, avec trois vantaux de dimensions inégales. La partie de gauche comprend une ancienne croix en fer incrustée dans le bois et en partie détériorée. Sur le panneau en haut à droite se trouve la poignée de porte ainsi que deux trous de serrure. Le vantail inférieur comprend une ancienne serrure.

La toiture de l’ensemble est à deux pentes, avec une couverture constituée de tuiles canal

  • Murs
    • schiste moellon sans chaîne en pierre de taille enduit partiel
  • Toits
    tuile
  • Étages
    2 étages carrés, étage de comble
  • Couvrements
  • Élévations extérieures
    élévation ordonnancée sans travées
  • Couvertures
    • toit à longs pans
  • Escaliers
  • Typologies
  • Techniques
  • Statut de la propriété
    propriété privée (incertitude)
  • Intérêt de l'œuvre
    à signaler

Bibliographie

  • Revue d’Ille et d’Ailleurs, Un village, une histoire : Vallestavia (Baillestavy), L’hereu just et, La révolte des Angelets. Numéro 9. Janvier 1988.

    p. 28
Date(s) d'enquête : 2019; Date(s) de rédaction : 2022
(c) Communauté de communes Conflent Canigó
(c) Inventaire général Région Occitanie
(c) Conseil départemental des Pyrénées-Orientales
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