La date de construction de l’édifice n’est pas connue. Il est question au cours du XVIIIe siècle d’y réaliser des travaux de réparation. Par souci de préserver en priorité l’église de Saint-André, les travaux ont été réalisés seulement au XIXe siècle, suite à une lettre du curé Sales adressé au préfet en 1865, indiquant l’état de délabrement de l’édifice. Il explique que la toiture « est tombée en trois endroits, de manière qu’il n’est nullement nécessaire aujourd’hui pour entrer (à l’intérieur) de passer par la porte, et (…) dans les jours de pluie, le presbytère n’est autre chose qu’un étang. (…) Le plafond de la chambre du curé est tombé le 19 septembre dernier » (Revue d’Ille et d’Ailleurs, janvier 1988, p. 28). Le presbytère sera finalement rénové suite à cette protestation.
Le presbytère apparait sur le cadastre napoléonien de 1831. Si le presbytère comprend la totalité de la parcelle 236, la parcelle 357 était au XIXe siècle comprise dans l’édifice comme l’atteste le cadastre napoléonien.