Dossier d’œuvre architecture IA66004016 | Réalisé par
  • patrimoine industriel
Mines de Baillestavy
Œuvre recensée
Copyright
  • (c) Inventaire général Région Occitanie
  • (c) Communauté de communes Conflent Canigó
  • (c) Conseil départemental des Pyrénées-Orientales

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Conflent-Canigou
  • Commune Baillestavy
  • Lieu-dit La Coume, Rebolledes
  • Dénominations
    mine
  • Appellations
    Balayé
  • Destinations
    logement

Depuis l’Antiquité jusqu’au XXe siècle, l’activité minière qualifiée de proto-industrielle (IZARD, Archéologie du Midi Médiéval, 1994, pp 115-129) a façonné le paysage du Conflent. En effet, les zones boisées présentes sur le territoire de Baillestavy ont fait l’objet de nombreuses déforestations, pour l’obtention du charbon, utilisé pour la transformation du minerai de fer. Les places à charbons ou charbonnières (fauldes en catalan) ont marqué le paysage des forêts, dont certaines sont encore visibles à Baillestavy. Le bois était carbonisé dans une cheminée centrale, recouverte de terre et de branchages pour faciliter le processus. Ainsi produit, le charbon permettait aux forges de fonctionner.

La forge désigne à la fois « l’atelier où l’on obtient le fer à partir du minerai de fer, ainsi que les objets fabriqués : outils divers, ferrures de portes, grilles, armes, clés » et les ouvriers (Le fil du Fer. n° 20. 2018, p 46)

Le paysage de Baillestavy est marqué par cette industrie, avec l’existence dès la période antique de sites métallurgiques. L’exemple le plus significatif est celui du site de l’ancienne église de Saint-André, située sur la rive gauche de la Lentillà. Elle fut en effet construite sur un crassier de forge antique (Le fil du Fer. n° 20. 2018, p 46), comme l’atteste la présence de scories dans le cimetière. Le crassier fonctionna du Ier siècle avant J.-C. au VIème siècle après J.-C., selon les résultats de fouilles effectuées entre 1986 et 1992 et dirigées par Gérard Mut. Il s’agit d’un type de forge qui fonctionnait à bras (IZARD, Archéologie du Midi Médiéval, 1994, pp 117), contrairement au modèle de la forge hydraulique, qui se généralise à l’époque médiévale. Cette activité métallurgique perdure à l’époque médiévale à partir du XIIIe siècle, comme l’atteste les fondations d’un bassin, d’un puits à trémie et de fours de réduction du minerai (bas-fourneaux) découverts lors des fouilles du XXe siècle. Si l’un des fours encore sous terre n’a pas encore été fouillé, les vestiges du second ont été découverts lors de la réfection du mur Nord du cimetière en 1998 (KOTARBA et collab,, carte archéologique de la Gulle, 2007, p. 242).

Le site de Saint-André fonctionne encore au XVe siècle, puisque la forge est mentionnée en tant que propriété de l’abbaye de Sainte-Marie d’Arles-sur-Tech (IZARD, Archéologie du Midi Médiéval, 1994, pp 115-129). Il semblerait qu’elle ait cessé de fonctionner entre le XVIIe siècle et le XVIIIe siècle, probablement lié à la pénurie de combustible qui marque le Conflent durant ces périodes.

L’existence d’une seconde forge dès l’époque médiévale semble attestée dans le village même de Baillestavy. Il s’agit d’une ancienne forge hydraulique appelée « la farga », dont le nom a par ailleurs donné lieu au hameau situé sur la rive droite de la Lentillà. En effet, cette forge devait très certainement se localiser dans cette partie du village. Elle apparait sur la carte de Cassini (1750-1815) et reste absente du cadastre napoléonien. Il est probable qu’elle ait été laissée à l’abandon dans la première moitié du XIXe siècle.

Le fer provenait de sites d’exploitations alentours, comme les mines de fer de la Coume et la mine du Mas Morer. Le minerai extrait devait être préalablement traité dans des fours à grillage (ou à griller), dispersés dans tout le territoire de Baillestavy. Ces derniers permettaient de cuire au préalable le minerai, afin de faciliter son traitement dans le bas fourneau de la forge.

L’opération de grillage consistait à enlever les matières comme le quartz, qui constituaient des impuretés, mais également d’éliminer le gaz carbonique du minerai (Le fil du Fer. Numéro 16. 2014, p 47). Des couches de minerai et de charbon de bois étaient dans ce sens disposées successivement. Parmi les fours à griller en très bon état de conservation, ceux construits en 1910 et situés en bordure de la D13 reliant Baillestavy à Valmanya et sur la rive gauche de la Lentillà, permettaient de traiter le minerai issu des mines de Rebollèdes.

Localisées au niveau de la rive droite de la rivière et en face des fours, ces mines ont très certainement été exploitées dès le XVIIIe siècle, comme l’atteste la mention sur la carte de Cassini. L’exploitation du fer devait à cette période s’effectuait par le biais de minières artificielles, dont l’une marque le paysage rocheux. C’est au cours de la première moitié du XXe siècle que l’exploitation minière de Rebollèdes est la plus active. En effet, elle présente un important gisement de fer carbonaté, conduisant une importante exploitation du site au début du siècle par la compagnie des mines, fonderies et forges d’Alès. C’est à cette époque que seront construites quatre galeries, afin d’extraire de la sidérite. La galerie du Bach (niveau 785) de plus de 20 m de long est la plus basse de l’exploitation. L’entrée est actuellement murée, comme cela se faisait systématiquement à la fermeture des mines. En dessous de celle-ci se trouve une halde, un amoncellement de déblai constitué de déchets de la galerie.

Une barraque visible à proximité de la galerie permettait aux mineurs de s’approvisionner en nourriture. Actuellement en ruine, le mur du fond garde encore trace de l’ancienne cheminée. De plus, le site comprenait également une forge d’entretien pour la réparation des outils avec un poste téléphonique, dont le câble est encore en place.

Le minerai extrait des galeries était ensuite acheminé par wagonnets le long d’une voie de roulement. Les wagonnets qui pouvaient basculer facilement pour le transport du minerai étaient maintenus par des châssis, dont deux en fonte sont conservés. La voie de roulement encore visible dans le paysage donne accès à une ancienne station de câble aérien. Les amarrages des deux câbles qui transportaient les wagonnets pleins et vides sont encore accrochés au mur principal. Par ailleurs, une trémie pour le chargement des wagonnets devait certainement se trouver à cet endroit.

Une seconde station en contrebas de la première garde également les deux amarrages de câbles ; ces derniers sont encore enroulés autour.

Les câbles traversaient ensuite la Lentillà, afin de desservir en minerai les deux fours à griller.

Le minerai était en effet déversé par l’ouverture principale des fours (partie sommitale) appelée geulard, pour atteindre le foyer central.

Une trémie pour permettre le basculement des wagonnets dans les fours devait se trouver au-dessus, au niveau de la terrasse encore visible. Le feu du foyer était activé grâce aux ouvertures carrées, qui assuraient sa ventilation. C’est par les grandes ouvertures en plein cintre que le minerai traité était récupéré. Une fois grillé, le minerai est conduit dans des tombereaux tirés par des chevaux jusqu’à la gare de Vinça, puis expédié dans les hauts-fourneaux du Gard.

Les mines seront abandonnées en 1931, probablement à cause de la pénurie de charbon et à l’émergence de nouveaux procédés métallurgiques.

  • Période(s)
    • Principale : Antiquité
    • Principale : Moyen Age
    • Principale : Temps modernes
    • Principale : 1ère moitié 20e siècle

Depuis l’Antiquité jusqu’au XXe siècle, l’activité minière qualifiée de proto-industrielle (IZARD, Archéologie du Midi Médiéval, Tome 12. 1994, pp 115-129) a façonné le paysage du Conflent. En effet, les zones boisées présentes sur le territoire de Baillestavy ont fait l’objet de nombreuses déforestations, pour l’obtention du charbon, utilisé pour la transformation du minerai de fer. Les places à charbons ou charbonnières (fauldes en catalan) ont marqué le paysage des forêts, dont certaines sont encore visibles à Baillestavy. Le bois était carbonisé dans une cheminée centrale, recouverte de terre et de branchages pour faciliter le processus. Ainsi produit, le charbon permettait aux forges de fonctionner.  

La forge désigne à la fois « l’atelier où l’on obtient le fer à partir du minerai de fer, ainsi que les objets fabriqués : outils divers, ferrures de portes, grilles, armes, clés » et les ouvriers (Le fil du Fer. n° 20. 2018, p 46). Le paysage de Baillestavy est marqué par cette industrie, avec l’existence dès la période antique de sites métallurgiques. L’exemple le plus significatif est celui du site de l’ancienne église de Saint-André, située sur la rive gauche de la Lentillà. Elle fut en effet construite sur un crassier de forge antique (Revue d’Ille et d’Ailleurs. Janvier 1988, p 20), comme l’atteste la présence de scories (résidus issus de la réduction du minerai) dans le cimetière. Le crassier fonctionna du Ier siècle avant J.-C. au VIème siècle après J.-C., selon les résultats de fouilles effectuées entre 1986 et 1992 et dirigées par Gérard Mut. Il s’agit d’un type de forge qui fonctionnait à bras[5] (par la force de l’homme), contrairement au modèle de la forge hydraulique, qui se généralise à l’époque médiévale. Cette activité métallurgique perdure à l’époque médiévale à partir du XIIIe siècle, comme l’atteste les fondations d’un bassin, d’un puits à trémie et de fours de réduction du minerai (bas-fourneaux) découverts lors des fouilles du XXe siècle. Si l’un des fours encore sous terre n’a pas encore été fouillé, les vestiges du second ont été découverts lors de la réfection du mur Nord du cimetière en 1998 (IZARD, Archéologie du Midi Médiéval, Tome 12. 1994, pp 117).

Le site de Saint-André fonctionne encore au XVe siècle, puisque la forge est mentionnée en tant que propriété de l’abbaye de Sainte-Marie d’Arles-sur-Tech (IZARD, Archéologie du Midi Médiéval, Tome 12. 1994, pp 120). Il semblerait qu’elle ait cessé de fonctionner entre le XVIIe siècle et le XVIIIe siècle, probablement lié à la pénurie de combustible qui marque le Conflent durant ces périodes. Au niveau du cimetière, du minerai de type hématite brune, liée à du calcaire, du quartzite ainsi que du schiste fut découvert (Revue d’Ille et d’Ailleurs. Janvier 1988, p 12).

L’existence d’une seconde forge dès l’époque médiévale est attestée dans le village même de Baillestavy, si l'on se réfère au témoignage du maire. Il s’agit d’une ancienne forge hydraulique appelée « la farga », dont le nom a par ailleurs donné lieu au hameau situé sur la rive droite de la Lentillà. En effet, cette forge devait très certainement se trouver dans cette partie du village. Elle apparait sur la carte de Cassini (1750-1815) mais n'est pas figurée sur le cadastre napoléonien. Il est probable qu’elle ait été laissée à l’abandon dans la première moitié du XIXe siècle, ce qui peut expliquer son absence de la cartographie.

Le fer provenait de sites d’exploitations alentours, comme les mines de fer de la Coume et la mine du Mas Morer. Le minerai extrait devait être préalablement traité dans des fours à grillage (ou à griller), dispersés dans tout le territoire de Baillestavy. Ces derniers permettaient de cuire au préalable le minerai, afin de faciliter son traitement dans le bas fourneau de la forge.

L’opération de grillage consistait à enlever les matières comme le quartz, qui constituaient des impuretés, mais également d’éliminer le gaz carbonique du minerai (Le fil du Fer. n° 16. 2014, p 47). Des couches de minerai et de charbon de bois étaient dans ce sens disposées successivement. Parmi les fours à griller en très bon état de conservation, ceux construits en 1910 et situés en bordure de la D13 reliant Baillestavy à Valmanya et sur la rive gauche de la Lentillà, permettaient de traiter le minerai issu des mines de Rebollèdes

Localisées au niveau de la rive droite de la rivière et en face des fours, ces mines ont très certainement été exploitées dès le XVIIIe siècle, comme l’atteste la mention sur la carte de Cassini. L’exploitation du fer devait à cette période s’effectuait par le biais de minières artificielles, dont l’une marque le paysage rocheux. C’est au cours de la première moitié du XXe siècle que l’exploitation minière de Rebollèdes est la plus active. En effet, elle présente un important gisement de fer carbonaté, conduisant une importante exploitation du site au début du siècle par la compagnie des mines, fonderies et forges d’Alès. C’est à cette époque que seront construites quatre galeries, afin d’extraire de la sidérite (Le fil du Fer. n° 13. 2011, p 9). La galerie du Bach (niveau 785) de plus de 20 m de long est la plus basse de l’exploitation. L’entrée est actuellement murée, comme cela se faisait systématiquement à la fermeture des mines. En dessous de celle-ci se trouve une halde, un amoncellement de déblai constitué de déchets de la galerie.

Une barraque visible à proximité de la galerie permettait aux mineurs de s’approvisionner en nourriture. Actuellement en ruine, le mur du fond garde encore trace de l’ancienne cheminée. De plus, le site comprenait également une forge d’entretien pour la réparation des outils avec un poste téléphonique, dont le câble est encore en place.

Le minerai extrait des galeries était ensuite acheminé par wagonnets le long d’une voie de roulement. Les wagonnets qui pouvaient basculer facilement pour le transport du minerai étaient maintenus par des châssis, dont deux en fonte sont conservés. La voie de roulement encore visible dans le paysage donne accès à une ancienne station de câble aérien. Les amarrages des deux câbles qui transportaient les wagonnets pleins et vides sont encore accrochés au mur principal. Par ailleurs, une trémie pour le chargement des wagonnets devait certainement se trouver à cet endroit.

Une seconde station en contrebas de la première garde également les deux amarrages de câbles ; ces derniers sont encore enroulés autour. Les câbles traversaient ensuite la Lentillà, afin de desservir en minerai les deux fours à griller. Le minerai était en effet déversé par l’ouverture principale des fours (partie sommitale) appelée geulard, pour atteindre le foyer central.

Une trémie pour permettre le basculement des wagonnets dans les fours devait se trouver au-dessus, au niveau de la terrasse encore visible. Le feu du foyer était activé grâce aux ouvertures carrées, qui assuraient sa ventilation. C’est par les grandes ouvertures en plein cintre que le minerai traité était récupéré. Une fois grillé, le minerai est conduit dans des tombereaux tirés par des chevaux jusqu’à la gare de Vinça, puis expédié dans les hauts-fourneaux du Gard.

Les mines seront abandonnées en 1931, probablement à cause de la pénurie de charbon et à l’émergence de nouveaux procédés métallurgiques (IZARD, Archéologie du Midi Médiéval, Tome 12. 1994, pp 124).

Les mines de la Coume ont quant à elle été exploitées dès l’époque antique, notamment au IIe siècle avant J.-.C. Un second gisement situé au niveau du ravin de la Coume, fut exploité à partir du XIXe, comme l’atteste la présence d’un four à griller daté de 1884 encore conservé.

Ce dernier présente un agencement similaire à ceux de Rebollèdes. La structure conique construite contre une terrasse permettait de griller préalablement le minerai extrait de la mine. Cependant, aucune ouverture pour la ventilation n’est existante. L’appareillage est constitué de blocs de schiste et l’unique entrée de forme carrée est surmontée d’un linteau de barres de fer.

C’est dès 1894 qu’un premier téléphérique est construit, afin d’acheminer le minerai extrait de la mine jusque sur la route à proximité du site de Saint-André (?), afin de le griller. Le four cité plus haut n’apparait pas dans les textes, il semblerait que son utilisation ait été stoppée pour des raisons méconnues. L’existence de ce gîte (autre terme pour désigner une exploitation minière), est attestée entre 1900 et 1902 par la Société des hauts-fourneaux de Pauillac (Le fil du Fer. n° 13. 2011, p 11). Au début du XXe siècle, la mine ne sera pas exploitée, tout comme celle de Rebolledes. Plus de 1000 mètres de galeries seront visitées en reconnaissance par la Compagnie des forges d’Alès de 1913 à 1920. Après les inondations de 1940 qui ont touché de près la mine, celle-ci est exploitée de 1959 à 1961 par Messieurs Rabeu et Dachs (habitants de Prades).

C’est au cours de ces années qu’un second téléphérique est construit pour transporter le minerai jusqu’à « une station de grillage », à proximité de la Route de Vinça à Valmanya, comme l’indique le plan de 1965 réalisé par la Société minière et métallurgique du Périgord. Deux roues sont encore en place, dont l’une avant le hameau de la Coume. Elle se trouve contre la base d’un ancien pylône qui supportait les câbles porteurs. La seconde roue apparait en contrebas du mas d’En Tousaire, d’où les câbles partaient jusqu’à la route principale.

Le minerai était acheminé à l’intérieur des galeries par des wagonnets, poussés par les miniers. Ces galeries horizontales également appelées « travers-bancs » étaient reliées entre elles par des puits. Sur le site de la Coume, l’entrée de la galerie 785 (correspond au niveau sous terre) est visible actuellement.

De plus, un wagonnet datant de cette période est conservé à l’entrée du village de Baillestavy. Il s’agit d’un vestige rare, la plupart des wagonnets ayant été vendus ou désossés pour la fabrication d’outils.

Le stockage du minerai s’effectuait dans une trémie, qui comportait quatre compartiments (Le fil du Fer. n° 13. 2011, p 11), afin de faciliter le remplissage des bennes du téléphérique long de plus de 1000 m. Les conditions de travail étaient rudes, avec des équipements de mauvaise qualité pour la sécurité des mineurs. L’exploitation dans les galeries s’effectuait de façon mécanique, à l’aide de « scrappers » (racloirs) qui avaient « un moteur à air comprimé relié au compresseur, lui-même alimenté par le courant électrique » (Le fil du Fer. n° 13. 2011, p 11) et dont la fonction était de charger le minerai. Les parois étaient dynamitées à l’aide de marteaux perforateurs à dynamite mais également au marteau manuel.

L’exploitation minière fermera le 15 Février 1969, en raison de « l’incapacité d’éliminer le soufre présent dans le carbonaté » (Le fil du Fer. n° 13. 2011, p 11).

  • Murs
    • grès
    • ciment
    • moellon
  • État de conservation
    remanié
  • Statut de la propriété
    propriété privée

Élément remarquable : date portée.

Bibliographie

Périodiques

  • Association Les amis de la route du fer. Le fil du Fer. Numéro 19. Baillestavy. 2017. 52 pages.

    Médiathèque de Prades

Documents multimédia

  • Lien URL : https://www.persee.fr/doc/amime_0758-7708_1994_num_12_1_1258

Date(s) d'enquête : 2019; Date(s) de rédaction : 2022
(c) Inventaire général Région Occitanie
(c) Conseil départemental des Pyrénées-Orientales
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