Dossier d’œuvre architecture IA66004012 | Réalisé par
  • inventaire topographique
Moulin à farine Barnèdes
Œuvre recensée
Copyright
  • (c) Inventaire général Région Occitanie
  • (c) Communauté de communes Conflent Canigó
  • (c) Conseil départemental des Pyrénées-Orientales

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Conflent-Canigou
  • Commune Baillestavy
  • Lieu-dit La Coume
  • Cadastre 2022 OA4 78  ; 1831 A 268

 La vie économique de Baillestavy s’organisait également autour de la production de farine dans trois moulins, dont les archives communales indiquent leur présence au XVIIIe siècle. Ces moulins se situaient au hameau de la Farga, au plus près du réseau d’eau actif. L’un d’entre eux construit en 1713, était considéré comme étant le moulin communal. L'autre, situé à environ 28 mètres en aval, fut exploité vers 1750 par François Vilar et par la famille Barnèdes depuis les années 1830. Il prit par ailleurs le nom de « moulin Fites et Barnèdes » entre 1861 et 1863.

Ce dernier bénéficiait tout comme le moulin communal, de la force hydraulique d’une chute d’eau, depuis un canal relié en amont à la Lentillà. Il semblerait que ce canal puisse correspondre à celui du Rec Major raccordé à la rivière de la Lentilla, comme l’indique Jaubert de Passa dans son mémoire cité plus haut. En effet, il explique que « après un cours d’eau sinueux d’environ 2000 toises, le canal sort enfin de la gorge, et domine tout le bassin de Vinça. Mesuré à son issue, et contre les culées du pont de Wallestavia (Vallis-Stavia), il a 8 pieds (et) 4 pouces de longueur » (JAUBERT DE PASSA, 1821, p 103). Toutefois, l’auteur ne mentionne pas le privilège accordé à la commune de Baillestavy de bénéficier de l’eau du canal, comme cela pouvait être le cas pour les communes de Joch, Rigarda, Finestret et Vinça.

  • Période(s)
    • Principale : 1ère moitié 18e siècle

Le moulin à farine encore conservé est situé dans la partie Est du hameau de la Farga.

La céréale qui était la plus utilisée pour fabriquer de la farine était le seigle (Rosenstein, 1989, p. 45). Elle était écrasée par deux meules placées l’une sur l’autre, à savoir la meule tournante (mobile) et de la meule dormante (ou gisante). Ces meules ont été dispersées dans le village.

La façade principale du moulin (à l’Ouest) comprend deux portes avec un linteau droit. Deux petits jours sont disposés de part et d’autre de ces ouvertures. Si la partie arrière a récemment été remaniée (blocs de béton), le reste des façades garde ses matériaux d’origine, dont le schiste, le gneiss et la brique rouge pour les encadrements d’ouverture. Les pierres de la façade Nord ainsi que de la façade Ouest sont entourées d’un faux-joint, incisé dans le mortier. Une tôle imitation tuile recouvre la toiture en appentis.

Le moulin bénéficiait de la force hydraulique d’une chute d’eau, depuis un canal relié en amont à la Lentillà. L’eau circulait sous le moulin puis sous deux passages voûtés en plein cintre encore conservés, reliés au canal. Tout comme la plupart des moulins à farine du Conflent, le corps de bâti suit l’inclinaison du canal, afin de bénéficier d’un débit d’eau plus important.

  • Murs
    • schiste moellon sans chaîne en pierre de taille
    • gneiss
    • brique
  • Toits
    ciment amiante en couverture
  • Couvrements
  • Couvertures
    • toit à un pan
  • Typologies
  • Statut de la propriété
    propriété privée (incertitude)
  • Intérêt de l'œuvre
    à signaler

Bibliographie

  • ROSENSTEIN Jean-Marie. Revue Conflent. Les moulins en Conflent. 1989, p 45

    p. 45
Date(s) d'enquête : 2019; Date(s) de rédaction : 2022
(c) Communauté de communes Conflent Canigó
(c) Inventaire général Région Occitanie
(c) Conseil départemental des Pyrénées-Orientales
(c) Conseil départemental des Pyrénées-Orientales