Selon un témoignage local, les premières mines de La Coume auraient été exploitées dès l’époque antique, notamment au IIe siècle après J.-C. Il subsiste peut-être de cette époque les vestiges de deux puits de mine à proximité du hameau.
Un second gisement situé au niveau du ravin de la Coume, fut exploité à partir du XIXe, comme en atteste la présence d’un four à griller daté de 1884 encore conservé. En 1894, un premier téléphérique est construit pour acheminer le minerai extrait de la mine jusqu’au site de Saint-André. L’existence de ce site est attestée entre 1900 et 1902 par la Société des hauts-fourneaux de Pauillac (Le fil du Fer, n° 13, 2011, p 11).
Au début du XXe siècle, la mine n'est plus exploitée, tout comme celle de Rabolledes. Plus de 1000 mètres de galeries sont visitées en reconnaissance par la Compagnie des forges d’Alès entre 1913 et 1920. La mine est inondée dans les années 1940 mais est exploitée de 1959 à 1961 par deux habitants de Prades, messieurs Rabeu et Dachs (Le fil du Fer, n° 13, 2011, p 11). C’est à cette époque qu’un second périphérique est construit pour transporter le minerai jusqu’à la Route de Vinça à Valmanya.
De 1962 à 1969, la Société minière et métallurgique du Périgord est le principal exploitant du site sur lequel travaillent environ 20 miniers travaillent sur le site, avec des tâches à effectuer bien précises : 2 s'occupent du four, 2 du téléphérique et les autres travaillent à la mine. Les conditions de travail sont rudes avec des équipements de mauvaise qualité pour la sécurité, pourtant, le témoignage du mineur Emmanuel Peiris en 2011 (Le fil du Fer, n° 13, 2011, p 14) signale que les employés travaillaient avec moins d’acharnement que dans les mines voisines. Les mineurs prenaient leur repas tous ensemble à l’extérieur de la mine, dans une « bonne ambiance ». Si certains d’entre eux viennent de Baillestavy par un fourgon, d’autres sont venus travailler à la Coume après la fermeture des mines de Sahorre, Fillols et Taurinya. Les ouvriers n’étaient pas logés sur place. Seul un yougoslave du nom de Crisanic vivait sur place, probablement au hameau de la Coume situé juste au-dessus de la mine. L
L’exploitation dans les galeries s’effectuait de façon mécanique, à l’aide de « scrappers » (racloirs) qui avaient « un moteur à air comprimé relié au compresseur, lui-même alimenté par le courant électrique » et dont la fonction était de charger le minerai. Les parois étaient dynamitées à l’aide de marteaux perforateurs à dynamite mais également au marteau manuel.
L’exploitation minière ferme le 15 Février 1969, en raison de "l’incapacité d’éliminer le soufre présent dans le carbonate".