Implanté en pente en contrebas de l’ancienne cellera, l’édifice de plan presque carré est développé sur quatre niveaux. Entièrement transformé en habitation, il comprend en façade principale (Sud) deux niveaux supérieurs ordonnancés sur trois travées, ainsi qu’une niche (oratoire) oblongue en arc brisé et légèrement outrepassée. Celle-ci abrite une statue en plâtre de Saint-Joseph à l’Enfant. L’accès au second étage s’effectue depuis l’extérieur par un escalier droit latéral, donnant accès à une petite terrasse. Un auvent à volutes en fonte protège une porte en bois, à moustiquaires caractéristiques du 20e siècle. L’ensemble de la façade est recouvert d’un enduit, contrairement aux autres parties de l’édifice. Celles-ci sont en moellons et galets de granit apparents liés à du mortier de chaux, avec des brisures de terre cuite. La façade Ouest comprend des ouvertures remaniées, tout comme celles situées au Sud. Au Nord, la façade est très peu percée, en dehors des petites fenêtres carrées à linteau droit en bois. Elle se distingue par la présence d’un édicule quadrangulaire à toit en appentis, recouvert de tuiles canal (élément lié au fonctionnement de la papèterie ?). L’important volume vertical de la bâtisse est nettement visible depuis la façade Est, qui présente des ouvertures aux dimensions décroissantes vers le haut, dont deux travées axées. Au deuxième étage, les fenêtres à volets bois semblent garder leur proportion d’origine. Enfin, la toiture est en appentis et couverte de tuiles canal. Au niveau des murs gouttereaux, les débords de toit sont traités avec un décor de terres cuites brutes sur trois rangs.