Dossier d’œuvre architecture IA66003522 | Réalisé par
  • pré-inventaire
Maison Pallarès
Œuvre recensée
Copyright
  • (c) Communauté de communes Conflent Canigó
  • (c) Inventaire général Région Occitanie

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Conflent-Canigou
  • Commune Catllar
  • Lieu-dit
  • Adresse 2 rue de la Coume , 32bis rue d'en Bas
  • Cadastre 2020 0C 412, 414, 429, 430 (p)  ; 1810 C 90

Le nom de Pallarès est évoqué dans l’état des biens fonds de la commune dressé en 1775, qui mentionne les possessions d’un bourgeois noble de Prades, estimées à 10 journaux de terres labourables [A.D.P.O., 1C. 1920]. En 1830, Joseph Pallarès est compté parmi les dix contribuables les plus imposés de Catllar [ [Le fil à soi, 1996, p.22]. La maison d’habitation de la famille Pallarès située en face de la demeure des Bertran, est développée au 19e siècle sur une très grande parcelle (voir le cadastre napoléonien). L’état de conservation actuel remonte très certainement à la fin du 18e siècle et le début du 19e siècle, avec des remaniements effectués au 20e siècle, dont un redécoupage en plusieurs parcelles.

  • Période(s)
    • Principale : limite 18e siècle 19e siècle
    • Secondaire : 20e siècle

La façade la mieux conservée de l’habitation développée en contrebas de la place de l’Olivier, reflète le statut social de l’ancien propriétaire, à travers le traitement des baies. En effet, celles-ci sont ordonnancées sur deux niveaux et axées en trois travées. La porte en bois du rez-de-chaussée située au centre de la façade est représentative de l’architecture du début du 19e siècle, avec une imposte pleine et des vantaux à motif géométrique directoire (losange). De plus, le vantail gauche conserve un heurtoir en fer, prenant la forme d’une main. L’encadrement de la porte est chanfreiné, et constitué de faux claveaux enduits au ciment naturel. Les crossettes supérieures sont terminées par de fines décorations sculptées et la clé centrale du linteau comporte les lettres « P » et « M » entrecroisées, qui se rattachent au nom de l’ancien propriétaire.Sur le côté latéral droit de la porte d’entrée, les deux fenêtres quadrangulaires possèdent le même type d’encadrement. Elles comprennent des volets bois repliables en tableau, protégés par une grille en fer. C’est également le cas pour les trois baies de l’étage supérieur, agrémentées de petits garde-corps en fer forgé. L’étage semble avoir été surélevé, comme l’atteste la présence d’un oculus. Une adjonction de la façade est également visible à l’angle Nord-Est de la façade, située en continuité d’un faux chaînage d’angle. Toute la façade est recouverte par un crépi, qui protège la maçonnerie en moellons. Ceux-ci sont visibles dans la partie jouxtant la façade à l’Ouest, qui possède une unique ouverture carrée, protégée par deux éléments de ferronnerie destinés à faire fuir les mauvais esprits (espanta bruixes). Contrairement au corps de bâti principal qui possède une toiture en tuiles canal à double pente, le faîtage est en appentis. Celui-ci prend appui sur le mur Nord de l’actuel café-restaurant « l’olivier », relatif au premier étage destiné à la partie habitable. Après lecture du cadastre du 19e siècle, la parcelle du café-restaurant (0C 133) n’est pas comprise dans l’habitation Pallarès. Les bâtiments à vocation agricole ne sont pas juxtaposés visuellement à l’habitation. Ils sont en effet intégrés de manière discrète à l’arrière de l’espace domestique, au niveau des actuelles habitations n°34 et n°32 bis rue d’en Bas. La façade sur rue est caractérisée par un volume bâti très simple et horizontal sur deux niveaux, avec des percements d’apparence aléatoire. L’une des fenêtres supérieures conserve une pierre de granit en saillie, vestige d’un ancien séchoir à fruits. En façade Sud, de nombreuses transformations ont été effectuées, dont le rajout d’un étage supplémentaire terminée par une toiture en appentis. Un haut mur dans la continuité du bâti vient délimiter la propriété et permet d’accéder à l’intérieur de l’espace agricole, à partir d’un portail cintré à linteaux et jambages en cayrous. Il mène actuellement à une cour ouverte, autrefois bâtie (cadastre napoléonien).

  • Murs
    • granite moellon
    • ciment enduit
    • fer
  • Toits
    tuile creuse
  • Plans
    plan régulier
  • Étages
    rez-de-chaussée, 1 étage carré, étage de comble
  • Élévations extérieures
    élévation ordonnancée
  • Couvertures
  • Escaliers
    • escalier dans-oeuvre
  • Statut de la propriété
    propriété privée
  • Intérêt de l'œuvre
    à signaler

Documents d'archives

  • A.D.P.O., 1C. 1920

    AD Pyrénées-Orientales : 1C

Périodiques

  • TOSTI, Jean, MARQUIÉ, Yvan. Association Els Amics de Catllà. Revue Le fil à soi, Un village, une histoire : Catllà. Numéro spécial. 1996, p.25.

Date(s) d'enquête : 2020; Date(s) de rédaction : 2020
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(c) Inventaire général Région Occitanie