Dossier d’œuvre architecture IA66003460 | Réalisé par
  • inventaire préliminaire
maison dite ferme De Rose
Œuvre repérée
Copyright
  • (c) Inventaire général Région Occitanie
  • (c) Communauté de communes Conflent Canigó

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Vinça - Le Canigou
  • Commune Estoher
  • Adresse chemin de Mas , rue El Carrero
  • Cadastre 2019 A01 35
  • Dénominations
    maison
  • Appellations
    ferme De Rose
  • Parties constituantes non étudiées
    puits, cour, pigeonnier, toit à porcs, bergerie

L'’ensemble a été construit ou reconstruit en 1608 comme l'indique la date portée au dessus de l’'entrée principale. Cette demeure fut habitée durant la période franquiste (années 1930) par la famille De Rose, dont les membres étaient de riches chatelains émigrés de Barcelone. Selon le témoignage de l'actuel propriétaire, l’'ancien maire du village, Monsieur Ille, racheta la ferme à la fin des années 1940.

  • Période(s)
    • Principale : 1ère moitié 17e siècle
    • Secondaire : milieu 20e siècle
  • Dates
    • 1608, porte la date

Cette ferme s'’étend sur le Chemin du Mas mais également au départ de la rue El Carreró.

L'’entrée principale qui donne sur cette dernière rue est accessible par un escalier à trois marches en pierre. Une partie de meule de moulin est imbriquée sur la seconde marche. La porte d’'entrée est en bois, encadrée par du gré en pierre de taille. La date porté « 1608 » se remarque sur le voussoir central.

La façade développée sur le Chemin du Mas a un ordonnancement horizontale marqué. Le rez-de-chaussée comprend de petites ouvertures carrées, encadrées par un linteau en bois. Les fenêtres du premier étage sont verticales et sont équipées de volets barres en bois de type écharpe. Tout comme le précèdent niveau, le linteau est en bois. Au dernier étage, les ouvertures sont encadrées par de la brique rouge. A l’'extrémité Est de cette façade, une imposante porte cochère permettait l’'entrée et la sortie des animaux dans la cour intérieure. La porte a un encadrement en pierre de taille, composé de marbre blanc et de marbre rose de Villefranche-de-Conflent pour les pierres de calages. L’'accès à la cour ouverte s’effectue par un porche voûté en plein cintre, dont le plafond est constitué de poutres en bois. A gauche de ce porche se trouvait la bergerie (actuellement de débarras), qui s'’étendait tout le long du Chemin du Mas. Il reste encore une mangeoire en bois sur le bas-côté gauche.

La cour servait de basse-cour et abritait à la fois le poulailler, des espaces pour les cochons, les ânes et les vaches. Une grande partie de cette basse-cour est en ruine, même si les murs porteurs ont en partie été conservés et pour certains restaurés. La partie droite est la seule dont la charpente en bois recouverte de tuiles canal n’'a pas été détruite. Tout comme la bergerie, cet espace comprend une mangeoire en bois, dont l’intérieur est pavé de briques plates.

Le mur Nord de la ferme permet de fermer la basse-cour et forme une enceinte protectrice. Sa partie supérieure a gardé les dispositifs de maintien de l’'ossature en bois sur deux niveaux. Il s’'agit de trous de forme carré encadrés par des galets de rivière. Le dernier niveau du mur conserve également deux ouvertures carrées, dont l’intérieur est voûté d’un arc en plein cintre, constitué de briques rouges.

Un portail en bois a été intégré à l’'extrémité Ouest de ce mur, permettant d'’ouvrir sur un second espace ouvert composé d'’un hangar agricole et d'’arbres fruitiers.

Le logis communique avec l’'enclos de la cour, sur toute la partie Ouest. Distribué par un escalier contre le mur, il comprend tous les espaces du premier étage. La cuisine recouverte d’'un enduit écaillé, conserve sur un angle une cheminée avec un rebord en bois ainsi qu'’un four à pain. Ce dernier placé en saillie de la cuisine, ne présente pas les mêmes caractéristiques que les fours à pains traditionnels du Conflent de forme semi-circulaire. Il est en effet de plan carré, organisé en hauteur entre le premier étage et le rez-de-chaussée. A l’'extérieur, en partie basse, une grande ouverture, permettait d'’entreposer le bois sec. Le four devait certainement être à usage privé, ce qui apparait comme un signe distinctif de richesse des anciens propriétaires. Sur le côté gauche du four se trouve un puits de forme arrondie, fermé par une porte en bois en mauvais état. L’'intérieur est bâti avec des galets de rivière ainsi que de quelques briques.

Au premier étage du logis, se trouvent les chambres, dont l'’une conserve sur sa cheminée le blason peint polychromé de la famille De Rose.

Sur l’'une des façades Nord-Ouest de la maison se trouve un pigeonnier. Il est constitué de trois ouvertures carrées, dont deux sont disposés en rang. L'’encadrement de ces nichoirs est en brique plate, tout comme les deux plages d’'envol visibles.

  • Murs
    • schiste
    • marbre
    • grès
  • Toits
    tuile
  • Étages
    2 étages carrés
  • Couvertures
    • toit à longs pans
  • Escaliers
    • escalier droit en maçonnerie
  • État de conservation
    vestiges
  • Techniques
    • peinture
  • Représentations
    • armoiries
  • Précision représentations

    Le blason de la famille De Rose se compose de quatre écussons, dont deux au couleurs jaune et rouge de la Catalogne. Sur l’un de ces écussons se trouve l’emblème du royaume de Castille, un château rouge sur fond jaune.£En dessous de celui-ci est représenté un lion, symbole du royaume de Léon. L’aigle à gauche du château est une figure des armoiries de la Maison Royale d’Aragon. Les trois symboles réunis font penser aux armes d’Henri II, comte d’Empúries de 1458 à 1522. Le second écusson aux couleurs de la Catalogne se distingue par deux rangées de fleurs (?) rouges et blanches sur fond jaune. Les deux derniers écussons ont un fond bleu ; l’un comporte trois étoiles au-dessus d’une colline blanche et l’autre un bras tendu tenant un bouquet de fleur à la main, qui semble sortir d’un nuage. Le blason est entouré de rouleaux de parchemins jaunes et rouges d’un côté, blancs et bleus de l’autre. Ces rouleaux sont surmontés d’un casque, encadré par l’inscription latine « AEDIFICAVERIT DOMUM (?). Une frise décorative aux motifs floraux est visible sur l’enduit des murs de la chambre

Champs annexes au dossier - Architecture

  • NOTB_G PIZARD. Véronique. Cartographie successive des entreprises métallurgiques dans les Pyrénées nord-catalanes ; support préliminaire à l’étude éco-historique des forêts charbonnées. In : Archéologie du Midi Médiéval [en ligne] Tome 12. 1994, p 119£Association Les amis de la route du fer. Le fil du Fer. Numéro 17. Baillestavy. 2015£VERNA. Catherine. Le temps des moulines. Fer, technique et société dans les Pyrénées centrales (XIIIe-XVIe siècles) [en ligne] Éditions de la Sorbonne, Coll. Histoire ancienne et médiévale. 2001, p 1.£ROSENSTEIN Jean-Marie. Revue Conflent. Les moulins en Conflent. 1989, p 9.
  • NOTB_S Archives départementales des Pyrénées-Orientales: séries 1B408, f°149v / 1B419, f°150r / 3 E19/319.
  • APPA
  • APRO
  • ARCHEO
  • AVIS
  • CCOM
  • CHARP
  • CHARPP
  • COORLB93
  • COORMLB93
  • COORMWGS84
  • COORWGS84
  • ENCA
  • EPID
  • ESSENT
  • ETACT
  • FEN
  • FEN2
  • FENP
  • INTER
  • MHPP
  • NOPC
  • OBSV
  • PAVIS
  • PETA_MA
  • PLU
  • PSAV_FA
  • SAV_FA
  • SELECT oeuvre sélectionnée
  • TAILL
  • TAILLP
  • TOITU
  • USER
  • VALID accessible au grand public ; non validée
  • VISI
  • VISIB
  • VOIR_AUSSI
  • WCOM
  • IMP R_20221220_02
  • Statut de la propriété
    propriété privée (incertitude)
  • Intérêt de l'œuvre
    à signaler
Image non consultable
Image non consultable
Image non consultable
Date(s) d'enquête : 2019; Date(s) de rédaction : 2019
(c) Communauté de communes Conflent Canigó
(c) Inventaire général Région Occitanie