Dossier d’œuvre architecture IA66003428 | Réalisé par
  • pré-inventaire
Mairie-école, actuellement gîte
Œuvre recensée
Copyright
  • (c) Inventaire général Région Occitanie
  • (c) Communauté de communes Conflent Canigó

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Conflent-Canigou
  • Commune Arboussols
  • Lieu-dit
  • Adresse place de la Mairie
  • Cadastre 2019 0A 261
  • Précisions

De 1834 à 1835, l’enseignement scolaire est dispensé par Michel Clerch, premier instituteur d’Arboussols. Jusqu’en 1866, il est donné par le curé d’Arboussols et aucune mention d’école n’est attestée (Garrigue, 2017, p. 127). C’est avec l’institutrice Catherine Selve nommée en 1865 qu’une première école apparait à Arboussols. Un changement de local s’effectue en 1869, à l’emplacement de l’actuelle habitation n°1 rue de l’Église. La nouvelle école dont les plans ont été réalisés par l’architecte et directeur des travaux Monsieur Aymar, est terminée en 1879. En 1898, la décision de reconstruire l’école est actée. En effet, « il est décidé de procéder à la reconstruction de l’immeuble actuel qui tombe en ruines et qui ne pourrait être réparé qu’à grand frais et pour une trop faible durée » (Garrigue, 2017, p. 137).

Finalement, l’école ne fera l’objet que de travaux de réparations, effectués au début du XXe siècle. Abandonnée en 1930, un logement appartenant à la veuve Lafont est cédé afin d’y intégrer les locaux de l’école. La nouvelle école reste en bon état jusque dans les années 1960, où des infiltrations d’eau provenant de la toiture menacent la qualité de l’enseignement.

En 1965, l’école n’est plus en fonction (Garrigue, 2017, p. 138) et les locaux sont entièrement dévolus à l'usage municipal. L’extension de cette dernière s’effectuera dans les années 1970. L’ancienne cour de l’école donne actuellement accès au gîte communal le Cerisier, localisé au premier étage.

Le bâtiment de l’école-mairie est caractéristique de l’architecture de l’entre-deux guerre, avec une importante volumétrie et le caractère symétrique des façades. Le corps de bâti principal est ordonnancé sur deux niveaux avec une toiture à double pente en tuiles canal, qui repose sur un avant-toit composé de chevrons en bois peint. Les niveaux sont marqués par une bande en saillie, dont la plus haute forme une corniche reproduisant la pente du toit. Toutes les ouvertures ont été récemment rénovées ; celles de la façade sur rue de la Tramontane sont axées, contrairement aux fenêtres latérales qui sont non ordonnancées. Les oculi qui surmontent les baies du second niveau devaient être encadrés de cayrous à l’origine, comme l’atteste un croquis de Germain Macary réalisé au XXe siècle.

Tous les angles de l’actuelle mairie sont traités avec un faux chainage, dont l’enduit de couleur gris clair contraste avec le reste du revêtement des façades. L’annexe de la mairie possède également une toiture à double pente avec des tuiles canal, et s’inscrit dans le prolongement de la façade sur la place de la Mairie.

  • Murs
    • maçonnerie enduit
  • Toits
    tuile
  • Étages
    2 étages carrés
  • Élévations extérieures
    élévation ordonnancée sans travées
  • Couvertures
    • toit à longs pans
  • Statut de la propriété
    propriété de la commune
  • Intérêt de l'œuvre
    à signaler

Bibliographie

  • GARRIGUE, Jean-Pierre. Arboussols & Marcevol. Deux villages, une histoire. Éditions Les Presses Littéraires. 2017.

    p. 127.
Date(s) d'enquête : 2019; Date(s) de rédaction : 2019
(c) Communauté de communes Conflent Canigó
(c) Conseil départemental des Pyrénées-Orientales
(c) Inventaire général Région Occitanie