Dossier d’œuvre architecture IA66003364 | Réalisé par
  • recensement du patrimoine thermal
Ancien logement de l'office des postes, puis hôtel d’Angleterre et de la Poste
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) Inventaire général Région Occitanie

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Pyrénées - Le Canigou
  • Commune Vernet-les-Bains
  • Commune Vernet-les-Bains
  • Adresse 9 avenue De Burnay
  • Cadastre 2007 AD 405
  • Dénominations
    immeuble à logements, poste
  • Destinations
    hôtel de voyageurs
  • Parties constituantes non étudiées
    boutique

Une construction est mentionnée dès 1881 dans les matrices de propriétés bâties. Il s'agit du logement de la directrice des postes, sur la parcelle A645. En 1882, le cahier des charges de saisie des thermes mentionne la poste et les télégraphes dans ce même bâtiment. L'année suivante, le 29 février 1883, dans la désignation des immeubles saisis intégrés dans le procès verbal, l'ensemble hôtel de la guerre et de la poste est décrit ainsi : "une maison d’habitation située avenue des thermes, élevée d’un rez-de-chaussée et d’un étage, dans laquelle maison sont établis les bureaux du télégraphe et de la poste aux lettres, elle est actuellement occupée partie pas la directrice de La poste et du télégraphe et partie par le jardinier fleuriste de l’établissement.

En 1928, le comte de Burnay, propriétaire de l'établissement thermal de Vernet-les-Bains, cède à la ville une parcelle sur la route de Fillols (AH du cadastre actuel) afin d'établir le nouveau bureau de poste et des télégraphes.

Lors des inondations d'octobre 1940, l'hôtel d'Angleterre et de la poste appartient à M. A.M. White, qui est également propriétaire de l'hôtel Alexandra à Vernet-les-Bains. Une correspondance présente aux archives départementales des Pyrénées-Orientales indique que l'hôtel d'Angleterre et de la poste a été sinistré. M. White explique que les inondations ont emporté une grande partie de son hôtel d'Angleterre. Il porte une réclamation pour être indemnisé des dommages subis, mais sa demande lui est refusée car il est de nationalité britannique.

L'hôtel semble avoir été augmenté vers l'ouest. Sur les photographies aériennes de 1953, apparaît une toiture à l'arrière prolongeant le bâtiment initial. L'architecture de ce bâtiment semble plus récente encore. Les photos aériennes de 1974 montrent un bâtiment à l'arrière aussi volumineux que l'actuel. L'agrandissement pourrait dater des années 1970.

  • Période(s)
    • Principale : 4e quart 19e siècle , (incertitude)

L'ancien hôtel d'Angleterre et de la poste est construit selon un plan rectangulaire. Il est flanqué de deux pavillons de part et d'autre. La façade principale est orientée vers l'est. Il se compose d'un rez-de-chaussée surmonté de deux étages. La présence de soupiraux au niveau bas de la rue laisse supposer que le bâtiment abrite un sous-sol.

Le corps principal en façade est percé de deux portes au rez-de-chaussée et de 4 fenêtres. Le premier étage compte six portes-fenêtres agrémentées de balconnets en fer forgé. Le deuxième étage en façade est percé de 6 fenêtres. La toiture en façade présente une corniche au décor de moulures. Le toit est recouvert d'ardoise sur le bâtiment principal et les pavillons latéraux. Le faîtage et les arêtes du toit du bâtiment principal sont constitués de tuiles creuses. Une lucarne à deux versants traverse le toit d'est en ouest.

Les pavillons latéraux, de forme régulière et identique, sont constitués d'un rez-de-chaussée et surmontés de deux étages, offrant une symétrie par rapport au corps central. Le rez-de-chaussée est constitué de vitrines qui abritaient des commerces. Couvert d'une terrasse et d'un garde-corps au premier étage, un pilier soutient le balcon du deuxième étage. Le toit en pavillon est couvert d'ardoise et de zinc. Il est surmonté au nord d'une girouette au nord et d'un épi de faîtage au sud. Le long du toit des pavillons, court un lambrequin en bois découpés et ajouré. Les façades nord et sur des pavillons sont percées de deux portes-fenêtres ouvrant sur un balconnet et un garde-corps. L'avancée constituée par le balcon est soutenu par deux modillons moulurés. Les angles des pavillons sont soulignés par un décor de bossage.

Le corps de bâtiment situé côté ouest est couvert de tuiles mécaniques. Ce bâtiment semble avoir été accolé au bâtiment initial à une période plus tardive. Sur les photographies aériennes de 1953, apparaît une toiture à l'arrière prolongeant le bâtiment initial. L'architecture de ce bâtiment semble plus récente encore. Les photos aériennes de 1974 montrent un bâtiment à l'arrière aussi volumineux que l'actuel. L'agrandissement pourrait dater des années 1970. A l'heure actuelle, il s'agit d'un bâtiment élevé sur trois niveaux, qui semble communiquer avec le bâtiment sur lequel il est adossé. Orienté vers l'ouest, ce bâtiment donne sur un grand jardin. Les trois niveaux sont ornés de baies en plein cintre qui reposent sur des colonnes. Chaque baie est fermée par une fenêtre aux premier et deuxième étage. Au troisième étage, les baies sont ajourées. Cette façade très lumineuse est constituée de couloir qui distribuent les différentes pièces qui constituent l'hôtel.

  • Murs
    • pierre moellon enduit
    • pierre moyen appareil
  • Toits
    ardoise, tuile mécanique, zinc en couverture
  • Plans
    plan rectangulaire symétrique
  • Étages
    en rez-de-chaussée, 2 étages carrés
  • Couvertures
    • terrasse
  • Techniques
    • maçonnerie
    • menuiserie
    • décor stuqué

Documents d'archives

  • AD Pyrénées-Orientales. Série W: 1102W905. Dommages liés aux inondations d'octobre 1940.

    AD Pyrénées-Orientales : 1102W905
  • AD Pyrénées-Orientales. Série NUM/W: 15NUM1024W224. Cadastre napoléonien. 1807.

    AD Pyrénées-Orientales : 15NUM1024W224
    section A1
  • AD Pyrénées-Orientales. Série U. 3U2647. Cahier des charges de saisie des thermes. 1882.

Périodiques

  • Vernet Animation. 1974-1975, 2e trimestre 1974.

Date(s) d'enquête : 2018; Date(s) de rédaction : 2018
(c) Inventaire général Région Occitanie
(c) Université de Perpignan Via Domitia, laboratoire CRESEM