Dossier d’œuvre architecture IA66003346 | Réalisé par
  • recensement du patrimoine thermal
chalet quazemy ou chalet russe ou chalet des glaïeuls
Œuvre repérée
Copyright
  • (c) Inventaire général Région Occitanie
  • (c) Archives départementales des Pyrénées-Orientales

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Pyrénées
  • Commune Vernet-les-Bains
  • Adresse 1 chemin des Estrilles
  • Cadastre 2017 A1 23
  • Dénominations
    maison
  • Précision dénomination
    maison de villégiature
  • Appellations
    russe, quazemy, glaïeuls

En 1878, Louis Companyo, médecin inspecteur aux Escaldes, présente les vertus des eaux minérales et des bains de mer du département des Pyrénées Orientales dans un pavillon dédié à l’exposition internationale de Paris. L’établissement thermal de la rive gauche du Cady est alors sous la direction des commandants, et Vernet-les-Bains gagne en notoriété. En 1880, les commandants vendent l’établissement thermal à Jean Albiot, associé à Bourgain et Brasseur. Les nouveaux propriétaires souhaitent accompagner cet engouement pour la station en construisant des villas et chalets représentants des caractéristiques architecturales différentes. Ainsi, dès 1880, la construction de villas individuelles est entreprise : la villa mauresque, des roses, des roches, des lilas, ainsi que le chalet des glaïeuls, suisse, alsacien… Ces villas et chalets, destiné à la location saisonnière pour les curistes venus prendre les eaux à Vernet-les-Bains, s’inscrit dans une volonté d’améliorer la qualité de l’accueil à Vernet, et d’attirer une population à la recherche de confort et de modernité.

Ce chalet est mentionné d’abord sous le nom chalet Quazemy (la mention "chalet suisse" est une erreur), parcelle A 854 du cadastre ancien et apparaît dans les matrices dès 1881. En 1883, sous la propriété de Claudio Chiesa, le chalet situé sur la même parcelle est identifié comme chalet russe. Il est également connu sous le nom de chalet des glaïeuls sur les cartes postales anciennes.

Toujours visible sur le chemin des Estrilles au n°1, il a été fortement remanié par rapport aux vues anciennes.

  • Période(s)
    • Principale : 4e quart 19e siècle , daté par source
  • Dates
    • 1881, daté par source

Ce chalet est constitué d’un plan rectangulaire, augmenté d’un pavillon saillant sur la façade est. Les parties latérales du corps saillant comportaient à l’origine deux terrasses au rez-de-chaussée et au premier étage, supportées par des colonnes. Le chalet est constitué d’un rez-de-chaussée et surélevé d’un étage. La présence d’un soupirail laisse supposer un soubassement. Son toit à double pente est recouvert d’ardoise. Un avant-toit court sur l’ensemble du bâtiment. Il repose sur des solives en bois, rappelant l’esprit chalet. Il comportait à l’origine un lambrequin qui ornait la bordure de rive de l’avant toit saillant.

  • Murs
    • maçonnerie enduit
  • Toits
    ardoise
  • Étages
    1 étage carré
  • Couvrements
  • Couvertures
    • toit à longs pans
  • Statut de la propriété
    propriété privée

Documents d'archives

  • AD Pyrénées-Orientales. Série W. 1026W221. Matrices de propriétés bâties. 1850-1911.

    AD Pyrénées-Orientales : 1026W221
  • AD Pyrénées-Orientales,98 J 32, Fermage, procès impliquant M. Kiechle, 1904

Documents figurés

  • Fonds Jean Tor, cartes postales.

  • [Documents figurés anciens]. (AD Pyrénées-Orientales. Série Fi; 59Fi).

Date(s) d'enquête : 2017; Date(s) de rédaction : 2019
(c) Université de Perpignan Via Domitia, laboratoire CRESEM
(c) Inventaire général Région Occitanie