Dossier d’œuvre architecture IA66003306 | Réalisé par
  • recensement du patrimoine thermal
épicerie Malart puis Paillissé et logements en étage puis commerces et logements en étage
Œuvre repérée
Copyright
  • (c) Inventaire général Région Occitanie

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Pyrénées - Le Canigou
  • Commune Vernet-les-Bains
  • Adresse 6 avenue des thermes
  • Cadastre 2007 AD 358
  • Dénominations
    échoppe, immeuble à logements
  • Appellations
    Malart, Paillissé

Ce bâtiment date probablement du début du XIXe siècle, au moment du développement du thermalisme à Vernet, en particulier sur la rive droite du Cady avec l’exploitation des sources et la construction de l'établissement Mercader, dès 1833. L'avenue des thermes assure la jonction entre les thermes Mercader et la place du village.

Les cartes postales anciennes montrent que le bâtiment est resté fidèle à ses fonctions d'origine, puisque des commerces occupent le rez-de-chaussée et des logements constituent les étages, encore de nos jours. Sur les vues anciennes, il s'agissait d'une épicerie fine, qui proposait des vins, liqueurs, des articles de ménage, ainsi que des articles de mercerie, des chaussures, des chapeaux, et un service de confection. Entre les deux cartes postales disponibles, le nom a changé. Il s'agit d'une succession, Mme Paillissé, de son nom de naissance Malart, a repris la gestion de l'épicerie. Ceci pourrait expliquer que les deux noms demeurent sur l'enseigne figurant sur la carte la plus récente.

  • Période(s)
    • Principale : 2e quart 19e siècle , (incertitude)

Ce bâtiment a été identifié comme ayant abrité au rez-de-chaussée, une épicerie à la fin du XIXe siècle et début du XXe siècle. Il est constitué d'un rez-de-chaussée, de deux étages et d'un étage de comble aménagé.

Le rez-de-chaussée ouvre sur deux fenêtres-vitrines. Une porte d'entrée se trouve au centre pour l'accès aux boutiques, et une à droite permet l'accès aux logements en étage. La devanture d'origine a été conservée mais repeinte de couleurs différentes pour séparer le commerce d'origine en deux commerces. L'entrée s'effectue encore par la porte centrale.

Le premier étage est composé de trois portes-fenêtres ouvrant sur un balcon filant. Au dessus des fenêtres des premier et deuxième étage, sous les balcons et en entablement le long de l'avant-toit, un décor de briques rouges en faux moellon équarri appareillé en dent d'engrenage, donne du rythme et contraste avec l'ensemble de la façade. Celle-ci est revêtue d'un parement irrégulier de pierre de forme hexagonale.

Le deuxième étage comporte trois portes-fenêtres ouvrant chacune sur un garde-corps en ferronnerie, qui reprend les mêmes motifs végétaux qu'au premier étage. L'étage de comble présente une lucarne pignon à grande baie en façade, dont le toit à double versant à pente raide est souligné d'un lambrequin en bois.

  • Murs
    • pierre moellon parement (incertitude)
  • Toits
    tuile, tuile mécanique
  • Plans
    plan rectangulaire régulier
  • Étages
    2 étages carrés, en rez-de-chaussée, comble à surcroît
  • Couvrements
  • Couvertures
  • Escaliers
  • Techniques
    • maçonnerie
    • menuiserie
    • ferronnerie
Date(s) d'enquête : 2018; Date(s) de rédaction : 2018
(c) Inventaire général Région Occitanie
(c) Université de Perpignan Via Domitia, laboratoire CRESEM