Dossier d’œuvre architecture IA66003280 | Réalisé par
  • recensement du patrimoine thermal
chalet du lac puis chalet basque
Œuvre recensée
Auteur
Copyright
  • (c) Inventaire général Région Occitanie

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Pyrénées - Le Canigou
  • Commune Vernet-les-Bains
  • Adresse 2 rue Louis Codet
  • Cadastre 2017 AI 25
  • Dénominations
    maison
  • Précision dénomination
    maison de villégiature
  • Appellations
    chalet du lac, chalet basque

En 1878, Louis Companyo, médecin inspecteur aux Escaldes, présente les vertus des eaux minérales et des bains de mer du département des Pyrénées Orientales dans un pavillon dédié à l’exposition internationale de Paris. L’établissement thermal de la rive gauche du Cady est alors sous la direction des Commandants, et Vernet-les-Bains gagne en notoriété. En 1880, les Commandants vendent l’établissement thermal à Jean Albiot, associé à Bourgain et Brasseur. Les nouveaux propriétaires souhaitent accompagner cet engouement pour la station en construisant des villas et chalets représentants des caractéristiques architecturales différentes. Ainsi, dès 1880, la construction de villas individuelles est entreprise : la villa mauresque, des roses, des roches, des lilas, ainsi que le chalet des glaïeuls, suisse, alsacien… Ces villas et chalets, destinés à la location saisonnière pour les curistes venus prendre les eaux à Vernet-les-Bains, s’inscrit dans une volonté d’améliorer la qualité de l’accueil à Vernet, et d’attirer une population à la recherche de confort et de modernité.

Le chalet du lac est mentionné la première fois dans le cahier des charges de saisie des thermes de 1882. Il est décrit comme comportant un rez-de-chaussée surélevé d’un étage. Il n’est alors pas encore terminé et il n’est pas habité. Il n’y a pas de mention d’architecte ni d’entrepreneur. Il n’apparaît cependant pas dans les matrices cadastrales auprès des autres villas et chalets du secteur. On le retrouve sur un plan de l’établissement thermal de 1907 lors du procès de M. Kiechle, sous le nom de chalet du lac au numéro 23.

Aujourd’hui, le chalet du lac est communément appelé chalet basque, et accueille les bureaux de l’Office national des forêts secteur RTM.

  • Période(s)
    • Principale : 4e quart 19e siècle , daté par source
  • Dates
    • 1883, daté par source

Le chalet du lac obéit à un plan régulier en L. Il est orienté selon un axe nord-sud. Il est composé d’un rez-de-chaussée surélevé d’un étage. Le toit débordant est recouvert de tuiles. Les murs sont parés de pans de bois et la façade est crépie de couleur claire, qui accentue les éléments en bois. Des solives en bois soutiennent l’avant-toit. Une bordure de rive agrémente le pignon au sud-est. A l’origine, cette bordure était en bois découpé. Les chaînes d’angle sont soulignées par un enduit lisse, qui contraste avec le crépi de la façade. La visibilité sur ce chalet est limitée à la rue Louis Codet. Depuis la rue, les fenêtres du rez-de-chaussée sont simples, tandis que celles de l’étage sont protégées par une barre d’appui, en fer. L’entrée principale se situe sur la façade sud-est. L’entourage des fenêtres est en bois, ce qui crée une unité avec le parement en pans de bois. Elle est surmontée d’une marquise en bois recouverte de tuiles. La présence de bois et le parement à pans de bois confèrent à cette maison une inspiration basque assumée.

  • Murs
    • pan de bois
  • Toits
    tuile creuse
  • Plans
    plan régulier en L
  • Étages
    1 étage carré
  • Couvertures
    • toit à longs pans
  • Statut de la propriété
    propriété privée

Documents d'archives

  • AD Pyrénées-Orientales,98 J 32, Fermage, procès impliquant M. Kiechle, 1904

  • AD Pyrénées-Orientales. Série U. 3U2647. Cahier des charges de saisie des thermes. 1882.

Documents figurés

  • [Documents figurés anciens]. (AD Pyrénées-Orientales. Série Fi; 59Fi).

  • Fonds Jean Tor, cartes postales.

Date(s) d'enquête : 2018; Date(s) de rédaction : 2018
(c) Inventaire général Région Occitanie
(c) Université de Perpignan Via Domitia, laboratoire CRESEM