Dossier d’œuvre architecture IA65010255 | Réalisé par
  • recensement du patrimoine thermal
Ancien hôtel Continental, actuellement Continental Résidence
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Inventaire général Région Occitanie
  • (c) Université de Pau et des Pays de l'Adour

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Hautes-Pyrénées - Vallée des Gaves
  • Commune Cauterets
  • Adresse 5 boulevard Latapie-Flurin
  • Cadastre 2020 AI 278
  • Dénominations
    hôtel de voyageurs
  • Destinations
    immeuble à logements

Cet ancien grand hôtel prestigieux est édifié par l’architecte Lucien Cottet en 1881 aux abords du boulevard nouvellement aménagé et non loin de l’Esplanade des œufs, pour Catherine Balay, née Jacob. Une plaque en métal peint mentionnant le nom de l’architecte figure à la droite du porche sur la façade principale. Avec ses 250 chambres et ses quatre restaurants, le Grand hôtel Continental proposait des prestations de luxe et tout le confort moderne (salons de conversation, salles de billard, électricité), y compris un ascenseur et un omnibus ; tous ces services étant habituels des établissements de cette qualité à l’époque. Malgré son succès, il fait l’objet d’une expropriation et d’une vente aux enchères dès 1884 où il est acheté par la Société anonyme Immobilière, qui le revend à la Société civile immobilière anonyme des Pyrénées établie à Lyon en 1901. Charles Duconte et son épouse acquièrent l'établissement en 1902.£Entre 1908 et 1925, il est remanié et modernisé (notamment peintures, menuiseries, installation de 26 cabinets de toilette) par l’architecte Jules Noutary, ami des propriétaires. L’une de ces campagnes de travaux atteint plus de 40.000 francs. En 1908, l’architecte Pierre Gabarret, qui semble collaborer avec Noutary, intervient également pour le remplacement de poutres en bois par un poutrellage en fer fourni par la société paloise Maubecq. Tout au long de cette période, l’important chantier des menuiseries est exécuté par l’entreprise Darrigrand installée à Pau, qui suspend cependant ses travaux lors de la Première Guerre mondiale malgré les protestations du propriétaire. Des interventions sont également effectuées sur le garage qui, en plus d’être agrandi, présente des problèmes d’humidité. Les peintures sont quant à elles exécutées par l’entreprise Bordenave établie à Cauterets. Les menuiseries du vestibule sont réalisées par Jules Noutary en 1927.£L’hôtel cesse son activité lors de la Seconde Guerre mondiale afin d’être converti en immeuble à logements, puis il est classé au titre des monuments historiques en 1984.

Cet imposant édifice se distingue par ses dimensions et le soin particulier accordé à sa façade principale donnant sur le boulevard et qui lui vaut son classement au titre des monuments historiques. Cinq travées se répartissent autour d'une travée centrale dans laquelle s'insère le porche conduisant à la cour intérieure et aux différentes entrées de l'édifice. La façade, relevant de l'éclectisme académique, allie de hautes baies en plein-cintre ornées de sculptures d'inspiration baroque (guirlandes de fruits et de fleurs, consoles des balcons, portraits de figures mythologiques, pilastres, fronton curviligne interrompu) culminant avec les deux caryatides encadrant le porche. Le calcaire pyrénéen gris du soubassement et l'enduit, également gris des murs de parement contrastent avec le calcaire blanc d'Angoulême, connu pour sa malléabilité et, donc, utilisé pour les sculptures. L'édifice de plan carré s'organise autour d'une cour intérieure, également agrémentée de sculptures classiques. Déployé sur cinq niveaux au total, dont un rez-de-chaussée caractérisé par une hauteur sous plafond importante digne de son prestige, il est couvert d'ardoises pyrénéennes puisées dans les carrières de proximité.

  • Murs
    • fer
    • pierre de taille
    • moellon
  • Toits
    ardoise
  • Plans
    plan rectangulaire régulier
  • Étages
    étage de soubassement, rez-de-chaussée surélevé, 3 étages carrés, étage de comble
  • Élévations extérieures
    élévation ordonnancée
  • Escaliers
    • escalier intérieur
  • Techniques
    • sculpture
  • Représentations
    • figure mythologique
    • fronton
    • fruit
    • fleur
    • guirlande
  • Précision représentations

    La façade, relevant de l'éclectisme académique, allie de hautes baies en plein-cintre ornées de sculptures en calcaire blanc d'Angoulême et d'inspiration baroque (guirlandes de fruits et de fleurs, consoles des balcons, portraits de figures mythologiques, pilastres, fronton curviligne interrompu) culminant avec les deux caryatides encadrant le porche.

Champs annexes au dossier - Architecture

  • NOTB_G
  • NOTB_S A.D. Pyrénées-Atlantiques, Fonds Noutary, 20J480 Transformation d’un hôtel pour M. Duconte£A.D. Pyrénes-Atlantiques, Fonds Noutary, 20J487 Construction et transformation d'un hôtel pour Mme Ballay£A.D. Hautes-Pyrénées, Matrices cadastrales de Cauterets, 3P1515, case 300
  • APPA
  • APRO
  • ARCHEO
  • AVIS
  • CCOM
  • CHARP
  • CHARPP
  • COORLB93
  • COORMLB93
  • COORMWGS84
  • COORWGS84
  • ENCA
  • EPID
  • ESSENT
  • ETACT
  • FEN
  • FEN2
  • FENP
  • INTER
  • MHPP
  • NOPC
  • OBSV
  • PAVIS
  • PETA_MA
  • PLU
  • PSAV_FA
  • SAV_FA
  • SELECT oeuvre sélectionnée
  • TAILL
  • TAILLP
  • TOITU
  • USER IVR76_VDELPECH
  • VALID accessible au grand public
  • VISI
  • VISIB
  • VOIR_AUSSI
  • WCOM
  • IMP 20230320_R_01
  • Statut de la propriété
    propriété d'une personne privée
  • Intérêt de l'œuvre
    à signaler
  • Protections
    inscrit MH, 1984/12/28
  • Précisions sur la protection

    Façade principale (cad. AI 278) : inscription par arrêté du 28 décembre 1984

  • Référence MH
Date(s) d'enquête : 1992; Date(s) de rédaction : 1992, 2020
(c) Université de Pau et des Pays de l'Adour
(c) Inventaire général Région Occitanie