Dossier d’aire d’étude IA65010061 | Réalisé par
  • inventaire topographique
présentation de la commune de Mauvezin
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  • (c) Conseil départemental des Hautes-Pyrénées
  • (c) Inventaire général Région Occitanie

Dossier non géolocalisé

  • Aires d'études
    Hautes-Pyrénées
  • Adresse
    • Commune : Mauvezin

Mauvezin est mentionné pour la première fois sur le Cartulaire de Bigorre en 1083 sous la forme Malovicino. Il se retrouve ensuite sur plusieurs actes ou contrats du 12e, 13e et 14e siècles : Mauvesinc, Malvezino, Malvezi. La mention sur le registre paroissial de 1731 ne laisse pas de doute quant à sa signification : Mauvoisin désigne un ""mauvais voisin"" .£Certains noms de lieux sont liés à la topographie du village. Le lieu-dit La Serre témoigne d'une crête ou d'une hauteur. La Ribère évoque une plaine traversée d'un cours d'eau tandis que la Cantère signifie un sentier en bordure d'un cours d'eau : deux moulins occupent ces lieux-dits. Les thermes du Bouridé, sont implantés sur le ruisseau éponyme qui signale un lieu où il fait chaud, une bouilloire.£D'autres noms de lieux renseignent sur la végétation passée ou encore présente. Notons Les Vignes, Hourc de Castagne et Cassoua qui désignent respectivement un bois de châtaigner et un lieu planté de chênes.£Enfin, le lieu Beyrière pourrait témoigner de la présence d'un verrier ou d'une fabrique de verre sur la commune. En 1836, un verrier est recensé parmi les habitants de Mauvezin .£Le patronyme Dubarry est l'un des plus anciens et des plus répandus sur la commune. Il traduit sans nul doute le barri médiéval, c'est-à-dire le bourg probablement fortifié qui s'étendait depuis le château jusqu'aux environs de l'église actuelle .

La commune de Mauvezin se situe à l'est du département, au coeur des Baronnies. Ce territoire est situé au sud de Lannemezan, entre les vallées de la Neste et de l'Adour. Il est caractérisé par son relief peu élevé mais très vallonné.£La morphologie topographique du village est caractéristique des villages-rue : les fermes se succèdent de part et d'autre de la départementale n°938 dont l'axe est orienté est-ouest. A l'ouest, une impasse se greffe à la route départementale. Elle tend vers le point culminant du village-rue où se trouve le château-fort. L'espace était occupé dès le 11e siècle par une motte castrale et un premier château probablement en bois .£Un second regroupement d'habitation est implanté au nord du village au lieu-dit La Serre. Ces maisons ont été bâties dans les années 1980-1990 sur cette crête.£Au sud-ouest en contre-bas du village se trouve le lieu-dit Escaladieu, à l'est de l'abbaye éponyme. Il regroupe quelques habitations et commerces majoritairement des années 1960-1980.£Enfin, un ancien village se trouvait au lieu-dit Hubareite jusqu'à la fin du Moyen-âge, en contre-bas de La Serre . Une chapelle en ruine est signalée sur le cadastre actuel. Il ne reste plus qu'un monticule de cailloux envahi par la végétation et quelques fermes ou bâtiments agricoles épars.£Plusieurs cours d'eau sillonnent le village. Ceux du Bouridé et d'Aygue-Caoute délimitent la commune avec celle de Capvern-les-Bains au nord du village. Environ sept petits ruisseaux forment deux méandres de l'Arros et du Garravet au sud du village.

Périodiques

  • Le Nail (Jean-François), Soulet (Jean-François) ; Bigorre et Quatre Vallées, S.N.E.R.D., 1981, p. 675.

    CDPR Région Occitanie - site de Toulouse : 65-69 (2)
    p.676
Date(s) d'enquête : 2012; Date(s) de rédaction : 2013
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