Appartenant à la famille Rothschild, le bâtiment aurait d'abord été un préventorium. La construction fut entreprise par le député Achille Fould, d'après les plans de l'architecte F. Ballay.
L'hôtel est connu sous le nom d'hôtel Helios au moins à partir de 1915 où une annonce indique qu'il ouvrira à partir du 20 décembre et consentira aux membres du Club alpin français le prix spécial de 55 F par jour. Cette mention est l'indice de la fréquentation hivernale de la station dès cette époque.
En 1929, un tournoi d'épée se tient sur sa terrasse sur sa terrasse, trace des activités de loisirs pratiqués dans la station. Il est cité pendant les années 1930 dans divers organes de presse dont le Figaro. En janvier 1933, le bulletin du club alpin français précise que le propriétaire est R. Blanche. Un encart dans un numéro de la même revue de 1938 précise que l'hôtel ouvre pour la saison d'été et d'hiver, qu'il possède le chauffage central, l'eau courante chaude et froide dans toutes les chambres ainsi que 25 salles de bain. Le prix de la pension est de 55 à 65 F.
En 1941, l'hôtel est vendu par Robert Blanche et son épouse Renée Pallas à Emile Crampe, cuisinier et Marie Estebenet, sans profession. Maurice de Rothschild avait des liens avec l'hôtel qui avait perquisitionné en septembre 1940 après la mise sous séquestre des biens de ce dernier.
En 1961, l'hôtel est racheté par la municipalité qui le transforme en un centre collectif de 160 places, mises à disposition en 1963 d'un compétition de ski. L'édifice est pour partie mis à disposition de l'Union Nationale des Centres de Montagne qui y accueille en moyenne 150 stagaires de 16 à 30 ans (Bertrand, 1964, p 75) et utilisée sinon par la mairie pour des classes de neige. L'U. N. C. M procède à des travaux aménagements et de modernisation (sanitaires, chauffage central).