L'édifice a été largement repris au cours du 20e siècle et est de ce fait peu lisible hormis au rez-de-chaussée qui a conservé ses ouvertures en pierre de taille. Couvertes d'arcs segmentaires typiques du 18e siècle, cette datation est corroborée par la date portée sur la clé de l'arc de la porte où l'on déchiffre la date 1767.
L'état de section du cadastre de 1835 indique qu'à la parcelle 957 se trouvait une maison et un jardin appartenant à Bernard Couget, notaire à Luz. L'édifice était alors de très grande dimension et profitait d'un emplacement stratégique à proximité immédiate des bains. La matrice cadastrale indique une démolition partielle entre 1847 et 1859 certainement due à la reconstruction des thermes voisins.
Antoine Forcamidan, devient propriétaire de la maison à une date indéterminée et celle-ci est à nouveau l'objet d'une démolition en 1876. Un hôtel Forcamidan est indiqué dans la Gazette des Pyrénées entre 1875 et 1877.
On aperçoit l'édifice (élévation postérieure) sur une vue de Barèges datée entre 1940 et 1960 (AD HP 5 Fi 481/74) : il possède alors un étage de moins qu'actuellement et est dépourvu de balcons. L'étage de comble comportait cinq lucarnes rampantes, la toiture était à deux pans et débordait au-dessus du pignon ouest.