• recensement du patrimoine thermal
villa le Ger
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Inventaire général Région Occitanie

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Pyrénées
  • Commune Argelès-Gazost
  • Adresse 5 avenue de la Marne
  • Cadastre 2024 AC 01 36
  • Dénominations
    maison
  • Précision dénomination
    de villégiature
  • Appellations
    le Ger

La villa le Ger a été bâtie vers 1891 (date d’entrée dans la matrice cadastrale) pour le comte et la comtesse de Sommyèvre, originaires de Paris. Le terrain avait fait l'objet d'un échange contre un autre entre ces derniers et la Société thermale des Pyrénées. Le nom de la villa fait référence à une rivière du Comminges, affluente de la Garonne.

"Cette coquette villa" est mentionnée comme une des premières villas de la station dans un article du journal le Pyrénéen en 1893.

La villa semble mise en location : M. de Sommièvre est recensé parmi les loueurs de chambres meublées dans l'Annuaire des Hautes-Pyrénées de 1905.

Dans le premier quart du 20e siècle, au moins jusqu'en 1918, elle est mise en location par Mme Ricau-Lac qui gère plusieurs villas (5 sur une publicité 7 sur une autre où figure à chaque fois la villa le Ger) à Argelès-Gazost, qu'elle propose à la vente ou à la location. L'une de ces cartes est antérieure à 1907, l'autre postérieure à l'extension de la villa. L'annonce précise que les villas, disposées autour du parc de la station, sont meublées et dotée de l'eau et de l'électricité. La propriétaire vend également des terrains à bâtir ainsi propose d'autres locations, "châteaux et maisons de campagne" dans la vallée. En 1912, les annonces dans la presse indiquent que Mme Ricau-Lac se trouve au chalet Pax d'Argelès situé près de la gare.

Elle est rachetée vers 1906 par Émile Durègne qui la fait agrandir et transformer par l'architecte Palois Jules-Antoine Noutray en 1907. La villa a été prolongée d'une travée en direction du nord-ouest, où un second accès à la maison a été établi, surmonté d'un escalier traité en bow-windows faisant écho à ceux qui existaient préalablement sur la villa. Cette nouvelle disposition devait sans doute permettre une gestion autonome des deux parties de la villa, soit pour deux locataires, soit pour le propriétaire et les locataires saisonniers.

La villa est située sur une parcelle à l'angle de l'avenue de la Marne et de l'avenue du général Nansouty dont elle est séparée par une grille portée par un mur-bahut. Elle est implantée en retrait de la rue, de biais par rapport à l'angle formé par les deux axes. Un jardin est aménagée à l'arrière.

La villa suivait dès l'origine un plan en L, qui a été accentué en direction du nord-ouest par l'extension et à l'angle duquel se trouve l'entrée initiale, abrité par un porche vitré. Le corps sud était mis en valeur par les deux pignons qui donnaient sur chacune des deux avenues et sous lesquels étaient implantés des ouvertures superposées traitées en bow-window à pans coupés. Des bow-windows droits et à un seul niveaux se trouvaient sur les deux autres élévations. Les différents bow-windows étaient traités en pan de bois tandis que les autres ouvertures étaient surmontées d'un entablement en pierre jaune sommé d'un arc de décharge curviligne. Les lucarnes à deux pans faisaient écho au profil des pignons. Sur l'élévation sud-ouest, un triplet de jours verticaux suit la pente de l'escalier qu'il éclairait et dont il manifeste ainsi la présence.

L'extension de Noutary a repris la composante des bow-windows en pan de bois, qu'il a décliné notamment sur un escalier semi hors-oeuvre placé parallèlement à la façade.

  • Murs
    • maçonnerie enduit
  • Toits
    ardoise
  • Étages
    1 étage carré, étage de comble, rez-de-chaussée
  • Couvrements
  • Couvertures
    • toit à longs pans
    • demi-croupe
  • Escaliers
  • Techniques
  • Représentations
  • Statut de la propriété
    propriété privée

Documents d'archives

  • AD Hautes-Pyrénées, Matrices cadastrales des propriétés bâties 3 P 819 et 3 P 822.

    AD Hautes-Pyrénées : 3 P 819 et 3 P 822
  • AD Pyrénées-Atlantiques, 20 J 459, Fonds de l'architecte Noutary, Transformation d'une villa pour M. Durègne.

    AD Pyrénées-Atlantiques : 20 J 459
  • Annuaire des Hautes-Pyrénées, 1905.

    p. 462.

Bibliographie

  • BENSA, Mathilde. L'architecture de villégiature dans la station thermale pyrénéenne d'Argelès-Gazost (1885-1938), l'influence des acteurs privés et privés. Mémoire de Master histoire de l'art contemporain, Université Toulouse II Jean Jaurès, 2022/2023.

Périodiques

  • Le Pyrénéen, n° 352, 6 août 1893, p. 3.

Date(s) d'enquête : 2023; Date(s) de rédaction : 2024