La clinique est une émanation du sanatorium de Berck, réputé pour l'efficacité de son traitement des tuberculoses externes et des affection orthopédiques. Deux succursales sont créées "pour ceux qui ne peuvent pas venir à Berck", l'une à Paris (7 avenue Montaigne), l'autre à Argelès-Gazost. En l'absence du docteur François Calot, chirurgien en chef de plusieurs hôpitaux de Berck, les traitements sont surveillés par son assistant le docteur Bergugnat dont le nom est resté attaché à l'édifice. Le Dr. Bergugnat avait été l'assistant du Dr. Calot, ainsi que premier médecin de l'hôpital de l'Oise et des départements à Berck. Le Dr Calot, figure emblématique de Berck, avait des forts liens avec les Hautes-Pyrénées, puisqu'il y était né en 1861 et avait fait ses études secondaires à Saint-Pé de Bigorre. En 1906, il achète le château de Miramont à Adast, à 5 km d'Argelès où il s'éteint en 1941.
La clinique est construite au début du XXe siècle : elle est mentionnée pour la première fois en 1905 dans une publication du docteur Calot qui évoque le cas d'un enfant qui est examiné à Argelès-Gazost pour une luxation congénital de la hanche et qui est envoyé à Berck où il est opéré avant d'être réexpédié dans la clinique d'Argelès-Gazost où officie déjà le docteur Bergugnat.
En 1907, le Dr Bergugnat fait une conférence sur l'installation de la clinique auprès de l'association syndicale des médecins des stations climatiques, balnéaires et thermales du sud-ouest de la France (Gazette des Eaux, 03 janvier 1907).
En janvier 1926, la clinique héberge les six plus jeunes enfants de l'ex impératrice d'Autriche-Hongrie Zita ainsi que leur suite. Elle les rejoignit et passa six mois dans la ville thermale.
La clinique apparaît sous nom Le Catalpas dans les éditions 1946 et 1947 du guide Rosenwald et compte alors 30 lits dédiés aux soins orthopédiques.