Le terrain des deux villas est acheté à la Société immobilière d'Argelès-Gazost en 1894 par Firmin Joseph Lapeyrade, prêtre à Paris. Celui-ci divise sans doute le terrain en deux et en vend une moitié à son frère Julien Lapeyrade. Firmin fait construire la villa saint Joseph au n°4 de la rue et Julien la villa Jeanne d'Arc au n°2. Les JL entremêlé du monogramme en ferronnerie sur le balcon renvoient à ses initiales tandis que sur la villa saint-Joseph le monogramme comporte les lettres F et L pour Firmin. La villa Jeanne d'Arc est mentionnée comme construction nouvelle dans la matrice cadastrale en 1900 tandis que la ville Saint-Joseph l'était dès 1899. La veuve de Julien Lapeyrade (mort en 1907) vend la maison en 1929 à Mme Caussel. Sans doute est-ce elle ou le propriétaire suivant, Georges Bataille, après 1933, qui la transforme en pension telle qu'elle est indiquée sur un plan dans une publication de 1938 (Balencie, 1938, p. 29).
- recensement du patrimoine thermal
-
la Taille Alice dela Taille Alice deCliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.
- (c) Inventaire général Région Occitanie
Dossier non géolocalisé
-
Aire d'étude et canton
Pyrénées
-
Commune
Argelès-Gazost
-
Adresse
2-4 avenue de la Marne
-
Cadastre
2024
AC 01
38 et 213
-
Dénominationsmaison
-
Précision dénominationde villégiature, maisons jumelles
-
Appellationsvilla Saint joseph, villa Jeanne d'Arc
-
Période(s)
- Principale : limite 19e siècle 20e siècle
-
Dates
Les deux villas sont implantées au nord du parc thermal et à l'extrémité ouest de l'avenue de la Marne, soit à proximité de la vieille ville. Elles présentent toutes deux leur façade au nord, côté rue. Elles sont précédées d'une petite cour séparée de la rue par une grille portée par un mur-bahut. Le plan des villas est rectangulaires et elles comportent trois travées. La travée centrale comporte un balcon à garde-corps en ferronnerie (avec monogrammes) qui surmonte la porte. Le niveau de soubassement est plus important sur la villa Jeanne d'Arc ce qui a permis d'aménager un perron à volées symétriques tandis qu'un emmarchement plus simple mène à la porte de la seconde villa. Les encadrements d'ouvertures alternent brique et pierre et des bandeaux de briques soulignent les niveaux. L'arrivée du toit est ornée d'un lambrequin. En élévation postérieur, la villa Jeanne d'Arc possède un balcon symétrique de celui de la façade alors qu'à la villa saint Joseph, cette travée centrale est traitée en légère saillie qui se prolonge jusqu'au-dessus de l'arrivée de la toiture ce qui décale les niveaux des étages.
-
Murs
- maçonnerie enduit
-
Toitsardoise
-
Étagesétage de comble, 1 étage carré, étage de soubassement, rez-de-chaussée surélevé
-
Élévations extérieuresélévation ordonnancée
-
Couvertures
- toit à longs pans
-
Escaliers
- escalier symétrique en maçonnerie
-
Techniques
- ferronnerie
-
Représentations
-
Statut de la propriétépropriété privée
- (c) Inventaire général Région Occitanie
- (c) Inventaire général Région Occitanie
- (c) Inventaire général Région Occitanie
- (c) Inventaire général Région Occitanie
- (c) Inventaire général Région Occitanie
- (c) Inventaire général Région Occitanie
- (c) Inventaire général Région Occitanie
- (c) Inventaire général Région Occitanie
Documents d'archives
-
AD Hautes-Pyrénées, Matrices cadastrales des propriétés bâties 3 P 819 et 3 P 822.
-
AD Hautes-Pyrénées, 3E 75 122, minutes notariales de Me Marcelin Davezies, 1894.
Bibliographie
-
Balencie, Gaston, Argelès-Gazot, Hautes-Pyrénées, France : Station hydrominérale et climatique ouverte toute l'année, Argelès-Gazost, Le syndicat d'initiative d'Argelès-Gazost, 1938, 55 p.
-
BENSA, Mathilde. L'architecture de villégiature dans la station thermale pyrénéenne d'Argelès-Gazost (1885-1938), l'influence des acteurs privés et privés. Mémoire de Master histoire de l'art contemporain, Université Toulouse II Jean Jaurès, 2022/2023.