Le terrain a été acheté à la Société des eaux minérales le 9 novembre 1895 par une habitant de Pau, Marie Joséphine Juliette Ducasse, veuve de M. Jean Baptiste Aristide Durand. La date de construction, 1898 et le nom de l'architecte, Achille Monginoux, sont portés sur l'édifice. La villa est répertoriée dans les matrices cadastrales à partir de 1902. l'acte de vente du terrain indique qu'il s'agissait d'une parcelle de 7 000 m2 qui a ensuite lotie au cours de la seconde moitié du XXe siècle. La vue aérienne de 1946 montre néanmoins que le jardin de la villa correspondait déjà à la parcelle actuelle, le reste de l'îlot étant encore vierge d'aménagement hormis des plantations en lisière de parcelle.
Dans le premier quart du 20e siècle, au moins entre 1907 et 1918, elle est mise en location par l'intermédiaire Mme Ricau-Lac qui gère plusieurs villas (5 sur une publicité 7 sur une autre où figure la villa Marie) à Argelès-Gazost, qu'elle propose à la vente ou à la location. L'annonce précise que les villas, disposées autour du parc de la station, sont meublées et dotée de l'eau et de l'électricité. La propriétaire vend également des terrains à bâtir ainsi propose d'autres locations, "châteaux et maisons de campagne" dans la vallée. Une carte publicitaire est accompagnée de la photographie des cinq villas. En 1912, les annonces dans la presse indiquent que Mme Ricau-Lac se trouve au chalet Pax d'Argelès situé près de la gare.
La villa reste en possession de Mme Ducasse jusqu'en 1926 (année de son décès à 86 ans à Libourne) et devient alors propriété de M. Louis Auguste Veyan jusqu'en 1942.
Achille Monginoux est le père de Robert Monginoux, également architecte.