Dossier d’œuvre architecture IA65007502 | Réalisé par
  • recensement du patrimoine thermal
hôtel de Paris
Œuvre repérée
Copyright
  • (c) Inventaire général Région Occitanie
  • (c) Université Toulouse - Jean Jaurès

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Pyrénées - Vallée de Barousse
  • Commune Loures-Barousse
  • Adresse 29 rue Nationale
  • Cadastre 2019 A2 1341, 1342, 1343
  • Dénominations
    hôtel de voyageurs
  • Appellations
    Hôtel de Paris

L'Hôtel de Paris était situé à proximité immédiate de la gare de Loures. À l'est les constructions qui le composent suivent d'ailleurs le tracé de la voie de chemin de fer, ce qui indique que l'édifice a été bâti après la construction de celle-ci, soit après 1873. Ainsi cet hôtel a vraisemblablement été construit dans le dernier quart du 19e siècle, c'est-à-dire au moment où l'activité touristique de la commune se développe véritablement, sous l'impulsion de l'activité thermale de la station située sur la commune voisine de Barbazan mais aussi du fait de l'installation de la gare.

Les dispositions architecturales de l'édifice suggèrent qu'il a connu plusieurs phases de construction. Par exemple, si l'escalier de la partie nord, donnant sur la cour, est caractéristique des dernières décennies du 19e siècle, celui desservant les niveaux supérieurs du corps de bâtiment principal, situé à l'ouest, pourrait dater du début du 20e siècle. De la même manière, sur cour, la comparaison entre le traitement des galeries de l'aile nord (encadrements de baies, poteaux et lambrequins en bois) et celui de l'élévation est du corps de bâtiment principal (escalier en béton, rambarde métallique épurée) suggère que cette dernière partie a fait l'objet de remaniements dans la première moitié du 20e siècle.

La matrice cadastrale des propriétés bâties indique qu'à partir des années 1910, l'hôtel appartient à Marie Laïlle, demeurant à Paris, d'où peut-être le nom donné à l'établissement (AD Hautes-Pyrénées, 287 E DEPOT 24). En 1919, il est tenu par Paul Blanc, l'ancien chef de l'Hôtel Galilée de Toulouse, mais appartient toujours à la même propriétaire (La Dépêche, 30 juillet 1919). En 1924 en revanche, M. Blanc est devenu propriétaire de l'établissement (AD Hautes-Pyrénées, 287 E DEPOT 24). Dans les années 1930, il est doté d'environ quatre-vingt chambres (Touring-Club de France, 1938, p. 318).£Cet ancien hôtel abrite aujourd'hui des appartements locatifs.

  • Période(s)
    • Principale : 4e quart 19e siècle
    • Principale : limite 19e siècle 20e siècle
    • Secondaire : 2e quart 20e siècle
    • Secondaire : milieu 20e siècle

Cet édifice est situé au sud-est du village de Loures-Barousse, à proximité immédiate de l'ancienne gare. La parcelle sur laquelle il est installé est délimitée à l'ouest par la rue Nationale et à l'est par la voie ferrée. Il se compose de plusieurs corps de bâtiment organisés autour d'une cour rectangulaire et formant un plan triangulaire irrégulier, conditionné par le parcellaire.

La façade ouest, qui borde la rue Nationale, fait apparaître deux corps de bâtiment distincts.

- Le premier, situé vers le nord, présente un ordonnancement en travée depuis le rez-de-chaussée jusqu'au second étage. Sa façade est divisée en deux parties séparées par un chainage en pierres calcaires et organisées de façon pratiquement similaire. Chacune d'elle comporte trois baies par niveau, dont une porte-fenêtre centrale dans les niveaux supérieurs. En revanche au niveau du rez-de-chaussée, alors que la travée centrale de la partie sud est dotée d'une porte, celle de la partie nord possède une large baie sous arc segmentaire qui correspond à l'entrée du porche permettant l'accès à la cour intérieure de l'hôtel. L'ensemble des encadrements de baies de cette façade est homogène : appui saillant mouluré, jambages et linteau droits, fausse clé de plate-bande orné d'une feuille sculptée.

- La façade ouest du second corps de bâtiment, situé plus au sud, présente une organisation différente notamment du fait de la différenciation entre le traitement du rez-de-chaussée et celui des deux niveaux supérieurs, mise en évidence par l'existence d'un bandeau horizontal. Les ouvertures de ceux-ci forment des travées et possèdent des encadrements similaires à ceux de la façade du corps de bâtiment situé au nord. Le rez-de-chaussée par contre ne présente aucune fenêtre, mais des portes et des porte-fenêtre dont les dimensions suggèrent que cette partie de l'édifice abritait le café-restaurant de l'hôtel. Cette distinction entre le rez-de-chaussée et les niveaux supérieurs s'explique par le fait que ces derniers sont issus d'une campagne de travaux plus tardive. Initialement cette partie de l'hôtel n'était en effet composée que d'un seul niveau.

Les élévations sur la cour sont nettement plus hétérogènes. Celles situées au nord possèdent des encadrements de baies droits légèrement saillants et sont marquées par l'existence de galeries ouvertes sur l'extérieur, composées d'éléments en bois ou d'une structure en béton et de rambardes métalliques. Celle correspondant au corps de bâtiment sud, évoqué précédemment, possèdent des fenêtres similaires à celles qui ont été observées sur la façade ouest.

  • Murs
    • enduit
  • Toits
    tuile creuse
  • Élévations extérieures
    élévation à travées
  • Couvertures
    • toit à longs pans
    • croupe
  • Escaliers
    • escalier dans-oeuvre : escalier tournant en charpente
  • Statut de la propriété
    propriété privée

Documents d'archives

  • AD Hautes-Pyrénées, 287 E DEPOT 24, Matrice cadastrale des propriétés bâties, 1911-1934.

    AD Hautes-Pyrénées : 287 E DEPOT 24

Périodiques

  • La Dépêche, 30 juillet 1919

  • Touring-Club de France, Guide de route 1938, Paris, s.e., 721 p.

Documents figurés

  • photographie ; carte postale

    AD Haute-Garonne : 26 Fi PYRENEES 1226
Date(s) d'enquête : 2020; Date(s) de rédaction : 2020
(c) Université Toulouse - Jean Jaurès
(c) Inventaire général Région Occitanie
(c) Conseil départemental des Hautes-Pyrénées
(c) Pays des Nestes