Dossier d’œuvre architecture IA65007227 | Réalisé par
  • recensement du patrimoine thermal
Maison Gradet-Poque, actuellement hôtel de ville
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Inventaire général Région Occitanie
  • (c) Université de Pau et des Pays de l'Adour

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Hautes-Pyrénées - Vallée des Gaves
  • Commune Luz-Saint-Sauveur
  • Adresse , 2 rue d' Ossun prolongée
  • Cadastre AD 0364

Edifiée probablement à la fin du 18e siècle, cette demeure cossue, initialement dotée d'un vaste domaine, figure sur le plan cadastral de 1835 et sur les cartes de l'Etat Major dressées quelques années plus tard. En 1828, elle reçoit une extension perpendiculaire à l'initiative de son riche propriétaire, Pierre Gradet, et de son épouse issue de la famille Poque.£Devenue l'une des plus imposantes demeures de Luz, elle bénéficie d'un emplacement stratégique pour l'époque, sur la place du marché et à proximité de l'église des Templiers, ainsi que d'un vaste domaine s'étendant jusqu'au gave avant la percée de l'avenue de Saint-Sauveur dans la seconde moitié du 19e siècle.£Propriété d'une famille de notables locaux ayant donné deux maires à la commune (Jacques en 1800-1805 et Pierre -précité- en 1842-1845), elle accueille durant l'âge d'or de Saint-Sauveur et du voyage aux Pyrénées des figures illustres de l'époque, notamment du mouvement pyrénéiste naissant. D'ailleurs, lors de son séjour à Saint-Sauveur en 1859, Napoléon III aurait tenu plusieurs réunions dont un conseil des ministres dans le salon de la maison Gradet-Poque, où il fomenta les grands travaux si déterminants pour la commune et la vallée, depuis la construction du Pont Napoléon et des chapelles de Saint-Sauveur jusqu'à l'aménagement de la prestigieuse Route thermale entériné par décret l'année suivante.£Au 20e siècle, le domaine est cédé par Suzanne Poque à l'Ordre de Malte, puis acquis au début des années 2000 par la commune de Luz-Saint-Sauveur qui fait remanier la demeure en hôtel de ville, lequel est inauguré en 2008. Elle accueille également les locaux du musée Napoléon III et des logements pour les saisonniers tandis que ses jardins, rebaptisés Parc Claude Massoure, sont devenus parc public et lieu d'animations culturelles.

Implantée au coeur du bourg à quelques mètres de la place du marché et de l'église des Templiers, cette vaste de demeure associe les principes de la construction vernaculaire de la fin du 18e et du début du 19e siècle avec l'influence de l'architecture thermale romantique.£Elle se compose d'un pavillon principal, élevé sur deux étages et comprenant sept travées dont une centrale, l'ensemble obéissant à la symétrie classique. C'est là qu'est logée la façade principale, recouverte d'un enduit blanc contrastant avec la peinture grise des menuiseries et les encadrements de baies en marbre. L'élévation latérale, qui se prolonge avec l'extension de 1828, fait l'objet d'un traitement plus sobre du côté de la rue. Le toit à croupe est doté de lucarnes en chien assis et couvert d'ardoises selon les procédés de l'architecture locale de montagne.£Du côté du parc, l'édifice qui s'articule en deux corps de bâtiments perpendiculaire témoigne d'un traitement différent quoique soigné avec un enduit orangé pour le parement, ainsi que ses menuiseries et sa modénature (bandeaux, corniches, encadrements de baie, avant-toit). Les élévations sont percées de baies avec arcs en plein-cintre néoclassiques puisés dans l'architecture thermale de la première moitié du 19e siècle.

  • Murs
    • enduit
    • moellon
  • Toits
    ardoise
  • Étages
    rez-de-chaussée, 2 étages carrés, étage de comble
  • Élévations extérieures
    élévation ordonnancée
  • Couvertures
    • toit à longs pans
    • croupe

Champs annexes au dossier - Architecture

  • NOTB_G Barros François (de), "Saint-Sauveur", in Grenier Lise (dir.), Le voyage aux Pyrénées ou la Route thermale, Paris, Institut français d'architecture, Randonnées Pyrénéennes, 1987, p.104-109£Rivière-Chalan Vincent Raymond, Histoire de la station thermale de
  • NOTB_S
  • APPA
  • APRO
  • ARCHEO
  • AVIS
  • CCOM
  • CHARP
  • CHARPP
  • COORLB93 0454332 ; 6201634
  • COORMLB93
  • COORMWGS84
  • COORWGS84 42.8720875025015, -0.00422320913533777
  • ENCA
  • EPID
  • ESSENT
  • ETACT
  • FEN
  • FEN2
  • FENP
  • INTER
  • MHPP
  • NOPC
  • OBSV
  • PAVIS
  • PETA_MA
  • PLU
  • PSAV_FA
  • SAV_FA
  • SELECT oeuvre sélectionnée
  • TAILL
  • TAILLP
  • TOITU
  • USER IVR76_VDELPECH
  • VALID accessible au grand public
  • VISI
  • VISIB
  • VOIR_AUSSI
  • WCOM Luz-Saint-Sauveur
  • IMP 20220321_R_01
  • Statut de la propriété
    propriété publique
  • Intérêt de l'œuvre
    à signaler
Date(s) d'enquête : 2020; Date(s) de rédaction : 2021
(c) Inventaire général Région Occitanie
(c) Université de Pau et des Pays de l'Adour