Dans le contexte des préoccupations hygiénistes grandissantes et de l'association de la thérapie et du loisir, où la balade de convalescence est à la fois un complément de la cure et une activité mondaine, la promenade Eugénie est aménagée pour rendre hommage à l'impératrice après son séjour de 1859.
Cette période marque également le développement des grands projets d'aménagements urbains et paysagers, en particulier dans les stations thermales, d'autant plus lorsqu'elles sont implantées dans un environnement spectaculaire comme à Saint-Sauveur et aux Eaux-Bonnes. Cette promenade participait ainsi à la mise en valeur des atouts et du cadre pittoresque de la station auxquels étaient particulièrement sensibles les baigneurs. Elle est encore bien perceptible et praticable au moment des premières recherches sur le thermalisme pyrénéen menées par le CAUE en 1987 dans le cadre de l'ouvrage dirigé par Lise Grenier.