Dossier d’œuvre architecture IA65007214 | Réalisé par
  • recensement du patrimoine thermal
Hôtel de Londres (ancien), actuellement Hôtel Tourmalet
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Inventaire général Région Occitanie
  • (c) Université de Pau et des Pays de l'Adour

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Hautes-Pyrénées - Vallée des Gaves
  • Commune Esquièze-Sère
  • Adresse , 8 rue du Pont de Luz
  • Cadastre 0B 0336

Implanté sur le territoire de la commune d'Esquièze-Sère, cet édifice relevant de l'éclectisme académique est construit à la fin du 19e siècle sur une parcelle non bâti du cadastre de 1837, vraisemblablement en raison de l'implantation en 1899 de la gare de Luz-Saint-Sauveur à quelques dizaines de mètres seulement. Sa morphologie démontre qu'il a fait l'objet de diverses campagnes d'agrandissement. L'établissement bénéficie à l'époque d'une vue spectaculaire sur la montagne qu'il valorise dans la documentation publicitaire et qui participe au niveau élevé de ses prestations. Figurant dans les cartes postales du début du 20e siècle sous la dénomination ""Hôtel de Londres"", il conserve sa vocation première en tant qu''Hôtel Tourmalet"".

  • Période(s)
    • Principale : limite 19e siècle 20e siècle

Implanté en bordure du gave près du Pont de Luz (au sud) et de la gare (au nord), cet édifice témoigne de l'influence du mouvement éclectique en vogue sous le Second Empire et la Troisième République, en particulier par le biais de son jeu de toitures.

Un premier pavillon, accueillant la façade principale en bord de route, relève du modèle de l'hôtel particulier urbain d'inspiration Louis XIII répandu dans la seconde moitié du 19e siècle. Un second pavillon, à l'arrière, fait référence au néogothique pittoresque de la même période, avec sa tour dominée par une haute toiture polygonale et une frise de faîtage en métal, mais la couverture mansardée de ses deux ailes latérales renvoie de nouveau à l'architecture Louis XIII.

Une extension en rez-de-chaussée, couronnée d'une balustrade en pierre, réunit les deux pavillons. L'ensemble de ce complexe est uniformisé par la modénature en pierre de taille peinte en oranger, l'enduit de façade saumon et la couverture d'ardoises pyrénéennes.

  • Murs
    • enduit
    • moellon
  • Toits
    ardoise
  • Plans
    plan régulier
  • Étages
    rez-de-chaussée, 2 étages carrés, étage de comble
  • Couvertures
    • toit à longs pans
    • dôme rectangulaire
    • toit à plusieurs pans brisés
  • Typologies
    architecture académique ; architecture éclectique
  • Techniques
    • ferronnerie
    • sculpture
  • Représentations
    • ornement géométrique
  • Précision représentations

    Certains balcons sont dotés de balustrades en pierre académiques tandis que d'autres sont agrémentés de garde-corps en fer forgé ornés de motifs géométriques classiques caractéristiques de ce type de production industrielle dans la seconde moitié du 19e siècle.

  • Statut de la propriété
    propriété privée
  • Intérêt de l'œuvre
    à signaler

Bibliographie

  • Barros François (de), "Saint-Sauveur", in Grenier Lise (dir.), Le voyage aux Pyrénées ou la Route thermale, Paris, Institut français d'architecture, Randonnées Pyrénéennes, 1987, p.104-109.

Date(s) d'enquête : 2020; Date(s) de rédaction : 2021
(c) Inventaire général Région Occitanie
(c) Université de Pau et des Pays de l'Adour