Dossier d’œuvre architecture IA65007211 | Réalisé par
  • recensement du patrimoine thermal
ancienne gare de Luz-Saint-Sauveur
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Inventaire général Région Occitanie
  • (c) Université de Pau et des Pays de l'Adour

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Hautes-Pyrénées - Vallée des Gaves
  • Commune Esquièze-Sère
  • Adresse place Eth. Marcadaou
  • Cadastre 0B 0965
  • Dénominations
    gare
  • Destinations
    immeuble à logements

La gare de voyageurs de Luz-Saint-Sauveur est implantée à la fin du 19e siècle sur des parcelles appartenant à la commune d'Esquièze-Sère, mais son appellation officielle est ""Gare de Luz-St-Sauveur-Esquièze-Sère"". Son parti académique est caractéristique de la construction officielle de cette période.

Son aménagement, sur la ligne de tramways de la compagnie Pierrefitte-Cauterets-Luz (PCL) créée entre 1897 et 1901, est alors motivé par la présence de la station de Saint-Sauveur dans une stratégie de développement économique et touristique. La portion de Pierrefitte à Luz, aménagée à partir de 1899, est mise en service en 1901 et se déploie sur 12 km sur un dénivelé 249 m. La ligne principale reliait Pierrefitte à Cauterets ; l'accès à Luz-Saint-Sauveur s'effectuait par rebroussement au niveau de la halle de Nestalas. L'itinéraire longe la route, à l'exception d'un petit tunnel ferroviaire.

Le tramway étant arrêté en 1932 et la liaison étant définitivement fermée en 1939, son bâtiment des voyageurs est désormais reconverti en logements collectifs. Un quartier s'étant développé tout autour, l'ancien domaine ferroviaire est remplacé par de multiples édifices et des parkings, mais celui-ci conserve son enseigne sur sa façade latérale en signe de témoignage historique.

  • Période(s)
    • Principale : 4e quart 19e siècle
  • Dates
    • 1899, datation par source

Situé à la limite des communes de Luz-Saint-Sauveur et d'Esquièze à proximité du château Sainte-Marie qui domine sur sa colline, cet édifice implanté en coeur de village adopte les caractéristiques des modèles de bâtiment de voyageurs de la seconde moitié du 19e siècle.

De plan rectangulaire, il se compose d'un premier pavillon doté d'un étage et d'un niveau de comble ainsi que que d'un second pavillon en rez-de-chaussée inscrit dans la longueur. La bâtisse mêle les inspirations académiques des constructions officielles du 19e siècle avec les influences vernaculaires. Sa modénature soignée est constituée d'encadrements de baies polychromes en briques rouges et en pierres blanches peintes, ainsi que de bandeaux peints en rouge et blanc. Cet ensemble contraste avec l'enduit ocre de façade, la couverture d'ardoises pyrénéennes et les lucarnes en chien assis puisées dans l'architecture vernaculaire de montagne.

  • Murs
    • enduit
    • moellon
  • Toits
    ardoise
  • Plans
    plan régulier
  • Étages
    rez-de-chaussée, étage carré, étage de comble
  • Couvertures
    • toit à longs pans
  • Typologies
    architecture académique ; architecture vernaculaire
  • Techniques
    • sculpture
  • Représentations
    • représentation non figurative
  • Précision représentations

    L'élévation latérale porte l'enseigne peinte dans un cartouche sculpté indiquant toujours : ""Luz-St Sauveur Esquièze Sère"". Le nom de la station thermale apparaît en lettrage plus important.

  • Statut de la propriété
    propriété privée

Bibliographie

  • Barros François (de), "Saint-Sauveur", in Grenier Lise (dir.), Le voyage aux Pyrénées ou la Route thermale, Paris, Institut français d'architecture, Randonnées Pyrénéennes, 1987, p.104-109.

Périodiques

  • Médebielle Pierre, "Le chemin électrique de Pierrefitte-Cauterets", in Revue générale des chemins de fer et des tramways, n° XXIV, 1901, p. 223-234.

Date(s) d'enquête : 2020; Date(s) de rédaction : 2021
(c) Inventaire général Région Occitanie
(c) Université de Pau et des Pays de l'Adour