Dossier d’œuvre architecture IA65007209 | Réalisé par
  • recensement du patrimoine thermal
Maison Brauhauban, puis Grand hôtel de France, puis villa Beau Site, actuellement centre de vacances Le Cabrit
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Inventaire général Région Occitanie
  • (c) Université de Pau et des Pays de l'Adour

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Hautes-Pyrénées - Vallée des Gaves
  • Commune Luz-Saint-Sauveur
  • Adresse , 50 avenue Impératrice Eugénie
  • Cadastre 0B 0556
  • Dénominations
    hôtel de voyageurs
  • Précision dénomination
    pension de voyageurs
  • Destinations
    centre de vacances

Le plan cadastral de 1837 figure à cet emplacement un bâtiment relativement vaste comprenant une maison, une cuisine et une salle à manger, connu sous le nom de Maison Brauhauban. Son commanditaire (ou un membre de sa famille) avait été fermier des bains de Saint-Sauveur durant la Convention. Absent de l'iconographie antérieure, ce bâtiment est probablement édifié vers 1820. D'après les lithographies du milieu du 19e siècle, le présent bâtiment remplace l'aile latérale de cette grande bâtisse dont les travées centrales sont dominées par un fronton (actuel immeuble voisin Bon'Apparte) et qui hébergea les duchesses de Berry et d'Angoulême en 1823 et 1828 et fut réaménagée en grandes pompes pour accueillir Napoléon III et Eugénie en 1859.

Cette aile en particulier, abritant une pension pour curistes, est en effet reconstruite en 1890 à l'initiative d'Henri Barrio, qui possède également le casino et la buvette situés sur les parcelles contigües au sud et qu'il a fait reconstruire en 1885 et 1886. Dès 1858, le présent établissement est mentionné dans le guide Excursion dans les Hautes-Pyrénées sous la dénomination Hôtel de France tenu par Barrio.

En 1911, l'ensemble de la propriété (buvette, casino, hôtel) appartient à Jeanne Péhan, née Beaufils, résidant place des Quinconces à Bordeaux. La pension, devenue hôtel, apparaît dans les cartes postales anciennes sous la dénomination de Grand Hôtel de France puis d'Hôtel Beau Site. Elle est remaniée notamment durant les Trente Glorieuses, probablement lorsque la propriété devient centre de vacances, fonction qu'elle conserve de nos jours sous l'appellation Le Cabrit.

  • Période(s)
    • Principale : 1er quart 19e siècle
    • Principale : 4e quart 19e siècle
    • Secondaire : 3e quart 20e siècle
  • Dates
    • 1890, daté par source

Implanté du côté de la montagne, ce vaste édifice de plan rectangulaire associe les prérogatives de l'urbanisme moderne et les influences de la construction vernaculaire pyrénéenne. Sa façade principale, côté rue, se compose de sept travées, deux étages et un niveau de combles aménagés éclairés par des lucarnes en chien assis. Les baies sont surmontées d'arcs segmentaires en pierre blanche relativement sobres.

En revanche, l'élévation latérale donnant sur le jardin du casino se compose de trois travées, dont les baies bénéficent d'encadrements, également en marbre blanc sculpté, avec arcs segmentaires et entablements inspirés de l'architecture classique. Comme dans l'ensemble des constructions de la station, la modénature en pierre de taille (ici blanche) contraste avec l'enduit de façade (ici gris taupe). Des garde-corps en fer forgé des portes-fenêtres, caractéristiques de la seconde moitié du 19e siècle, ne subsistent que ceux du premier étage de l'élévation sur rue, les autres ayant été remplacés par des tableaux de fenêtres pleins.

  • Murs
    • enduit
    • moellon
  • Toits
    ardoise
  • Plans
    plan régulier
  • Étages
    rez-de-chaussée, 2 étages carrés, étage de comble
  • Couvertures
    • toit à longs pans
  • Typologies
    architecture vernaculaire ; urbanisme moderne ; architecture néoclassique
  • Techniques
    • ferronnerie
  • Représentations
    • ornement géométrique
  • Précision représentations

    Les garde-corps en fer forgé subsistants représentent des motifs géométriques et des entrelacs inspirés de l'iconographie classique courants pour ce type de construction industrielle durant la seconde moitié du 19e siècle.

Champs annexes au dossier - Architecture

  • NOTB_G Barros François (de), "Saint-Sauveur", in Grenier Lise (dir.), Le voyage aux Pyrénées ou la Route thermale, Paris, Institut français d'architecture, Randonnées Pyrénéennes, 1987, p.104-109£B. Batsère, Excursion dans les Hautes-Pyrénées. Souvenirs historiques et rêveries, Tarbes: Telmont, 1858, p.120-122.£Soutras Frédéric, Guide aux établissements des Hautes & Basses Pyrénées et de la Haute-Garonne, Bagnères-de-Bigorre/Tarbes: Dossun/Dufour, 1858, p.138.£Dauberive Bernard, Lourdes et ses environs. Guide du pèlerin et du touriste, Poitiers: Bonamy, s.d., p.98£Dr Macrez, Saint-Sauveur-les-Bains (Hautes-Pyrénées). La cure et le pays, s.l.s.n., 1899.
  • NOTB_S A.D. Hautes-Pyrénées. Matrice cadastrale de Luz-Saint-Sauveur, registre de 1882
  • APPA
  • APRO
  • ARCHEO
  • AVIS
  • CCOM
  • CHARP
  • CHARPP
  • COORLB93
  • COORMLB93
  • COORMWGS84
  • COORWGS84
  • ENCA
  • EPID
  • ESSENT
  • ETACT
  • FEN
  • FEN2
  • FENP
  • INTER
  • MHPP
  • NOPC
  • OBSV
  • PAVIS
  • PETA_MA
  • PLU
  • PSAV_FA
  • SAV_FA
  • SELECT oeuvre sélectionnée
  • TAILL
  • TAILLP
  • TOITU
  • USER IVR76_VDELPECH
  • VALID accessible au grand public
  • VISI
  • VISIB
  • VOIR_AUSSI
  • WCOM
  • IMP 20230320_R_01
  • Statut de la propriété
    propriété privée
Date(s) d'enquête : 2020; Date(s) de rédaction : 2021
(c) Inventaire général Région Occitanie
(c) Université de Pau et des Pays de l'Adour