A cet emplacement, le plan cadastral de 1837 figure une construction, vraisemblablement bâtie à la fin du 18e siècle ou au début du 19e siècle. En 1882, elle est propriété de Jean Bernard Layré, domicilié à Sazos, qui l'exploite en tant que pension pour voyageurs. Pour son caractère pittoresque, cette maison d'architecture vernaculaire apparaît dans l'iconographie des 19e et 20e siècles, notamment dans les cartes postales où elle se distingue par son élévation en pignon à pans de bois en croix de Saint-André.£Au début des années 2000, elle est acquise avec les deux maisons voisines (Fabas), avec lesquelles elle communique dès lors, afin de moderniser les prestations thermales. En 2004, elle est remaniée par l'architecte Michel Authié pour accueillir les locaux de l'espace thermoludique Luzéa, adhérant ainsi au virage du thermoludisme destiné à diversifier la clientèle des stations thermales depuis la fin du 20e siècle. Luzéa est alors inauguré par Claude Massoure, maire de Luz-Saint-Sauveur, et Philippe Douste-Blazy, alors maire de Lourdes et ministre de la Culture.
- recensement du patrimoine thermal
- (c) Inventaire général Région Occitanie
- (c) Université de Pau et des Pays de l'Adour
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Hautes-Pyrénées - Vallée des Gaves
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Commune
Luz-Saint-Sauveur
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Adresse
, 31 avenue Impératrice Eugénie
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Cadastre
0B
1275
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Dénominationshôtel de voyageurs
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Précision dénominationpension de voyageurs
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Destinationscentre de remise en forme
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Période(s)
- Principale : 1er quart 19e siècle
- Principale : 1er quart 21e siècle
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Dates
- 2004, daté par source
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Auteur(s)
- Auteur : architecte attribué par source
Implanté à l'angle de l'avenue de l'Impératrice Eugénie et du précipice, cet édifice se compose de deux façades longitudinales d'inspiration vernaculaire et d'une façade latérale où est insérée l'entrée principale de l'espace thermoludique.£Du côté de l'avenue, l'élévation comprend six travées, un étage et des combles aménagés sous une haute toiture d'ardoises pyrénéennes dotée de lucarnes en chien assis. La modénature en marbre gris, faite d'encadrements de baie et de bandeaux, contraste avec l'enduit de façade, ici blanc, comme dans l'ensemble des constructions de la station. En bas à droite, figure les vestiges du portail d'entrée de la Source Dufau, surmonté d'une plaque en marbre gris indiquant son nom.£L'entrée principale, sur l'élévation latérale, est accessible par une large passerelle en béton et présente un parti pris résolument moderne et monumental. Si sa structure est en pierre de taille disposée en petite maçonnerie, ses parements se composent de verrières délimitées par des montants en métal disposés de façon graphique. Le portail d'entrée surmonté par un arc en plein-cintre se référant à l'architecture néoclassique épouse l'ensemble de la hauteur jusque dans le pignon, se développant ainsi sur trois niveaux.£L'élévation donnant sur le précipice renvoie quant à elle à l'architecture vernaculaire de son origine. Elle présente les mêmes caractéristiques que l'élévation longitudinale côté rue, si ce n'est qu'elle est dotée de deux étages de soubassement formant une sorte de terrasse couverte au-dessus du vide et d'un paysage spectaculaire, et percée de baies en arcs en plein-cintre et d'une verrière sommitale à deux pans. Ce volume accueille d'ailleurs un bassin et un espace de détente au décor épuré blanc.£En somme, la silhouette d'ensemble de l'édifice, se référant à l'architecture de montagne locale, permet de préserver l'homogénéité architecturale de la station tout en ménageant à l'intérieur des espaces répondant au goût et aux exigences de confort du 21e siècle.
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Murs
- béton
- enduit
- moellon
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Toitsardoise
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Plansplan régulier
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Étages2 étages de soubassement, rez-de-chaussée, étage carré, étage de comble
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Couvertures
- toit à longs pans
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Typologiesarchitecture néoclassique ; architecture moderne ; architecture vernaculaire
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Techniques
- sculpture
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Représentations
- représentation non figurative
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Précision représentations
Au-dessus de l'encadrement de l'ancienne fontaine, sur la façade longitudinale sur rue, se trouve une plaque en marbre gris arborant l'inscription ""Source Dufau"".
Champs annexes au dossier - Architecture
- NOTB_G Barros François (de), "Saint-Sauveur", in Grenier Lise (dir.), Le voyage aux Pyrénées ou la Route thermale, Paris, Institut français d'architecture, Randonnées Pyrénéennes, 1987, p.104-109.£Guillot Xavier, Ambal Julie, Le renouveau de l'éclectisme thermal
- NOTB_S A.D. Hautes-Pyrénées. Matrice cadastrale de Luz-Saint-Sauveur, registre de 1882
- APPA
- APRO
- ARCHEO
- AVIS
- CCOM
- CHARP
- CHARPP
- COORLB93 0453763 ; 6200661
- COORMLB93
- COORMWGS84
- COORWGS84 42.8631494037857, -0.0107212008390539
- ENCA
- EPID
- ESSENT
- ETACT
- FEN
- FEN2
- FENP
- INTER
- MHPP
- NOPC
- OBSV
- PAVIS
- PETA_MA
- PLU
- PSAV_FA
- SAV_FA
- SELECT oeuvre sélectionnée
- TAILL
- TAILLP
- TOITU
- USER IVR76_VDELPECH
- VALID accessible au grand public
- VISI
- VISIB
- VOIR_AUSSI
- WCOM Luz-Saint-Sauveur
- IMP 20220321_R_01
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Statut de la propriétépropriété privée
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Intérêt de l'œuvreà signaler
- (c) Inventaire général Région Occitanie
- (c) Université de Pau et des Pays de l'Adour
- (c) Inventaire général Région Occitanie
- (c) Université de Pau et des Pays de l'Adour
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