Dossier d’œuvre architecture IA65007203 | Réalisé par
  • recensement du patrimoine thermal
Pension de voyageurs, actuellement Villa Eugénie
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Inventaire général Région Occitanie
  • (c) Université de Pau et des Pays de l'Adour

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Hautes-Pyrénées - Vallée des Gaves
  • Commune Luz-Saint-Sauveur
  • Adresse , 60 avenue Impératrice Eugénie
  • Cadastre 0B 1230
  • Dénominations
    hôtel de voyageurs
  • Précision dénomination
    pension de voyageurs

A cet emplacement, le plan cadastral de 1837 figure une propriété non bâtie. La parcelle reçoit plusieurs constructions dans les années 1870, parmi lesquelles un hangar bâti en 1882 pour Siméon Ducomte, hôtelier, ainsi qu'une boutique bâtie pour Louise Camera en 1879, une maison appartenant à Clément Sassissou et une maison (probablement le présent édifice) construite en 1884 pour Louis Pons Padre. Cette demeure à vocation hôtelière, située presque en face de la chapelle impériale, apparaît dans l'iconographie du début du 19e siècle. Désormais dénommée villa Eugénie, elle conserve sa vocation touristique.

  • Période(s)
    • Principale : 4e quart 19e siècle
  • Dates
    • 1884, daté par source

Adossé au flanc de montagne à proximité de l'église, cet édifice élégant de plan rectangulaire témoigne du succès de l'architecture thermale romantique de la première moitié du 19e siècle et des influences de la construction vernaculaire pyrénéenne.£Sa façade principale se compose de six travées réparties sur deux étages surmontés d'un étage de combles aménagés. L'influence du néoclassicisme se manifeste par les arcs en plein-cintre des baies des premier et deuxième étages. La modénature, très soignée, notamment le portail d'entrée en pierre sculpté et les bandeaux et corniches délimitant les niveaux, sont en marbre gris et contrastent avec l'enduit de façade, ici rose vif, comme dans l'ensemble des constructions de la station.£De même, les portes-fenêtres des étages sont agrémentées de garde-corps en fer forgé caractéristiques de la seconde moitié du 19e siècle. La façade principale, sur mur gouttereau témoigne des prérogatives de l'urbanisme moderne tandis que la couverture faite de longs pans, d'ardoises et de lucarnes en chien assis renvoie à l'architecture pyrénéenne de montagne.£La façade latérale, sur pignon, laisse visible la pierre apparente et elle est aveugle comme dans les immeubles de rapport dont l'édifice s'inspire. L'escalier desservant les étages, doté d'une balustrade moulurée en bois, est installé dans la travée de la porte d'entrée. Outre son garde-corps, il se distingue par les colonnes en fonte qui le soutiennent sur toute la hauteur de l'édifice.£La façade postérieure se compose quant à elle de deux niveaux de galeries (modernisées), d'une cour intérieure et d'une extension avec escalier extérieur en béton.

  • Murs
    • enduit
    • moellon
  • Toits
    ardoise
  • Plans
    plan régulier
  • Étages
    rez-de-chaussée, 2 étages carrés, étage de comble
  • Élévations extérieures
    élévation ordonnancée
  • Couvertures
    • toit à longs pans
  • Escaliers
    • escalier tournant à retours avec jour : escalier tournant à retours avec jour
    • escalier dans-oeuvre
    • escalier hors-oeuvre
  • Typologies
    architecture néoclassique ; architecture vernaculaire ; urbanisme moderne
  • Techniques
    • ferronnerie
    • sculpture
  • Représentations
    • ornement géométrique
  • Précision représentations

    Les garde-corps en fer forgé représentent des motifs géométriques inspirés de l'iconographie classique, plus riches que dans l'ensemble des autres immeubles de la station. Ces motifs sont cependant récurrents pour ce type de production industrielle de la seconde moitié du 19e siècle.

Champs annexes au dossier - Architecture

  • NOTB_G Barros François (de), "Saint-Sauveur", in Grenier Lise (dir.), Le voyage aux Pyrénées ou la Route thermale, Paris, Institut français d'architecture, Randonnées Pyrénéennes, 1987, p.104-109
  • NOTB_S A.D. Hautes-Pyrénées. Matrice cadastrale de Luz-Saint-Sauveur, registre de 1882
  • APPA
  • APRO
  • ARCHEO
  • AVIS
  • CCOM
  • CHARP
  • CHARPP
  • 0453886 ; 6200518
  • 42.8619065810582, -0.00915214635012569
  • oeuvre sélectionnée
  • IVR76_VDELPECH
  • accessible au grand public
  • Luz-Saint-Sauveur
  • 20220321_R_01
  • Statut de la propriété
    propriété privée
  • Intérêt de l'œuvre
    à signaler
Date(s) d'enquête : 2020; Date(s) de rédaction : 2021
(c) Inventaire général Région Occitanie
(c) Université de Pau et des Pays de l'Adour