Dossier d’œuvre architecture IA65007200 | Réalisé par
  • recensement du patrimoine thermal
Pension Vergez, actuellement résidence de tourisme
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Inventaire général Région Occitanie
  • (c) Université de Pau et des Pays de l'Adour

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Hautes-Pyrénées - Vallée des Gaves
  • Commune Luz-Saint-Sauveur
  • Adresse , 40 avenue Impératrice Eugénie
  • Cadastre 0B 0548
  • Dénominations
    hôtel de voyageurs
  • Précision dénomination
    pension de voyageurs

A cet emplacement situé juste en face de l'établissement thermal, le plan cadastral de 1837 figure une vaste construction, vraisemblablement édifiée au début du 19e siècle. Les lithographies vers 1850 montrent cependant que l'édifice actuel résulte de la réunion de deux bâtiments, dont celui au sud, remanié, accueillait l'hôtel de Paris tenu par la famille Sarrat. En 1882, cet établissement appartient à Benjamin Vergez, installé entre Bordeaux et Esquièze, puis, en 1911, à Marie-Rose Espagnolle, institutrice à Lourdes. Les cartes postales du début du 20e siècle y montrent également un restaurant. L'édifice conserve de nos jours sa vocation de location saisonnière.

  • Période(s)
    • Principale : 1er quart 19e siècle
    • Principale : 3e quart 19e siècle

Implanté en face de l'établissement thermal et adossé à la montagne, cet édifice associe les prérogatives de l'urbanisme du milieu du 19e siècle avec les influences de l'architecture vernaculaire pyrénéenne. Accessible par un perron et une terrasse, la demeure présente sa façade principale sur son mur gouttereau, laissant apparaître une ancienne galerie côté sud et une toiture en croupe côté nord. Composée de neuf travées et d'un étage, cette élévation est dominée par une série de lucarnes en chien assis, également empruntée au vocabulaire de l'architecture bigourdane rurale.£Deux portails d'entrée, avec encadrements sculptés, sont surmontés de portes-fenêtres avec balcon offrant à ces travées une certaine prestance. La modénature en marbre gris contraste avec l'enduit de façade (ici jaune), comme dans l'ensemble des constructions de la station. De même, les balcons sont dotés de garde-corps en fer forgé caractéristiques de la seconde moitié du 19e siècle et de ce bourg thermal.

  • Murs
    • enduit
    • moellon
  • Toits
    ardoise
  • Plans
    plan régulier
  • Étages
    sous-sol, rez-de-chaussée surélevé, étage carré, étage de comble
  • Couvertures
    • toit à longs pans
    • croupe
  • Typologies
    architecture vernaculaire ; architecture éclectique ; urbanisme moderne
  • Techniques
    • ferronnerie
  • Représentations
    • ornement géométrique
  • Précision représentations

    Les garde-corps en fer forgé représentent des motifs géométriques inspirés de l'iconographie classique courants pour ce type de production industrielle de la fin du 19e siècle. Celui de gauche porte en outre les monogrammes S et A, tandis que celui de droite affiche les monogrammes S et H. Dans ces deux cas, le S correspond vraisemblablement au patronyme de la famille Sarrat qui en fut propriétaire.

Champs annexes au dossier - Architecture

  • NOTB_G Barros François (de), "Saint-Sauveur", in Grenier Lise (dir.), Le voyage aux Pyrénées ou la Route thermale, Paris, Institut français d'architecture, Randonnées Pyrénéennes, 1987, p.104-109
  • NOTB_S A.D. Hautes-Pyrénées. Matrice cadastrale de Luz-Saint-Sauveur, registre de 1882
  • APPA
  • APRO
  • ARCHEO
  • AVIS
  • CCOM
  • CHARP
  • CHARPP
  • COORLB93 0453715 ; 6200702
  • COORMLB93
  • COORMWGS84
  • COORWGS84 42.8635013677501, -0.0113266329478874
  • ENCA
  • EPID
  • ESSENT
  • ETACT
  • FEN
  • FEN2
  • FENP
  • INTER
  • MHPP
  • NOPC
  • OBSV
  • PAVIS
  • PETA_MA
  • PLU
  • PSAV_FA
  • SAV_FA
  • SELECT oeuvre sélectionnée
  • TAILL
  • TAILLP
  • TOITU
  • USER IVR76_VDELPECH
  • VALID accessible au grand public
  • VISI
  • VISIB
  • VOIR_AUSSI
  • WCOM Luz-Saint-Sauveur
  • IMP 20220321_R_01
  • Statut de la propriété
    propriété privée
Date(s) d'enquête : 2020; Date(s) de rédaction : 2021
(c) Inventaire général Région Occitanie
(c) Université de Pau et des Pays de l'Adour