A cet emplacement, le plan cadastral de 1837 figure une construction relativement vaste, vraisemblablement édifiée au début du 19e siècle. Les lithographies réalisées vers 1850 illustrent un immeuble à logements (vraisemblablement une pension de voyageurs) ainsi qu'une maison vernaculaire, avec un étage et toit en croupe. En 1882, la propriété appartient à la veuve d'Henri Lacoste, domiciliée à Tarbes. Elle est acquise en 1887 par Henri Vergez Sarrat, neveu, installé à Luz.£Au début du 20e siècle, l'établissement est signalé sous la dénomination Hôtel des Princes dans certains guides de voyage. Dans le dernier quart du 20e siècle, la propriété a fait l'objet d'importants remaniements, faisant disparaître ses dispositions originelles. Une extension attenante, dans le même style moderne, a également été édifiée au nord de la parcelle. L'ensemble de la propriété, nommée Résidence des Princes, conserve sa vocation locative et touristique.
- recensement du patrimoine thermal
- (c) Inventaire général Région Occitanie
- (c) Université de Pau et des Pays de l'Adour
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Hautes-Pyrénées - Vallée des Gaves
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Commune
Luz-Saint-Sauveur
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Adresse
, 24 avenue Impératrice Eugénie
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Cadastre
0B
1233
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Dénominationshôtel de voyageurs
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Précision dénominationpension de voyageurs
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Période(s)
- Principale : 1er quart 19e siècle
- Principale : 4e quart 20e siècle
Implanté dans la montée menant de Pierrefitte vers l'établissement thermal, ce vaste édifice de remaniement moderne adossé à la montagne fait appel aux matériaux traditionnels de son origine (moellon, enduit, ardoise) et aux matériaux modernes (béton, métal).£Sa façade de béton propose des formes épurées, que ce soit au niveau des baies rectangulaires et semi-circulaires (lointaine référence à l'architecture néoclassique thermale de la première moitié du 19e siècle) ou des garde-corps de balcons réalisés dans le même matériau. Les élévations sur rue sont rythmées par les formes anguleuses et graphiques caractéristiques de l'architecture des Trente Glorieuses, jouant sur la verticalité, la répétition des motifs et les effets de symétries multiples, que vient renforcer une légère polychromie mêlant les nuances d'ocre et de beige, surtout dans le corps de bâtiment de droite.
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Murs
- béton
- enduit
- moellon
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Toitsardoise
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Plansplan régulier
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Étagesrez-de-chaussée surélevé, 4 étages carrés, étage de comble
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Couvertures
- toit à longs pans
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Typologiesarchitecture moderniste
Champs annexes au dossier - Architecture
- NOTB_G Barros François (de), "Saint-Sauveur", in Grenier Lise (dir.), Le voyage aux Pyrénées ou la Route thermale, Paris, Institut français d'architecture, Randonnées Pyrénéennes, 1987, p.104-109£Dauberive Bernard, Lourdes et ses environs. Guide du pèlerin et du
- NOTB_S A.D. Hautes-Pyrénées. Matrice cadastrale de Luz-Saint-Sauveur, registre de 1882
- APPA
- APRO
- ARCHEO
- AVIS
- CCOM
- CHARP
- CHARPP
- COORLB93 0453688 ; 6200834
- COORMLB93
- COORMWGS84
- COORWGS84 42.8646782407382, -0.0117179704591062
- ENCA
- EPID
- ESSENT
- ETACT
- FEN
- FEN2
- FENP
- INTER
- MHPP
- NOPC
- OBSV
- PAVIS
- PETA_MA
- PLU
- PSAV_FA
- SAV_FA
- SELECT oeuvre sélectionnée
- TAILL
- TAILLP
- TOITU
- USER IVR76_VDELPECH
- VALID accessible au grand public
- VISI
- VISIB
- VOIR_AUSSI
- WCOM Luz-Saint-Sauveur
- IMP 20220321_R_01
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Statut de la propriétépropriété privée
- (c) Inventaire général Région Occitanie
- (c) Université de Pau et des Pays de l'Adour
- (c) Inventaire général Région Occitanie
- (c) Université de Pau et des Pays de l'Adour
- (c) Inventaire général Région Occitanie
- (c) Université de Pau et des Pays de l'Adour