Dossier d’œuvre architecture IA65007198 | Réalisé par
  • recensement du patrimoine thermal
Pension de voyageurs, actuellement maison
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Inventaire général Région Occitanie
  • (c) Université de Pau et des Pays de l'Adour

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Hautes-Pyrénées - Vallée des Gaves
  • Commune Luz-Saint-Sauveur
  • Adresse , 26 avenue Impératrice Eugénie
  • Cadastre 0B 0535
  • Dénominations
    hôtel de voyageurs
  • Précision dénomination
    pension de voyageurs

A cet emplacement, le plan cadastral de 1837 figure une propriété non bâtie. Au regard de son style néoclassique caractéristique de l'époque romantique, cet édifice semble cependant construit peu de temps après ce relevé cadastral, peut-être vers 1850. Il est en revanche assurément existant en 1882 où la matrice cadastrale le mentionne.£A l'époque, il appartient alors à Henri Vergez Sarrat, neveu, domicilié à Luz, qui acquiert cinq ans plus tard l'édifice contigu (actuelle Résidence des Princes). Demeurant dans cette famille quelques années, il est propriété de Jean Vergez, épicier à Luz, en 1887, puis de Marie Vergez, domiciliée à Esquièze, en 1897. De nos jours, il revêt une fonction de résidence privée.

  • Période(s)
    • Principale : 3e quart 19e siècle

Implanté dans la rue montant de Pierrefitte vers l'établissement thermal, du côté de la montagne, cet édifice de plan rectangulaire et de taille relativement modeste associe les influences de l'urbanisme du milieu du 19e siècle et de l'architecture vernaculaire pyrénéenne.£Composée de quatre travées et deux étages, son élévation principale se distingue par sa modénature en marbre gris qui contraste avec l'enduit blanc du parement. Au premier étage, les baies sont surmontées d'arcs en plein-cintre néoclassiques, emblématiques de l'architecture thermale romantique de la première moitié du 19e siècle tandis qu'au deuxième étage, les baies sont dominées par des entablements également inspirés de références antiques.£Le balcon filant du premier étage et les fenêtres du second sont agrémentés de garde-corps en fer forgé courants à la fin du 19e siècle, en particulier au sein de cette station thermale. La couverture en ardoises pyrénéennes, le marbre gris et les lucarnes en chien assis renvoient quant à elles à l'architecture de montagne locale.

  • Murs
    • enduit
    • moellon
  • Toits
    ardoise
  • Plans
    plan régulier
  • Étages
    rez-de-chaussée surélevé, 2 étages carrés, étage de comble
  • Couvertures
    • toit à longs pans
  • Typologies
    architecture néoclassique ; architecture vernaculaire ; architecture éclectique
  • Techniques
    • ferronnerie
  • Représentations
    • ornement géométrique
  • Précision représentations

    Les garde-corps en fer forgé représentent des motifs géométriques inspirés de l'iconographie classique caractéristiques de ce type de production industrielle durant la fin du 19e siècle.

Champs annexes au dossier - Architecture

  • NOTB_G Barros François (de), "Saint-Sauveur", in Grenier Lise (dir.), Le voyage aux Pyrénées ou la Route thermale, Paris, Institut français d'architecture, Randonnées Pyrénéennes, 1987, p.104-109
  • NOTB_S A.D. Hautes-Pyrénées. Matrice cadastrale de Luz-Saint-Sauveur, registre de 1882
  • APPA
  • APRO
  • ARCHEO
  • AVIS
  • CCOM
  • CHARP
  • CHARPP
  • COORLB93 0453694 ; 6200815
  • COORMLB93
  • COORMWGS84
  • COORWGS84 42.8645095671063, -0.0116358217726385
  • ENCA
  • EPID
  • ESSENT
  • ETACT
  • FEN
  • FEN2
  • FENP
  • INTER
  • MHPP
  • NOPC
  • OBSV
  • PAVIS
  • PETA_MA
  • PLU
  • PSAV_FA
  • SAV_FA
  • SELECT oeuvre sélectionnée
  • TAILL
  • TAILLP
  • TOITU
  • USER IVR76_VDELPECH
  • VALID accessible au grand public
  • VISI
  • VISIB
  • VOIR_AUSSI
  • WCOM Luz-Saint-Sauveur
  • IMP 20220321_R_01
  • Statut de la propriété
    propriété privée
Date(s) d'enquête : 2020; Date(s) de rédaction : 2021
(c) Inventaire général Région Occitanie
(c) Université de Pau et des Pays de l'Adour