Dossier d’œuvre architecture IA65007194 | Réalisé par
  • recensement du patrimoine thermal
Maison Fabas, actuellement immeuble à logements (2)
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Inventaire général Région Occitanie
  • (c) Université de Pau et des Pays de l'Adour

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Hautes-Pyrénées - Vallée des Gaves
  • Commune Luz-Saint-Sauveur
  • Adresse , 32 avenue Impératrice Eugénie
  • Cadastre 0B 0542
  • Dénominations
    hôtel de voyageurs
  • Précision dénomination
    pension de voyageurs
  • Destinations
    immeuble à logements

Cet édifice, dont le style néoclassique témoigne d'une construction vraisemblablement au début du 19e siècle, figure déjà à cet emplacement sur le plan cadastral de 1837. Au milieu du 19e siècle, il est probablement propriété du docteur Fabas, médecin inspecteur des eaux de Saint-Sauveur et conseiller d'arrondissement de Luz, ou de son fils, également médecin, entre 1842 et 1858.

En 1882, il appartient à Octave Fabas, juge de paix et vice-président du tribunal de Tarbes. Les ferroneries de ses balcons témoignent d'une campagne de travaux menée vers cette époque. Anciennement pension de voyageurs, cette bâtisse accueille de nos jours un immeuble à logements.

  • Période(s)
    • Principale : 2e quart 19e siècle
    • Principale : 4e quart 19e siècle

Implanté du côté de la montagne, dans la rue montant vers l'établissement thermal, cet édifice témoigne de la ferveur pour l'architecture thermale romantique de la première moitié du 19e siècle. De plan rectangulaire, il présente sa façade principale sur la rue. Celle-ci se compose de cinq travées, dont une travée centrale percée du portail d'entrée. Au premier étage, les baies sont surmontées d'arcs en plein-cintre néoclassiques tandis que, dans les autres étages, elles sont systématiquement de forme rectangulaire.

Cet édifice se distingue par le soin accordé à la modénature en pierre grise qui contraste avec l'enduit ocre de façade, en particulier par les bandeaux délimitant les niveaux et par les colonnes doriques et les corbeaux supportant le balcon filant du premier étage. Ce dernier est en outre doté d'un garde-corps en fer forgé caractéristique de la fin du 19e siècle. L'étage de comble, doté de lucarnes en chien assis et couvert d'ardoises pyrénéennes, renvoie manifestement à l'architecture vernaculaire de montagne.

  • Murs
    • enduit
    • moellon
  • Toits
    ardoise
  • Plans
    plan régulier
  • Étages
    rez-de-chaussée, 2 étages carrés, étage de comble
  • Élévations extérieures
    élévation ordonnancée
  • Couvertures
    • toit à longs pans
  • Typologies
    architecture néoclassique ; architecture éclectique
  • Techniques
    • sculpture
    • ferronnerie
  • Représentations
    • ornement géométrique
    • colonne
    • ordre dorique
    • étoile
  • Précision représentations

    A chaque extrémité de l'édifice, le balcon filant du premier étage est supporté par une colonne dorique en marbre gris.£Les garde-corps du balcon du premier étage et des fenêtres du deuxième étage se composent de motifs géométriques inspirés de l'iconographie classique courants dans ce type de production industrielle à la fin du 19e siècle. Au centre, au-dessus du portail d'entrée, le garde-corps représente un motif d'étoile à cinq branches inséré dans un double-cercle.

  • Statut de la propriété
    propriété privée

Documents d'archives

  • A.D. Hautes-Pyrénées. Matrice cadastrale de Luz-Saint-Sauveur, registre de 1882

    AD Hautes-Pyrénées

Bibliographie

  • Barros François (de), "Saint-Sauveur", in Grenier Lise (dir.), Le voyage aux Pyrénées ou la Route thermale, Paris, Institut français d'architecture, Randonnées Pyrénéennes, 1987, p.104-109.

  • B. Batsère, Excursion dans les Hautes-Pyrénées. Souvenirs historiques et rêveries, Tarbes: Telmont, 1858.

    p. 120-122
  • Bordenave Jean-Baptiste, Annuaire ou guide général des administrations civiles et militaires du département des Hautes-Pyrénées, Tarbes: Fouga, 1842.

Date(s) d'enquête : 2020; Date(s) de rédaction : 2021
(c) Inventaire général Région Occitanie
(c) Université de Pau et des Pays de l'Adour