Dossier d’œuvre architecture IA65007193 | Réalisé par
  • recensement du patrimoine thermal
Maison Fabas, actuellement cabinet médical
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Inventaire général Région Occitanie
  • (c) Université de Pau et des Pays de l'Adour

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Hautes-Pyrénées - Vallée des Gaves
  • Commune Luz-Saint-Sauveur
  • Adresse , 25-27 avenue Impératrice Eugénie
  • Cadastre 0B 1275
  • Dénominations
    hôtel de voyageurs
  • Précision dénomination
    pension de voyageurs
  • Destinations
    immeuble à logements

Contigu de l'établissement thermal, cet édifice, vraisemblablement construit au début du 19e siècle, figure déjà à cet emplacement sur le plan cadastral de 1837. Il apparaît selon ses proportions actuelles dans les lithographies vers 1850 et dans les cartes postales des années 1900.

Au milieu du 19e siècle, il est probablement propriété du docteur Fabas, médecin inspecteur des eaux de Saint-Sauveur et conseiller d'arrondissement de Luz, ou de son fils, également médecin, entre 1842 et 1858. En 1882, il appartient à Marie Fabas, résidant à Luz et liée au juge de paix et vice-président du tribunal de Tarbes Octave Fabas, puis, en 1906, à Jean-Joseph Plumette, gendre Escalier.

Anciennement pension de voyageurs, cette bâtisse, accueillant notamment un cabinet médical, est acquise par la commune au début des années 2000 avec les maisons voisines pour constituer l'espace Luzéa. Elle communique ainsi avec les édifices contigus dont l'ancien établissement thermal au nord.

  • Période(s)
    • Principale : 2e quart 19e siècle

Implanté à flanc de falaise, cet édifice contigu à l'ancien établissement thermal relève de l'architecture thermale habituelle de la moitié du 19e siècle. De plan rectangulaire, il présente sa façade principale côté rue. Celle-ci se compose sept travées, dont une travée centrale accueillant un portail d'entrée au rez-de-chaussée et une porte-fenêtre à l'étage. Cet élévation sobre percée de baies avec arcs surbaissés est dominée par l'étage de combles aménagés dotés de lucarnes en chien assis caractéristiques de l'architecture vernaculaire pyrénéenne, tout comme la couverture d'ardoises à longs pans.£Du côté du précipice, le bâtiment comprend un pavillon supplémentaire avec patio et deux étages de soubassement, permettant d'optimiser le relief escarpé du terrain et abritant des espaces de bains du centre Luzéa. Comme dans l'ensemble des constructions de la station, la modénature en pierre de taille grise contraste avec l'enduit (ici ocre) des élévations.

  • Murs
    • enduit
    • moellon
  • Toits
    ardoise
  • Plans
    plan régulier
  • Étages
    2 étages de soubassement, rez-de-chaussée, 1 étage carré, étage de comble
  • Élévations extérieures
    élévation ordonnancée
  • Couvertures
    • toit à longs pans
  • Typologies
    architecture néoclassique ; architecture éclectique
  • Techniques
    • ferronnerie
  • Représentations
    • ornement géométrique
  • Précision représentations

    Côté rue, la porte-fenêtre du premier étage est dotée d'un garde-corps en fer forgé dont les motifs géométriques inspirés de l'iconographie classique sont caractéristiques de ce type de production industrielle de la fin du 19e siècle.

  • Statut de la propriété
    propriété privée

Documents d'archives

  • A.D. Hautes-Pyrénées. Matrice cadastrale de Luz-Saint-Sauveur, registre de 1882

    AD Hautes-Pyrénées

Bibliographie

  • Barros François (de), "Saint-Sauveur", in Grenier Lise (dir.), Le voyage aux Pyrénées ou la Route thermale, Paris, Institut français d'architecture, Randonnées Pyrénéennes, 1987, p.104-109.

    p. 104-109
  • B. Batsère, Excursion dans les Hautes-Pyrénées. Souvenirs historiques et rêveries, Tarbes: Telmont, 1858.

    p.120-122.
  • Bordenave Jean-Baptiste, Annuaire ou guide général des administrations civiles et militaires du département des Hautes-Pyrénées, Tarbes: Fouga, 1842.

  • Guillot Xavier, Ambal Julie, Le renouveau de l'éclectisme thermal. Etudes d'Argelès-Gazost, de Luz-Saint-Sauveur et des Eaux-Bonnes, mémoire, Bordeaux, Ecole Nationale Supérieure d'Architecture et du Paysage de Bordeaux, 2016.

Date(s) d'enquête : 2020; Date(s) de rédaction : 2021
(c) Inventaire général Région Occitanie
(c) Université de Pau et des Pays de l'Adour