Dossier d’œuvre architecture IA65007192 | Réalisé par
  • recensement du patrimoine thermal
Maison Fabas, actuellement immeuble à logements
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Inventaire général Région Occitanie
  • (c) Université de Pau et des Pays de l'Adour

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Hautes-Pyrénées - Vallée des Gaves
  • Commune Luz-Saint-Sauveur
  • Adresse , 29 avenue Impératrice Eugénie
  • Cadastre 0B 1275
  • Dénominations
    hôtel de voyageurs
  • Précision dénomination
    pension de voyageurs
  • Destinations
    immeuble à logements

Situé à proximité de l'établissement thermal, cet édifice, vraisemblablement construit au début du 19e siècle, figure déjà à cet emplacement sur le plan cadastral de 1837. Au milieu du 19e siècle, il est probablement propriété du docteur Fabas, médecin inspecteur des eaux de Saint-Sauveur et conseiller d'arrondissement de Luz, ou de son fils, également médecin, entre 1842 et 1858.

Il semble rebâti en 1879 puisque la matrice cadastrale le mentionne comme construction nouvelle achevée en 1882. Appartenant alors à Marie Fabas, résidant à Luz et liée au vice-président du tribunal de Tarbes, Octave Fabas, il est ensuite transmis par voie successorale à Dominique Moncassin, de Luz, puis, en 1910, à Henri Dat, installé à Auch. L'édifice apparaît toutefois selon ses proportions actuelles dans les lithographies vers 1850 et dans les cartes postales des années 1900.

Anciennement pension de voyageurs, cette bâtisse, accueillant des logements, est acquise au début des années 2000 par la commune avec les maisons voisines pour constituer l'espace Luzéa. Elle communique ainsi avec les édifices contigus, dont l'entrée du site au sud.

  • Période(s)
    • Principale : 2e quart 19e siècle
    • Principale : 4e quart 19e siècle
  • Dates
    • 1879, daté par source

Implantée du côté du précipice à proximité de l'ancien établissement thermal, cette bâtisse de plan rectangulaire témoigne de l'urbanisme thermal du milieu du 19e siècle. Elle associe en effet les influences de l'immeuble de rapport académique avec celles de l'architecture vernaculaire pyrénéenne.£Ainsi son élévation principale, côté rue, se compose-t-elle de cinq travées et trois niveaux, délimités par des bandeaux et surmontés d'un étage de comble avec lucarnes en chien assis et couverture en ardoises locales. Elle est également percée sobrement de baies rectangulaires identiques, hormis dans la travée centrale accueillant le portail d'entrée et des porte-fenêtre dans les étages.£La modénature en pierre de taille grise contraste avec les murs de parement couverts d'enduit rose. Dans la travée centrale, les porte-fenêtres sont agrémentées de balcons avec garde-corps en fer forgé caractéristiques de l'ornementation architecturale de la fin du 19e siècle.£Du côté du précipice, la bâtisse est dotée de combles avec lucarnes en chien assis et de deux niveaux de galeries caractéristiques de l'architecture de montagne locale ainsi que d'un étage de soubassement, qui permettent de profiter d'une vue spectaculaire sur le paysage.

  • Murs
    • enduit
    • moellon
  • Toits
    ardoise
  • Plans
    plan régulier
  • Étages
    rez-de-chaussée, 2 étages carrés, étage de comble
  • Élévations extérieures
    élévation ordonnancée
  • Couvertures
    • toit à longs pans
  • Typologies
    architecture néoclassique ; architecture éclectique
  • Techniques
    • ferronnerie
  • Représentations
    • ornement géométrique
  • Précision représentations

    Les garde-corps en fer forgé se composent de motifs géométriques inspirés de l'iconographie classique courants pour ce type de production industrielle à la fin du 19e siècle.

  • Statut de la propriété
    propriété privée

Documents d'archives

  • A.D. Hautes-Pyrénées. Matrice cadastrale de Luz-Saint-Sauveur, registre de 1882

    AD Hautes-Pyrénées

Bibliographie

  • Barros François (de), "Saint-Sauveur", in Grenier Lise (dir.), Le voyage aux Pyrénées ou la Route thermale, Paris, Institut français d'architecture, Randonnées Pyrénéennes, 1987, p.104-109.

  • B. Batsère, Excursion dans les Hautes-Pyrénées. Souvenirs historiques et rêveries, Tarbes: Telmont, 1858.

    p. 120-122
  • Bordenave Jean-Baptiste, Annuaire ou guide général des administrations civiles et militaires du département des Hautes-Pyrénées, Tarbes: Fouga, 1842.

  • Guillot Xavier, Ambal Julie, Le renouveau de l'éclectisme thermal. Etudes d'Argelès-Gazost, de Luz-Saint-Sauveur et des Eaux-Bonnes, mémoire, Bordeaux, Ecole Nationale Supérieure d'Architecture et du Paysage de Bordeaux, 2016.

Date(s) d'enquête : 2020; Date(s) de rédaction : 2021
(c) Inventaire général Région Occitanie
(c) Université de Pau et des Pays de l'Adour