Le plan cadastral de 1837 figure déjà à cet emplacement un petit édifice d'emprise équivalente à la bâtisse actuelle. Cette parcelle appartenant alors à la famille Lacoste accueille probablement leur pharmacie et la poste aux lettres, signalées à son nom dans le guide Excursion dans les Hautes-Pyrénées en 1858.£D'après la matrice cadastrale, un autre bâtiment est cependant construit ici en 1876 à l'initiative de la veuve d'Henri Lacoste, installée à Tarbes, puis il est remplacé par un magasin construit en 1888 qui abrite les locaux du ferblantier Germain Cazenave.£Seulement deux ans plus tard, en 1890, c'est Jacques Palasset, épicier au bourg de Luz, qui est en possession de la bâtisse. Lui succèdent, probablement par voie successorale, Victor Laborde, professeur de philosophie à Luz, en 1911, puis Hippolyte Palasset, boucher. Remanié au 20e siècle, l'édifice revêt de nos jours une fonction d'habitation privée.
- recensement du patrimoine thermal
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- (c) Inventaire général Région Occitanie
- (c) Université de Pau et des Pays de l'Adour
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Hautes-Pyrénées - Vallée des Gaves
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Commune
Luz-Saint-Sauveur
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Adresse
, 23 avenue Impératrice Eugénie
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Cadastre
0B
0596
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Dénominationsmagasin de commerce
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Destinationsmaison
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Période(s)
- Principale : 2e quart 19e siècle
- Principale : 3e quart 19e siècle
- Secondaire : 3e quart 20e siècle
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Dates
- 1876, daté par source
- 1888
Implanté à flanc de falaise, cet édifice de plan rectangulaire adopte les caractéristiques de l'urbanisme thermal de la seconde moitié du 19e siècle, associant les influences académiques urbaines et les influences vernaculaires pyrénéennes.£Sa façade principale en gouttereau ouvre sur la rue montante six travées en rez-de-chaussée surmontées d'un étage de comble avec lucarnes en chien assis intégrées à la haute toiture couverte d'ardoises. Côté précipice, la bâtisse compte deux étages de soubassement supplémentaires (ici dotés de galeries avec garde-corps en fer forgé), tout comme les constructions édifiées dans cette configuration (que ce soit à Saint-Sauveur ou dans d'autres stations comme les Eaux-Bonnes). Le bâtiment se distingue cependant des édifices voisins qui se déploient généralement sur deux ou trois niveaux de plus.£Comme dans l'ensemble des constructions de la station, la modénature en pierre de taille grise est valorisée par le contraste avec les murs de parement recouverts d'enduit (ici blanc).
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Murs
- enduit
- moellon
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Toitsardoise
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Plansplan régulier
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Étages2 étages de soubassement, rez-de-chaussée, étage de comble
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Couvertures
- toit à longs pans
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Typologiesarchitecture éclectique ; architecture vernaculaire
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Techniques
- ferronnerie
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Représentations
- ornement géométrique
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Précision représentations
Les garde-corps des soubassements de la façade postérieure représentent des motifs géométriques d'inspiration classique courants pour ce type de production industrielle de la seconde moitié du 19e siècle.
Champs annexes au dossier - Architecture
- NOTB_G Barros François (de), "Saint-Sauveur", in Grenier Lise (dir.), Le voyage aux Pyrénées ou la Route thermale, Paris, Institut français d'architecture, Randonnées Pyrénéennes, 1987, p.104-109£B. Batsère, Excursion dans les Hautes-Pyrénées. Souvenirs historiques et rêveries, Tarbes: Telmont, 1858, p.120-122.
- NOTB_S A.D. Hautes-Pyrénées. Matrice cadastrale de Luz-Saint-Sauveur, registre de 1882
- APPA
- APRO
- ARCHEO
- AVIS
- CCOM
- CHARP
- CHARPP
- COORLB93
- COORMLB93
- COORMWGS84
- COORWGS84
- ENCA
- EPID
- ESSENT
- ETACT
- FEN
- FEN2
- FENP
- INTER
- MHPP
- NOPC
- OBSV
- PAVIS
- PETA_MA
- PLU
- PSAV_FA
- SAV_FA
- SELECT oeuvre sélectionnée
- TAILL
- TAILLP
- TOITU
- USER IVR76_VDELPECH
- VALID accessible au grand public
- VISI
- VISIB
- VOIR_AUSSI
- WCOM
- IMP 20230320_R_01
-
Statut de la propriétépropriété privée
- (c) Inventaire général Région Occitanie
- (c) Université de Pau et des Pays de l'Adour
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