Dossier d’œuvre architecture IA65007188 | Réalisé par
  • recensement du patrimoine thermal
Maison Brauhauban puis villa Beau Site, actuellement résidence Bon'Apparte
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Inventaire général Région Occitanie
  • (c) Université de Pau et des Pays de l'Adour

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Hautes-Pyrénées - Vallée des Gaves
  • Commune Luz-Saint-Sauveur
  • Adresse , 48 avenue Impératrice Eugénie
  • Cadastre 0B 0980
  • Dénominations
    hôtel de voyageurs
  • Précision dénomination
    pension de voyageurs
  • Destinations
    Résidence locative

Absent des lithographies de 1820, mais figurant sur le plan cadastral de 1837 et les lithographies de 1850, cet édifice est bâti par M. Brauhauban au début des années 1820, comme l'atteste en outre son style néoclassique caractéristique de l'époque du thermalisme romantique. Son commanditaire (ou un membre de sa famille) avait été fermier des bains de Saint-Sauveur durant la Convention.£Il fit en sorte de préserver la vue depuis l'édifice en achetant les terres en contrebas pour y aménager la promenade dite de Saint-Sauveur qui descend jusqu'au pont Gontaut.£Les représentations de Louis Jacottet et de Charles Mercereau vers 1850-1860 montrent que l'actuel édifice constitue le dernier vestige de la maison Brauhauban, vaste bâtiment dont il constituait les travées centrales dominées par un fronton triangulaire. De chaque côté, se déployaient deux ailes de cinq travées, celle de gauche (actuel centre de vacances Le Cabrit) ayant été reconstruite vers 1890 et celle de droite (actuel immeuble à logements) ayant été remaniée ultérieurement.£En plus de sa proximité avec l'établissement de bains et ses prestations, les vastes proportions de ce bâtiment originel justifient donc qu'il fut en mesure d'accueillir les élites au pouvoir emblématiques de l'essor du thermalisme : la duchesse d'Angoulême en 1823, la duchesse de Berry en 1828, puis Napoléon III et l'Impératrice Eugénie en 1859 et 1863 qui y séjournèrent deux mois et en l'honneur desquels le bâtiment fut réaménagé en grandes pompes. Une plaque commémorative apposée sur la façade principale rend hommage à ses personnalités.£Divisée à une date ultérieure, cette ancienne pension de voyageurs conserve de nos jours sa fonction locative et touristique.

Implanté en bordure de rue, cet édifice constitue la travée centrale d'une ancienne pension divisée en plusieurs logements. Son élévation principale se compose de trois travées, dont celle de gauche accueille la porte d'entrée au rez-de-chaussée. Les baies des deux premiers niveaux empruntent leurs arcs en plein-cintre au répertoire classique caractéristique de l'architecture thermale de la première moitié du 19e siècle. Il en va de même pour le fronton triangulaire qui domine l'édifice.£La modénature en marbre gris taillé est mise en valeur par le contraste des murs de parement couverts d'enduit blanc. Entre le portail d'entrée et les baies du rez-de-chaussée, se trouve une plaque commémorant les visites des personnalités illustres ayant séjourné au sein de cette ancienne pension.£Comme la plupart des immeubles de la station, les balcons du premier et du second étage sont dotés de garde-corps en fer forgé courants à la fin du 19e siècle.

  • Murs
    • enduit
    • moellon
  • Toits
    ardoise
  • Plans
    plan régulier
  • Étages
    rez-de-chaussée, 2 étages carrés, étage de comble
  • Élévations extérieures
    élévation ordonnancée
  • Couvertures
    • toit à longs pans
  • Typologies
    architecture néoclassique ; architecture éclectique ; architecture vernaculaire
  • Techniques
    • sculpture
    • ferronnerie
  • Représentations
    • représentation non figurative
    • ornement géométrique
    • fronton
  • Précision représentations

    La plaque en marbre noir apposée sur la façade principale comporte les inscriptions suivantes en lettres dorées: ""Dans cette maison ont habité à plusieurs reprises L.L. A.A. ROYALES les duchesses de BERRY et d'ANGOULEME. En 1859 et 63, l'Empereur et l'Impératrice en traitement aux eaux y firent un séjour de deux mois.""£Les garde-corps en fer forgé sont faits de motifs géométriques inspirés de l'iconographie classique (notamment de frises grecques) caractéristiques de ce type de production industrielle à la fin du 19e siècle.

Champs annexes au dossier - Architecture

  • NOTB_G Barros François (de), "Saint-Sauveur", in Grenier Lise (dir.), Le voyage aux Pyrénées ou la Route thermale, Paris, Institut français d'architecture, Randonnées Pyrénéennes, 1987, p.104-109£Rivière-Chalan Vincent Raymond, Histoire de la station thermale de Luz-Saint-Sauveur. Station romantique et impériale, Lourdes, Imprim'Vitt Augé, 1985, p.104-119, 140-141.
  • NOTB_S A.D. Hautes-Pyrénées. Matrice cadastrale de Luz-Saint-Sauveur, registre de 1882
  • APPA
  • APRO
  • ARCHEO
  • AVIS
  • CCOM
  • CHARP
  • CHARPP
  • COORLB93
  • COORMLB93
  • COORMWGS84
  • COORWGS84
  • ENCA
  • EPID
  • ESSENT
  • ETACT
  • FEN
  • FEN2
  • FENP
  • INTER
  • MHPP
  • NOPC
  • OBSV
  • PAVIS
  • PETA_MA
  • PLU
  • PSAV_FA
  • SAV_FA
  • SELECT oeuvre sélectionnée
  • TAILL
  • TAILLP
  • TOITU
  • USER IVR76_VDELPECH
  • VALID accessible au grand public
  • VISI
  • VISIB
  • VOIR_AUSSI
  • WCOM
  • IMP 20230320_R_01
  • Statut de la propriété
    propriété privée
  • Intérêt de l'œuvre
    à signaler
Date(s) d'enquête : 2020; Date(s) de rédaction : 2021
(c) Inventaire général Région Occitanie
(c) Université de Pau et des Pays de l'Adour