Le plan cadastral de 1837 figure à cet emplacement un petit bâtiment, qui accueille l'écurie de l'hôtel situé sur la parcelle nord contigüe. En 1885, il est probablement détruit pour laisser place à une construction nouvelle (indiquée comme telle dans la matrice cadastrale) endossant la fonction de buvette, à l'initiative d'Henri Barrio, propriétaire de l'hôtel en question et du casino.£En 1911, l'ensemble de la propriété (buvette, casino, hôtel) appartient à Jeanne Péhan, née Beaufils, résidant place des Quinconces à Bordeaux. Les cartes postales du début du 20e siècle indiquent que le bâtiment abrite une partie de l'hôtel Beau Site. Les baies des élévations nord-ouest et nord-est suggèrent que l'édifice a été remanié durant les Trente Glorieuses, probablement lorsque la propriété devient centre de vacances.
- recensement du patrimoine thermal
- (c) Inventaire général Région Occitanie
- (c) Université de Pau et des Pays de l'Adour
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Hautes-Pyrénées - Vallée des Gaves
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Commune
Luz-Saint-Sauveur
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Adresse
, 50 avenue Impératrice Eugénie
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Cadastre
0B
0556
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Dénominationsétablissement thermal
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Précision dénominationbuvette
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Destinationscentre de vacances
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Période(s)
- Principale : 1er quart 19e siècle
- Principale : 4e quart 19e siècle
- Secondaire : 3e quart 20e siècle
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Dates
- 1885, daté par source
Implanté perpendiculairement à la route qu'il borde, cet édifice de plan rectangulaire associe dans un style éclectique académique les influences classiques et régionalistes en vogue à la fin du 19e siècle.£Son élévation sur rue, comprenant une unique travée et un pignon, est percée d'une large baie en plein-cintre au rez-de-chaussée, elle-même surmontée d'une baie rectangulaire avec jardinière. Sa façade principale, sur jardin, est dominée par un pignon central et se compose de diverses baies percées de façon symétrique.£Quoique plus sobres, les élévations sont valorisées dans le même esprit que celles de l'ancien casino voisin, avec modénature peinte en blanc et murs de parement couverts d'enduit ocre.£La couverture, avec ses ardoises pyrénéennes et ses lambrequins sculptés, renvoie manifestement à l'architecture vernaculaire de montagne.
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Murs
- enduit
- moellon
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Toitsardoise
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Plansplan régulier
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Étagesrez-de-chaussée, étage de comble
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Couvertures
- toit à longs pans
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Typologiesarchitecture vernaculaire
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Techniques
- sculpture
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Représentations
- ornement géométrique
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Précision représentations
Les motifs géométriques des lambrequins s'inspirent de l'architecture vernaculaire de montagne.
Champs annexes au dossier - Architecture
- NOTB_G Barros François (de), "Saint-Sauveur", in Grenier Lise (dir.), Le voyage aux Pyrénées ou la Route thermale, Paris, Institut français d'architecture, Randonnées Pyrénéennes, 1987, p.104-109
- NOTB_S A.D. Hautes-Pyrénées. Matrice cadastrale de Luz-Saint-Sauveur, registre de 1882
- APPA
- APRO
- ARCHEO
- AVIS
- CCOM
- CHARP
- CHARPP
- COORLB93
- COORMLB93
- COORMWGS84
- COORWGS84
- ENCA
- EPID
- ESSENT
- ETACT
- FEN
- FEN2
- FENP
- INTER
- MHPP
- NOPC
- OBSV
- PAVIS
- PETA_MA
- PLU
- PSAV_FA
- SAV_FA
- SELECT oeuvre sélectionnée
- TAILL
- TAILLP
- TOITU
- USER IVR76_VDELPECH
- VALID accessible au grand public
- VISI
- VISIB
- VOIR_AUSSI
- WCOM
- IMP 20230320_R_01
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Statut de la propriétépropriété privée
- (c) Inventaire général Région Occitanie
- (c) Université de Pau et des Pays de l'Adour
- (c) Inventaire général Région Occitanie
- (c) Université de Pau et des Pays de l'Adour
- (c) Inventaire général Région Occitanie
- (c) Université de Pau et des Pays de l'Adour