Dossier d’œuvre architecture IA65007182 | Réalisé par
  • recensement du patrimoine thermal
Chapelle impériale de Saint-Sauveur ou Eglise Saint-Joseph
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Inventaire général Région Occitanie
  • (c) Université de Pau et des Pays de l'Adour

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Hautes-Pyrénées - Vallée des Gaves
  • Commune Luz-Saint-Sauveur
  • Adresse avenue Impératrice Eugénie
  • Cadastre 0B 0589

Une petite construction, vraisemblablement l'oratoire rebâti à la fin du 18e siècle, se trouve à proximité de l'emplacement de cet édifice sur la carte de l'Etat-major au début du 19e siècle et sur le plan cadastral de 1837. Jean-Marie Lons est exproprié en 1860 afin de construire sur son ancien pré la chapelle définitive, nommée chapelle de Saint-Sauveur dans la matrice cadastrale.£Sa réalisation commandée par Napoléon III pour 65.000 francs de sa cassette personnelle est confiée à l'architecte Emile Boeswillwald, attaché à la circonscription toute proche des Edifices diocésains des Basses-Pyrénées, notamment auteur de la chapelle impériale de Biarritz, de l'église Saint-Martin de Pau et de la chapelle Solferino (également commandée par l'Empereur) et qui, surtout, a conduit une restauration de l'église des Templiers de Luz. Les travaux, surveillés et dirigés par l'ingénieur Guillemin, débutent dès 1859 et sont achevés en 1863. Durant cette période, le culte est célébré par le vicaire de Luz, dénommé M. Verdot en 1858.£En 1906, l'inventaire des biens de la Fabrique fait état d'un patrimoine riche pour cette chapelle, dont de nombreux éléments sont des dons de mécènes: entre autres, un autel de la vierge surmonté d'une statue offert par M. Lacroix, un crucifix offert par M. de Castelbajac, une statue de saint Joseph offerte par l'abbé Dufau, une statue de la vierge de Lourdes et un petit tableau de la ""sainte Face"" offerts par Mme Labail, une statuette de Jésus de Prague offerte par Mme Sassissou, une statuette de saint Antoine de Padoue offerte par un particulier resté anonyme, ainsi que, dans la sacristie, une armoire en bois offerte par M. Lacroix.£Cet inventaire indique également que la chapelle est considérée comme neuve et surélevée d'un clocher (doté de deux cloches). Il mentionne également la présence du mobilier habituel d'un lieu de culte.£La chapelle, souffrant de la baisse de fréquentation, est rénovée dans les années 2000 puis a accueilli jusqu'en 2020 de nombreuses animations culturelles, notamment des expositions. Elle conserve désormais sa vocation originelle de lieu de culte.

Cette chapelle est bâtie dans le style néogothique standardisé des édifices diocésains de la seconde moitié du 19e siècle. Elle se compose d'un vaisseau à quatre travées, délimitées par des contreforts, terminé par un chevet à trois pans. Le vaisseau de la nef est précédé par un clocher-porche de trois étages flanqué d'une tourelle hexagonale (à droite). Conférant sa monumentalité à l'édifice, le clocher est surmonté d'une flèche, elle-même entourée de quatre acrotères pyramidaux.£La plupart des baies de l'édifice sont surmontées d'arcs en ogive caractéristiques de l'architecture gothique. La modénature et les contreforts sont en pierre de taille (marbre gris pyrénéen) tandis que les murs de parement sont couverts d'un enduit gris.£A l'intérieur, la nef est dominée par des voûtes d'ogive et précédée d'une tribune avec balustrade en pierre sculptée et installée à l'étage du clocher-porche. Les arcs en pierre de taille grise contrastent avec les murs recouverts d'enduit blanc.

  • Murs
    • enduit
    • moellon
  • Toits
    ardoise
  • Plans
    plan régulier
  • Étages
    rez-de-chaussée, 3 étages carrés, 1 vaisseau
  • Couvrements
    • voûte d'ogives
  • Couvertures
    • toit à longs pans
  • Typologies
    architecture néogothique
  • Techniques
    • vitrail
    • sculpture
  • Représentations
    • ornement géométrique
  • Précision représentations

    La nef est dotée de vitraux caractéristiques de l'art néogothique du 19e siècle, avec leurs motifs géométriques et leur iconographie sacrée. Un chemin de croix fait de toiles peintes insérées dans des cadres dorés, eux-mêmes surmontés d'arcs en ogive, se déploie autour de la nef.

Champs annexes au dossier - Architecture

  • NOTB_G Barros François (de), "Saint-Sauveur", in Grenier Lise (dir.), Le voyage aux Pyrénées ou la Route thermale, Paris, Institut français d'architecture, Randonnées Pyrénéennes, 1987, p.104-109£B. Batsère, Excursion dans les Hautes-Pyrénées. Souvenirs historiq
  • NOTB_S A.D. Hautes-Pyrénées. Matrice cadastrale de Luz-Saint-Sauveur, registre de 1870.£A.D. Hautes-Pyrénées. Dépôt Luz-Saint-Sauveur. 2 O 17. Chapelles de Saint-Sauveur et de Solférino, 1859-1864£A.D. Hautes-Pyrénées, Inventaire des Biens de l'église, paroisse
  • APPA
  • APRO
  • ARCHEO
  • AVIS
  • CCOM
  • CHARP
  • CHARPP
  • COORLB93 0453915 ; 6200515
  • COORMLB93
  • COORMWGS84
  • COORWGS84 42.8618895584833, -0.00879651936355925
  • ENCA
  • EPID
  • ESSENT
  • ETACT
  • FEN
  • FEN2
  • FENP
  • INTER
  • MHPP
  • NOPC
  • OBSV
  • PAVIS
  • PETA_MA
  • PLU
  • PSAV_FA
  • SAV_FA
  • SELECT oeuvre sélectionnée
  • TAILL
  • TAILLP
  • TOITU
  • USER IVR76_VDELPECH
  • VALID accessible au grand public
  • VISI
  • VISIB
  • VOIR_AUSSI
  • WCOM Luz-Saint-Sauveur
  • IMP 20220321_R_01
  • Statut de la propriété
    propriété privée
  • Intérêt de l'œuvre
    à signaler
Date(s) d'enquête : 2020; Date(s) de rédaction : 2021
(c) Inventaire général Région Occitanie
(c) Université de Pau et des Pays de l'Adour