Fgurant déjà sur le plan cadastral de 1826, cet édifice est construit au début du 19e siècle, peut-être en tant que pension pour voyageurs. A la fin du 19e siècle, il appartient à Jacques Peyrus, puis à la veuve du traiteur Jean-Marie Villeneuve, et surtout au docteur Achille Bouyer, médecin thermal au sein de la station qui possédait également d'autres immeubles dans la rue de Belfort. Très actif dans la recherche clinique et empirique, celui-ci rédige notamment une quinzaine de publications concernant principalement les pathologies respiratoires et urologiques sur les eaux de Cauterets mais aussi d'Amélie-les-Bains, où il avait exercé auparavant. Il prônait une conception globale de la cure où la collaboration avec le médecin traitant est fondamentale. Probablement rénovée durant cette période, la bâtisse occupe de nos jours une fonction d'habitation.
- recensement du patrimoine thermal
- (c) Inventaire général Région Occitanie
- (c) Université de Pau et des Pays de l'Adour
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Hautes-Pyrénées - Vallée des Gaves
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Commune
Cauterets
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Adresse
6 rue Richelieu
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Cadastre
2020
AI
368
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Dénominationsmaison
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Destinationsimmeuble à logements
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Période(s)
- Principale : 1er quart 19e siècle
- Principale : 4e quart 19e siècle
Implanté dans la rue de Richelieu, non loin de l'hôtel Christian, cet édifice relève du modèle de l'immeuble de rapport habituellement construit à Cauterets au 19e siècle. Il associe les procédés constructifs locaux (moellon, enduit, ardoises, lucarnes en chien assis) et les principes de l'urbanisme moderne (alignement, ordonnancement des façades, volumétrie, façade en gouttereau). D'une facture soignée, son élévation principale mêle l'enduit blanc et la modénature en pierre grise. Le portail d'entrée en pierre est également sculpté. Les deux étages sont dotés de balcons filants avec garde-corps en fer forgé caractéristiques de la fin du 19e siècle.
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Murs
- enduit
- moellon
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Toitsardoise
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Plansplan régulier
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Étagesrez-de-chaussée, 2 étages carrés, étage de comble
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Couvertures
- toit à longs pans
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Escaliers
- escalier intérieur
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Typologiesarchitecture académique ; architecture vernaculaire
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Techniques
- ferronnerie
- sculpture
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Représentations
- ornement géométrique
- monogramme
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Précision représentations
Au premier étage, le garde-corps en fer forgé est orné des monogrammes J et P, correspondant vraisemblablement à Jacques Peyrus, le propriétaire de l'édifice à la fin du 19e siècle.£L'ensemble des garde-corps se compose de volutes.£Le portail d'entrée sculpté en pierre est rehaussé d'un claveau et de pilastres simples.
Champs annexes au dossier - Architecture
- NOTB_G BOUYER Achille, La cure des affections chroniques des voies respiratoires à Cauterets, O. Doin, 1890£BOUYER Achille, Traitement des affections chroniques de la gorge et du larynx à Cauterets, O. Doin, 1897£BOUYER Achille, Etude sur les eaux minérales d'Am
- NOTB_S A.D. Hautes-Pyrénées, Matrices cadastrales de Cauterets, 3P1515, cases 41, 227 et 281
- APPA
- APRO
- ARCHEO
- AVIS
- CCOM
- CHARP
- CHARPP
- COORLB93 0445511 ; 6203843
- COORMLB93
- COORMWGS84
- COORWGS84 42.888865229047, -0.113048063091322
- ENCA
- EPID
- ESSENT
- ETACT
- FEN
- FEN2
- FENP
- INTER
- MHPP
- NOPC
- OBSV
- PAVIS
- PETA_MA
- PLU
- PSAV_FA
- SAV_FA
- SELECT oeuvre sélectionnée
- TAILL
- TAILLP
- TOITU
- USER IVR76_VDELPECH
- VALID accessible au grand public
- VISI
- VISIB
- VOIR_AUSSI
- WCOM Cauterets
- IMP 20220321_R_01
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Statut de la propriétépropriété privée
- (c) Inventaire général Région Occitanie
- (c) Université de Pau et des Pays de l'Adour
- (c) Inventaire général Région Occitanie
- (c) Université de Pau et des Pays de l'Adour
- (c) Inventaire général Région Occitanie
- (c) Université de Pau et des Pays de l'Adour