Dossier d’œuvre architecture IA65007160 | Réalisé par
  • recensement du patrimoine thermal
Hôtel Bellevue, actuellement résidence Bellevue Georges V
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Inventaire général Région Occitanie
  • (c) Université de Pau et des Pays de l'Adour

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Hautes-Pyrénées - Vallée des Gaves
  • Commune Cauterets
  • Adresse 2-4-6 rue du Pont Neuf
  • Cadastre 2020 AE 261-262-263-264
  • Dénominations
    hôtel de voyageurs
  • Destinations
    immeuble à logements

Absent du plan cadastral levé en 1826, un premier édifice doté d'un étage est construit au milieu du 19e siècle en tant qu'hôtel Bellevue. Tenu par Gabriel Chigé, qui semble installé à Pau durant l'hiver, il propose alors des prestations d'hébergement, un café-restaurant et de la location de voitures ""en tous genres"". Il organise ainsi des excursions en voiture vers Gavarnie et le Pont d'Espagne.£Le bâtiment est surélevé de deux étages et un niveau de combles dans le dernier quart du 19e siècle. De ses proportions désormais imposantes et avec sa façade richement ornementée, il constitue alors le premier établissement à l'entrée de la station thermale, au début de la rue Richelieu. Il accueille un café-restaurant au rez-de-chaussée.£Son site d'implantation a considérablement changé depuis sa construction puisqu'une partie du gave de Cauterets, auparavant visible, est enterrée pour laisser place à un grand parking près de la gare de téléphérique du Lys et de l'ancienne gare en bois. Durant les Trente Glorieuses, il devient Hôtel Bellevue et George V, exploité par la famille Volff. Dans les années 1980, un second édifice est reconstruit sur l'emplacement de l'ancien garage-remise de l'hôtel à quelques mètres selon les mêmes dispositions (notamment le lambrequin du pignon principal, les proportions et l'ordonnancement des façades à quelques détails près). Ces deux bâtiments quasiment jumeaux sont ensuite réunis par un pavillon central rendant leurs façades latérales aveugles. Ce grand complexe architectural abrite de nos jours un immeuble d'habitation et des locaux commerciaux.

  • Période(s)
    • Principale : 3e quart 20e siècle
    • Principale : 4e quart 19e siècle
    • Secondaire : 4e quart 20e siècle

Implanté à l'entrée de la station, à quelques mètres de la gare de télécabine, ce vaste édifice entouré de trois rues constitue quasiment un ilôt urbain. Le pavillon de gauche traduit ses multiples remaniements de par son irrégularité, mais aussi il témoigne de l'éclectisme en vogue dans la seconde moitié du 19e siècle. Sa façade en pignon, particulièrement riche, se compose d'encadrements de baie sculptés en pierre gris ou blanche. Elle comprend également une marquise plus tardive avec structure métallique. L'ensemble est surmonté par les lambrequins du pignon renvoyant au modèle du chalet éclectique. Les balcons sont dotés de garde-corps en fer forgé caractéristique de la production de la fin du 19e siècle.£Les dispositions de cette élévation originelle sont reprises de façon stylisées dans le pavillon de droite, édifié en béton. Le pavillon du milieu adopte les grands principes de l'urbanisme du 19e siècle (façade en gouttereau, ordonnancement) tout en ayant recours aux matériaux plus économiques et aux formes épurées de la fin du 20e siècle.£L'édifice associe à l'origine les procédés constructifs locaux (moellon, enduit, ardoise, lambrequin) avec les principes de l'urbanisme moderne (ordonnancement, alignement, façades en gouttereau), qui sont réappropriés dans ses extensions avec l'usage de nouveaux matériaux.

  • Murs
    • béton
    • enduit
    • moellon
  • Toits
    ardoise
  • Plans
    plan régulier
  • Étages
    étage de soubassement, rez-de-chaussée, 4 étages carrés, étage de comble
  • Couvertures
    • toit à longs pans
  • Escaliers
    • escalier intérieur
  • Typologies
    architecture éclectique ; architecture académique ; architecture vernaculaire
  • Techniques
    • ferronnerie
    • sculpture
  • Représentations
    • ornement géométrique
    • volute
  • Précision représentations

    Les garde-corps en fer forgé du pavillon originel se compose de motifs géométriques, notamment de volutes.£Les encadrements de baie de la façade en pignon du bâtiment originel est constituée d'encadrements de baie sculptés en pierre grise ou blanche, avec notamment des arcs en plein-cintre, des arcs fragmentaires et des entablements.

Champs annexes au dossier - Architecture

  • NOTB_G Atelier E. Lavigne, Cauterets. Zone de Protection du Patrimoine Architectural, Urbain et Paysager, Pau, 2007-2008£FLURIN René, Histoire de Cauterets des origines à nos jours, Ed. Créer, 1999
  • NOTB_S
  • APPA
  • APRO
  • ARCHEO
  • AVIS
  • CCOM
  • CHARP
  • CHARPP
  • COORLB93
  • COORMLB93
  • COORMWGS84
  • COORWGS84
  • ENCA
  • EPID
  • ESSENT
  • ETACT
  • FEN
  • FEN2
  • FENP
  • INTER
  • MHPP
  • NOPC
  • OBSV
  • PAVIS
  • PETA_MA
  • PLU
  • PSAV_FA
  • SAV_FA
  • SELECT oeuvre sélectionnée
  • TAILL
  • TAILLP
  • TOITU
  • USER IVR76_VDELPECH
  • VALID accessible au grand public
  • VISI
  • VISIB
  • VOIR_AUSSI
  • WCOM
  • IMP 20230320_R_01
  • Statut de la propriété
    propriété privée
Date(s) d'enquête : 2020; Date(s) de rédaction : 2020
(c) Inventaire général Région Occitanie
(c) Université de Pau et des Pays de l'Adour