Absent du plan cadastral levé en 1826, cet édifice est construit au milieu du 19e siècle, vraisemblablement en tant que pension de voyageurs. A la fin du siècle, il est signalé comme pension puis Hôtel Belfort, au rez-de-chaussée duquel se trouve un commerce touristique. Il est alors tenu par son propriétaire, J. Bérot, qui l'exploite toute l'année et possède au moins deux autres pensions non loin dans la rue de la Raillère. Au début du 20e siècle, l'établissement est doté du confort moderne, avec l'eau courante, des salles de bains et le chauffage central. Il bénéficie surtout d'un emplacement stratégique, à quelques mètres de l'Esplanade des Oeufs, devenue le centre des animations de la station thermale.£Ayant subi des travaux de modernisation durant l'entre-deux-guerres (visibles notamment avec la porte d'entrée Art déco) et à la fin du 20e siècle, il est converti en immeuble d'habitation et restaurant.
- recensement du patrimoine thermal
- (c) Inventaire général Région Occitanie
- (c) Université de Pau et des Pays de l'Adour
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Hautes-Pyrénées - Vallée des Gaves
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Commune
Cauterets
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Adresse
2 rue de Belfort
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Cadastre
2020
AI
547
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Dénominationshôtel de voyageurs
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Destinationsrestaurant, immeuble à logements
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Période(s)
- Principale : 3e quart 19e siècle
- Principale : 2e quart 20e siècle
- Principale :
- Secondaire : 4e quart 20e siècle
Implanté sur la place de l'hôtel de ville, à quelques mètres de l'esplanade des Oeufs, cet édifice correspond au modèle de l'immeuble de rapport habituellement construit à Cauterets dans la seconde moitié du 19e siècle. Il associe les procédés constructifs vernaculaires (moellon, enduit, ardoise) et les principes de l'urbanisme moderne (ordonnancement des façades, alignement, volumétrie, lucarnes surmontées d'arcs fragmentaires). Un avant-corps édifié vers la place, abritant le restaurant, est surmonté d'une terrasse. L'élévation latérale de ce pavillon est ornée d'un mur de parement en brique qui se prolonge partiellement au rez-de-chaussée de l'élévation latérale originelle.£D'une facture soignée, l'édifice possède également une modénature sculptée, en particulier les encadrements de baie d'inspiration baroque avec leurs claveaux centraux, enrichie par la profusion des ornements des garde-corps en fer forgé.
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Murs
- brique
- béton
- enduit
- moellon
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Toitsardoise
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Plansplan régulier
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Étagesétage de soubassement, rez-de-chaussée, 4 étages carrés, étage de comble
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Couvertures
- toit à longs pans
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Escaliers
- escalier intérieur
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Typologiesarchitecture académique ; architecture vernaculaire
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Techniques
- ferronnerie
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Représentations
- ornement géométrique
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Précision représentations
La façade principale est agrémentée d'une porte d'entrée en verre et ferronnerie, caractéristique du mouvement Art déco.£Les garde-corps en fer forgé, finement ouvragés, se composent de motifs géométriques académiques, en particulier de volutes.
Champs annexes au dossier - Architecture
- NOTB_G Atelier E. Lavigne, Cauterets. Zone de Protection du Patrimoine Architectural, Urbain et Paysager, Pau, 2007-2008£FLURIN René, Histoire de Cauterets des origines à nos jours, Ed. Créer, 1999
- NOTB_S
- APPA
- APRO
- ARCHEO
- AVIS
- CCOM
- CHARP
- CHARPP
- COORLB93
- COORMLB93
- COORMWGS84
- COORWGS84
- ENCA
- EPID
- ESSENT
- ETACT
- FEN
- FEN2
- FENP
- INTER
- MHPP
- NOPC
- OBSV
- PAVIS
- PETA_MA
- PLU
- PSAV_FA
- SAV_FA
- SELECT oeuvre sélectionnée
- TAILL
- TAILLP
- TOITU
- USER IVR76_VDELPECH
- VALID accessible au grand public
- VISI
- VISIB
- VOIR_AUSSI
- WCOM
- IMP 20230320_R_01
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Statut de la propriétépropriété privée
- (c) Inventaire général Région Occitanie
- (c) Université de Pau et des Pays de l'Adour
- (c) Inventaire général Région Occitanie
- (c) Université de Pau et des Pays de l'Adour
- (c) Inventaire général Région Occitanie
- (c) Université de Pau et des Pays de l'Adour
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