Après de nombreuses études, la station de ski de Cauterets est implantée au sein du cirque du Lys dans la vallée de Cambasque. Mais les difficultés daccès et les risques naturels (en particulier des avalanches fréquentes) imposent la création dun téléphérique, permettant le survol des zones sensibles, la rapidité du transport, une exploitation économique et la captation des voyageurs séjournant à Cauterets.£Pour lexécution de ce projet, la municipalité choisit loffre conjointe de lentreprise Castells, spécialiste du génie civil, et du constructeur Applevage, société internationale notamment spécialisée dans la production de remontées mécaniques. Le marché est officialisé le 13 décembre 1961 pour près de 4,5 millions de francs (anciens), mais, en raison des imprévus liés aux contraintes environnementales, le projet atteignit 8 millions de francs (anciens). Le téléphérique du Lys est inauguré le 23 décembre 1963 et mis en service le 14 février 1964, un an et demi après celui de Gaube au Pont dEspagne.£S'étendant alors sur 3.689 mètres, il assure en 12 minutes la liaison entre le bourg de Cauterets et le cirque du Lys situé entre 1.700 et 2.400 mètres d'altitude, où se déploie un domaine skiable qui cumule 36 kilomètres de pistes.£Les installations du téléphérique du Lys sont rénovées par la société grenobloise Montaz-Mautino, également spécialisée dans la construction de remontées mécaniques, entre 1985 et 1987. La station de ski alpin du Lys va ainsi progressivement éclipser celle de ski nordique du Pont dEspagne, suivant la tendance générale des stations de sports dhiver.£La gare de départ est installée à l'entrée de la station thermale, au sein du parc municipal et au-dessus de l'ancienne gare en bois avec laquelle elle s'harmonise du point de vue formel. Elle fait l'objet de divers travaux de modernisation entre 1987 et 1991 menés par l'architecte Edmond Lay, qui conçoit notamment l'extension du hall d'accueil, le remaniement des espaces dédiés aux voyageurs (salle d'attente, points d'information, contrôle, hall d'accueil) et l'extension des espaces administratifs. Le téléphérique est, quant à lui, remplacé par une télécabine en 2006.
- recensement du patrimoine thermal
- (c) Inventaire général Région Occitanie
- (c) Université de Pau et des Pays de l'Adour
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Hautes-Pyrénées - Vallée des Gaves
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Commune
Cauterets
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Adresse
28 avenue du Docteur Domer
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Cadastre
2020
AH
58
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Dénominationstéléphérique
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Période(s)
- Principale : 3e quart 20e siècle
- Principale : 4e quart 20e siècle
- Principale : 1er quart 21e siècle
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Dates
- 1961, daté par source
- 1985
- 1987
- 2006
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Auteur(s)
- Auteur : constructeur attribution par source
- Auteur : constructeur
-
Auteur :
Lay Edmond (architecte)architecteLay Edmond (architecte)Cliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.
Implanté à flanc de colline à l'entrée de la station thermale, ce vaste bâtiment deployé sur un plan rectangulaire abrite des locaux techniques et l'accueil des voyageurs. Du côté du sud-ouest, le soubassement, ouvert, laisse apparaître la structure métallique des installations de la télécabine.£Cependant, dans ses élévations supérieures, le bâtiment fait référence à l'ancienne gare de Cauterets située quelques mètres plus bas par ses techniques de construction et le choix de ses matériaux, en particulier le lambris en bois et la structure en croix de Saint-André de ses élévations, la couverture en ardoises pyrénéennes et les lambrequins de ses avant-toits. Construction éminemment moderne, cet édifice vise ainsi à s'insérer harmonieusement dans l'environnement urbain et architectural de la station. Il renvoie en effet aussi bien aux procédés constructifs locaux (avec notamment sa toiture d'ardoise) mais aussi à l'éclectisme en vogue dans la seconde moitié du 19e siècle.
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Murs
- bois
- béton
- métal
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Toitsardoise
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Plansplan régulier
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Étagesétage de soubassement, rez-de-chaussée surélevé, étage de comble
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Couvertures
- toit à longs pans
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Typologiesarchitecture éclectique ; architecture moderne ; architecture vernaculaire
Champs annexes au dossier - Architecture
- NOTB_G Atelier E. Lavigne, Cauterets. Zone de Protection du Patrimoine Architectural, Urbain et Paysager, Pau, 2007-2008£FLURIN René, Histoire de Cauterets des origines à nos jours, Ed. Créer, 1999, p.522-532
- NOTB_S A.D. Hautes-Pyrénées, Fonds Edmond Lay, 123 J 204 à 206 Gare du téléphérique de Cauterets
- APPA
- APRO
- ARCHEO
- AVIS
- CCOM
- CHARP
- CHARPP
- COORLB93 0445540 ; 6204107
- COORMLB93
- COORMWGS84
- COORWGS84 42.891247705508, -0.11282092833512
- ENCA
- EPID
- ESSENT
- ETACT
- FEN
- FEN2
- FENP
- INTER
- MHPP
- NOPC
- OBSV
- PAVIS
- PETA_MA
- PLU
- PSAV_FA
- SAV_FA
- SELECT oeuvre sélectionnée
- TAILL
- TAILLP
- TOITU
- USER IVR76_VDELPECH
- VALID accessible au grand public
- VISI
- VISIB
- VOIR_AUSSI
- WCOM Cauterets
- IMP 20220321_R_01
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Statut de la propriétépropriété publique
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Intérêt de l'œuvreà signaler
- (c) Inventaire général Région Occitanie
- (c) Université de Pau et des Pays de l'Adour
- (c) Inventaire général Région Occitanie
- (c) Université de Pau et des Pays de l'Adour
- (c) Inventaire général Région Occitanie
- (c) Université de Pau et des Pays de l'Adour