Implanté au coeur d'un petit paysager, autrefois partager avec la Villa Flurin voisine, cet édifice relève de la vogue du chalet éclectique répandue dans les stations de villégiature sous le Second Empire. Son plan rectangulaire et l'ordonnancement de ses façades, renvoyant aux procédés académiques, est dynamisé par l'asymétrie de ses élévations ainsi que la polychromie et la richesse de sa modénature. Les encadrements de baie et les chaînages d'angle se composent en effet d'une alternance de pierre blanche d'Angoulême et de briques rouges tandis que les linteaux, également en pierre d'Angoulême, sont sculptés. Les niveaux de l'habitation sont en outre marqués par des bandeaux en pierre blanche (premier et deuxième étage) ou en calcaire gris (soubassement).£La façade principale est marquée par une travée centrale, surélevée d'un étage et dotée de garde-corps en bois sculptés et peints inspirés des constructions de montagne bigourdanes et helvétiques, constituant un poncif de la mode du chalet de villégiature. Les balcons et l'avant-corps de la façade latérale sud sont agrémentés de garde-corps du même modèle.